Depuis quelques temps, on dirait qu’on doit absolument certifier LEED tous les nouveaux bâtiments dans la région. Protegez-vous vient de publier un article qui amène un regard différent là-dessus.
Environ le tiers des bâtisses LEED consommeraient plus d’énergie que celles sans aucune certification, conclut une étude préliminaire canadienne.
Une étude menée par le Conseil national de la recherche scientifique (CNRS) du Canada sur 100 immeubles certifiés LEED conclut que «de 28 à 35 %» d’entre eux consomment plus d’énergie que les immeubles contruits sans normes environnementales.
via Protégez-Vous.ca.
18 novembre 2010 à 14 h 52
J’ai déjà écrit que je trouvais que LEED c’était une grosse farce pour faire du marketing. Prochaine étape, déterminer que les pratiques de construction « écologiques » cachent des pratiques qui ne le sont pas tan que ça.
La chose qui me fait douter de l’aspect écologique ce sont les émissions d’architecture ou l’on nous montre des maisons certifiées LEED.
Un exemple: Le gars construit ça maison en pleine forêt en utilisant des vieilles dalles d’autoroute recyclées. Ils présentaient ça comme quelque chose de très écologique. L’affaire c’est que les dalles sont très lourdes et très grosses. Il est impossible qu’ils aient passés ça par un petit sentier comme ils le présentaient. Il fallait absolument un chemin large avec une bonne couche de roche pour éviter que le camion ne s’enlise. Bizarrement, ils ne nous ont pas montré le gros chemin qu’ils ont aménagés. Pas plus que la zone où ils ont installé la grue. Pourquoi??? Probablement parce qu’ils ont massacré la forêt. En plus de cela, ils ont certainement brulé beaucoup de diésel pour apporter des matériaux aussi lourds. Et pourtant, ils ont eu la certification leed. Si on peut avoir la certification en consommant beaucoup de diésel et en massacrant une forêt, pour moi ça veux dire que la certification n’est pas très sérieuse.
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18 novembre 2010 à 19 h 23
Je suis en train d’écrire en ce moment même un article portant sur le bâtiment durable. La méthode LEED est basée sur un système de points qui n’est pas vraiment basé sur un système d’analyse de cycle de vie. Déjà en partant, cela commence mal.
D’autre part, il s’agit de prédiction théorique de performances qui sont souvent pas mal différents des résultats pratiques. D’un autre côté, dans le cas de bâtiments modernes la consommation d’énergie est suffisamment faible pour que l’.énergie nécessaire à la fabrication des matériaux de construction soit une bonne fraction de la consommation d’énergie totale sur une période de 50 ans.
Bref, si on veut faire une bonne job, il faut faire une analyse de cycle de vie détaillée et optimiser le concept en fonction des résultats de la modélisation. Par contre, cette dernière ne peut être meilleure que les données d’entrée ce qui est un gros problème dans bien des cas.
Ceci dit, des collègues qui travaillent sur des édifices LEED m’ont que le gros avantage de cette certification est de contraindre tous les intervenants à se parler, ce qui n’est pas le cas en temps normal.
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20 novembre 2010 à 14 h 33
J’ai toujours dit que l’illusion verte n’est pas si verte que ça et que leurs solutions sont des fours à piastres et à subvention tout simplement.
Cet article vient conforter ma pensée…
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21 novembre 2010 à 16 h 56
@Fernand
Vous avez raison sur ce point. Moi je crois qu’une taxe sur le carbone est la seule façon efficace de réduire les GES. Les programmes comme LEED ou les crédits d’impôts aux voitures hybrides sont des pertes de temps et d’argent à mon avis.
Je sais que vous ne croyez pas à la théorie du réchauffement de la planète du aux GES, mais moi j’y crois. Seulement je déplore le manque de sérieux des solutions vertes.
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21 novembre 2010 à 19 h 22
Fernand, il ne faut pas confondre, les approches qui visent réellement à minimiser la trace environnementale et celles qui laissent croire que l’on fait un effort sérieux.
De plus, règle générale, ce n’est pas nécessairement plus cher et souvent, à long terme c’est rentable économiquement.
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18 novembre 2010 à 20 h 12
Écologie est trop souvent synonyme de Greenwashing, jusque dans les certifications.
Pas surprenant que de plus en plus de gens soit cyniques face au mouvement plus global. Ce qui est évidemment dommage pour les gens qui s’y investissent avec sérieux.
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19 novembre 2010 à 13 h 45
Les gens devraient plutôt constater que les politiques sont sournoises, pas que le mouvement écologique est injustifié.
Les gouvernement contournent le problème et font semblant de le régler pour bien paraître; ça coûte moins cher que d’agir vraiment….
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19 novembre 2010 à 15 h 50
C’est exactement la définition de greenwashing
http://en.wikipedia.org/wiki/Greenwashing
Et oui, ça donne une mauvaise perception sur l’ensemble du mouvement.
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20 novembre 2010 à 14 h 42
C’est comme le gouvernement britannique qui a acheté de la Chine des crédits carbone pour soustraire ses bâtiments au contrôle des GES et par le fait même fausser les données du pays…
Le mouvemnent écologique a trop vite sauté aux conclusions que l’homme influence le climat et ce sans aucune p^récaution » Pourtant l’influence de l’homme est très peu significative et est annulés par les phénomènes natuels comme les éruptions volcaniques. Mais ils ont créé un climat de panique par des faux phophètes comme le théologien Steven Guilbault et les vendeurs d’arnaques comme Al Gore et ses bourses du carbone.
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21 novembre 2010 à 19 h 23
Fernand, pouvez vous arrêter de dire des conneries fondamentales sur le climat. Votre niveau de connaissance est négatif dans ce domaine.
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22 novembre 2010 à 09 h 32
Goldoiche taxer pour subventionner des cghoses vertes n »est pas une solution. Si les solutions vertes ne peuvent conciuurrencer sur le marché, on a pas à mettre des enfarges à ce qui va bien pour privilégier moins vendeur. C’est fdausser le marché et faire monter artificiellement les prix pour rien.
Ronald Reagan a fait une citation qui va dans ce sens : « Quand ça marche, on taxe. Quand ça continue encore de marcher, on légifère. Et quand ça ne marche plus, on subventionne. »
Quand on se sert de législation pour nous imposer des choses qui ne marchent pas et les subventionner pour les rendre plus attrayants, on ne rend pas service à l’économie… Voilà ce à quoi les lobbys verts s’appliquent à faire en créant de fausses alarmes et en culpabilisant les citoyens : vivre aux dépends des autres.
Privilégier les bâtisses en bois est essayer de se faire pardonner d’avoir foutu en faillite le domaine des scieries avec des campagnes de désinformation par des artistes qui ne connaissent rien au domaine forestier et ainsi essayer de redonner quielques jobs à ceux qui n’en n’onty plus grâce à Richard desjardins et ses suiveux…
Personne n’a parlé des efforts de reboisements que tout le secteur s’est imposé depuis des décennies et les coupes sélectives. On a parlé de coupes à blanc et ce n’est pas généralisé au secteur namais tout kle secteur en a bavé. Des sociétés sylvicoles il en existe dans toues les régions et elle reboisent depuis longtemnps. J’ai pu en vérifier et même je me rappelle que le gros laberge de la FTQ a syndiqué les travailleurs de ces sociétés car il disait que ces gens travaillaient dans des conditions inhumaines. Le premier syndicat s’est fait dans la région de la Mauricie…
Yvan le stade de soccer Chauveau a couté trois fois le prix de celui de Lévis pour faire la même job. Donner un endroit pour pratiquer un sport même en hiver. Personne n’a parlé des centaines de milliers de dollars qu’on a été de rajouter ce printemps pour redresser des cadres de portes qui avaient gauchi car le bois ca travaille. Je me demande quand on aura regagné ce qu’on a payé de plus qu’à Lévis (8 millions versus 21 millions).
Yvan, la cité verte malgré les subventions à coup de millions, offre les condos à 300,000$ minimum et tu me dis que le 100,000$ de plus qu’ailleurs, le nouveau propriétaire va le regagner à la longue. Permets-moi d’en douter sur 20 ans, ca fait 5,000$ par année. C’est même pas ce que je paye en énergie par année pour ma maison unifamiliale…
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22 novembre 2010 à 12 h 37
Fernand, vous êtes vraiment ignorant.
Ce qui a tué l’industrie forestière ce n’est pas les écologistes c’est internet qui a tué le papier journal et l’effondrement de l’industrie de la construction aux USA Les bâtiments en bois et les biorafineries c’est pour trouver de nouveaux débouchés à la forêt.
D’ailleurs en commission parlementaires, des représentants de l’industrie forestière on affirmé que les quotas de bois gouvernementaux étaient trop généraux et qu’elles avaient dues de leur propre chef réduire les coupe en bas de quota gouvernementaux pour protéger la ressources. D’autre part, une partie du débat ne portait pas tellement sur la protection de la forêt, mais aussi de discuter du fait que la forêt n’appartenait pas uniquement à l’industrie forestière et qu’il y avait d’autres industrie que l’industrie forestière.
En passant, n’importe quel architecte familier avec la question des bâtiment en bois va vous dire que le surcoût est de moins de 20% et qu’il est souvent récupéré avec d’autres aspect.
La cité verte, c’est un bel exemple de greenwashig, ce qui n’a rien à voir avec l’écologie.
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21 novembre 2010 à 12 h 42
Bien que le système LEED présente plusieurs failles, il ne faut quand même pas le rejeter entièrement. Il a l’avantage d’avoir « popularisé » et informé les gens sur les enjeux importants liés aux bâtiments (l’eau, l’air, les matériaux, l’énergie, etc.). Ce n’est pas parce que certains trouvent des façons de contourner le système qu’il faut blâmer la certification. Néanmoins, une importante source de problème réside dans le fait qu’une fois la certification obtenue, il n’est plus nécessaire de se requalifier, peu importe la façon dont on entretien et on opère le bâtiment. Finalement, le greenwashing ne vient pas du système LEED lui même mais plutôt des compagnies qui s’achètent un logo vert (tel que LEED) pour camoufler leurs opérations sales. Rejeter et dénigrer ce programme revient à tirer sur un allié aussi imparfait soit-il.
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21 novembre 2010 à 19 h 26
Je suis d’accord avec votre affirmation. Effectivement, il n’y a pas assez de suivi. Le comportements des utilisateurs joue beaucoup.
Est-ce que tu es le Nicolas que je connais? Si c’est le cas. Oublies pas ta présentation de mercredi, je veux être impressionné.
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21 novembre 2010 à 13 h 04
Il faut se demander si la norme LEED est si pertinente que ça.
Par exemple, on accorde des points pour l’utilisation efficace de l’eau. Bien sûr, comme tout le monde, je n’aime pas voir mon voisin arroser son asphalte, mais il faut se demander si un édifice qui consomme 25% moins d’eau que son voisin est réellement plus vert en terme concret au Québec.
Pour l’efficacité énergétique, ça doit dépendre beaucoup de quelles types de compagnies s’y trouvent. Mais une chose qu’on voit dans tous les bureaux ou presque, ce sont les gens qui ne ferment jamais leurs ordinateurs. Le fait d’avoir un édifice LEED ou pas ne change rien à ce comportement.
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21 novembre 2010 à 19 h 29
En effet, c’est le problème classique. Tant que l’on ne fait pas une véritable analyse de cycle de vie, on a pas un portrait adéquat de la situation. Cela me rappèle un article que j’ai lu sur la trace environnemental d’un T-shirt. On comparait la version bio-équitable, la version produite aux États-Unis et celle faite en Chine. Au final, il n’y avait presque pas de différence, le gros de la trace environnementale étant le lavage.
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21 novembre 2010 à 22 h 08
J’avais vu aussi un truc similaire sur les pommes de terre.
Il appert finalement que si on mange les pommes de terres bouillies (ou en purée puisqu’elles ont été bouillies au préalable), que 50% de la dépense énergétique dans la vie de ces patates est dans la cuisson dans l’eau bouillante et le transport était moins de 10%. Comme quoi, dans le cas des pommes de terre, le fait de manger local avait peu ou pas d’influence sur la quantité de GES.
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10 janvier 2011 à 14 h 34
[…] Certains immeubles LEED plus énergivores que les non certifiés Depuis quelques temps, on dirait qu’on doit absolument certifier LEED tous les nouveaux bâtiments dans la région. Protégez-vous vient de publier un article qui amène un regard différent là-dessus. Environ le tiers des bâtisses LEED consommeraient plus d’énergie que celles sans aucune certification, conclut une étude préliminaire canadienne. Une étude menée par le Conseil national de la […] (tags: lcb 2010-11-18 environnement) […]
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