Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des microvéhicules urbains

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 novembre 2010 1 commentaire

Source : Philippe Doucet, Le Figaro, le 9 novembre 2010

Un véhicule d’un mètre cinquante qui se gare, voire se conduit tout seul : un constructeur américain esquisse en Chine le futur de la mobilité urbaine.

Le futur a parfois l’image que l’on imagine. Philip K. Dick n’aurait pas désavoué l’EN-V que nous avons essayé il y a quelques jours en Chine, tellement ce microvéhicule urbain semble tout droit échappé de l’un de ses romans, Blade Runner, Minority Report ou peut-être, plus encore, Total Recall. Première surprise, l’EN-V ne possède que deux roues: sa stabilité est assurée par des gyroscopes, à la façon d’un Segway. Sa longueur ne dépasse pas 1,50 m, soit moins que sa hauteur (1,77 m). Deux personnes peuvent seulement embarquer à son bord.

Deuxième surprise, cette nouvelle arme antibouchon vient de là où on ne l’attendait pas: de Chine, et non d’un laboratoire de recherche occidental. Mais, autre étonnement, c’est un constructeur américain, GM, plutôt réputé pour ses grosses voitures, qui en est le maître d’œuvre. À bien y regarder, cela n’a rien d’étonnant. Car les chiffres parlent de manière identique de part et d’autre du Pacifique.

la suite

L\'EN-V, microvéhicule urbain (sur Youtube)

L\'intérieur de l\'EN-V (sur Youtube)

Une solution pour le Vieux-Québec ?

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, S'inspirer d'ailleurs.


Un commentaire

  1. Georges-Antoine

    9 novembre 2010 à 12 h 14

    Technologie tout à fait intéressante. Ça semble étonnamment au point! Seul bémol, je crois que 40 km/h est un peu lent, même pour une utilisation intra-muros dans une cité. Je crois ce ne sera intéressant qu’à partir de 60-70 km/h, ce qui tout à fait technologiquement possible à réaliser.

    Maintenant, pour ce qui est de leur mise en place. Il est assez clair que ce sera dans les zones les plus denses des grandes villes. On peut penser que les citadins les plus fortunés en achèteront lorsque la technologie sera au point, mais selon moi, le scénario d’implantation le plus plausible passe par des projets collectifs. On peu penser à une ville qui en fait un transport en commun partagé pour tous ceux qui sont abonnés et que les automobiles sont interdites ou fortement limitées dans la zone visée.

    Faire un zone exclusive est très complexe et coûteux et je crois que ce serait seulement réalisable dans les plus grandes mégapoles du monde où la circulation au centre-ville est vraiment totalement paralysée. je ne vois pas cela se réaliser au Québec à moyen terme en raison de la densité insuffisante, du manque de volonté politique pour faire de grands projets de transport en commun et de la réticence crasse de la population au changement et à l’innovation (phénomène tout à fait récent; nous avons tellement réalisé de grandes choses de 1950 à 1980).

    Si ça se réalise ce sera dans des pays audacieux et tournés vers l’avenir, comme la Chine ou le Japon.

    Pour le Québec, je crois qu’on verra tout au plus des particuliers en acheter.

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