Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


On a cartographié «l’énigme de la capitale»

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 février 2007 17 commentaires

Source: Au fil des événements.

Source: Yvon Larose, Au fil des événements, 15 février 2007.

Dans la ville de Québec, le vote s’avère très différent selon le lieu de résidence et le comportement électoral est influencé par les opinions dominantes qui ont cours où l’on réside. (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Merci à Gérald Gobeil pour nous avoir communiqué cette information!

Voir aussi : Québec La cité.


17 commentaires

  1. Jeff

    16 février 2007 à 18 h 50

    WOW! J’avais jamais pensé que le vote adéquiste était distribué ainsi!!!
    Sur la carte, je crois déceler un clivage nord-sud.
    Il serait intéressant de répéter ce travail pour le vote conservateur de la dernière élection fédérale. Aurait-on une carte semblable?

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  2. francis vachon

    16 février 2007 à 19 h 41

    Dans toutes les régions d’Amérique du nord, on vote plus à gauche dans les centres urbains. Pas besoin de faire une recherche universitaire pour ça!

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  3. xavier

    16 février 2007 à 20 h 06

    Les tendances politiques lourdes sont plus alignées sur les besoins des centres urbains et il faut ajouter que le milieu a une influence sur les gens… Pas de grandes surprises dans l’étude, mais les deux grandes questions que j’y vois sont au niveau de la mobilité de population et aussi la question de la marginalité versus la centralité. Je ne suis pas au courant de la méthodologie employée ou des objectifs de l’étude (l’article était très vague), mais il me semble y avoir des aspects importants à fouiller.

    En ville, la population bouge beaucoup, le marché immobilier n’est pas le même, une forte partie de la population est locataire etc. ce qui entraîne une dilution (ou un mélange?) des tendances politiques. Ainsi, je suis de gauche, mon voisin est conservateur, mais il se peut que nous déménagions les deux au premier juillet, donc pas de tendances dans le quartier. Il serait intéressant de comprendre la mobilité des gens qui résident dans les différents secteurs visés par l’étude.

    Pour ce qui est de la marginalité, c’est un phénomène hyper intéressant. Faites vous dire à tout les jours que vous êtes un pecno conservateur et vous allez le devenir (l’exemple est extrême et je ne veux insulter personne!). Ce n’est pas un processus nouveau ont peut en trouver des traces jusqu’à l’antiquité! J’ai l’impression qu’à force de message centrés sur les intérêts des centres et à force de dénigrer certains aspects des zones entre ville et campagne (même la banlieue est méprisée en général) une image s’est créée que les gens se réapproprient et ça se traduit politiquement.

    En fin de compte, une région comme Québec, où l’urbanité est moins développée qu’à Montréal va probablement devoir composer avec cette tendance politique à assez long terme. Ce n’est pas parce que la ville a englobée ses anciennes banlieus que tout le monde va devenir urbain et les deux villes défusionnées nous donnent des bons exemples des lutes épiques entre centre et périphérie. Il va falloir voir comment le discours des politiciens va s’adapter.

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  4. xavier

    16 février 2007 à 20 h 14

    Pour surenchérir, le seul problème avec Québec et qui entreîne toutes les balivernes de mystère ou d’énigme, c’est que l’on confond souvent la périphérie et le centre-ville… québec est résolument urbaine, mais sa périphérie est semblable à ceslles des autres villes nord-américaines. Le centre a des besoins propres : transport en commun, densification, programmes sociaux qui diffèrent de ceux des banlieus et de la grande région. En voulant faire plaisir à tous, on freine le développement du centre et on donne l’impression à la périphérie d’être arnaquée et déconsidérée… Des solutions?

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  5. Jean Cazes

    16 février 2007 à 21 h 30

    J’ai bien connu Paul Villeneuve, un prof assez original et étroitement lié à cette étude, lors de mon bacc en géographie dans les années 80: heureux de le savoir encore actif!

    Il me revient un souvenir de cette époque: on discutait d’une tendance nord-américaine énigmatique dans les grandes villes – incluant Montréal et Québec -, soit le développement en général de leurs banlieues en périphérie ouest.

    Et à tort ou à raison, on associe souvent les valeurs de droite, symboliquement, avec le bungalow…

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  6. Jeff

    16 février 2007 à 21 h 41

    « Dans toutes les régions d’Amérique du nord, on vote plus à gauche dans les centres urbains. »
    ouais… mais Ste-Foy/sillery faible en adéquiste ça me surprend.

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  7. francis vachon

    16 février 2007 à 22 h 14

    Mais fort en libéraux! Ils avaient Sam Hamad comme candidat assez solide.

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  8. Pascal B

    17 février 2007 à 14 h 27

    intéressant,

    Pour mieux voir la carte, si vous avez pas vu le lien dans larticle :

    http://www.scom.ulaval.ca/Au.fil.des.evenements/cartevoteADQ.jpg

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  9. Jeff

    17 février 2007 à 17 h 37

    Il aurait aussi été intéressant de pouvoir vérifier les efforts d’organisation électorale qui ont été déployées dans chaque circonscription. Il est vrai que les libéraux semblent déployer plus d’effort dans Louis-Hébert et Jean-Talon (Ste-Foy/Sillery). Dans la plupart des autres circonscriptions de la régions, ils n’avaient même pas de représentants présents aux bureaux des scrutateurs le jour de l’élection en 2003. L’ADQ par contre ne semble pas avoir ciblé de circonscription en particulier, si ne n’est que l’ensemble de la banlieue, ce qui englobe un bon nombre de circonscriptions. On ne peut pas parler de « ciblage » sur un ou deux comtés dans ce cas.

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  10. Jaco

    17 février 2007 à 22 h 34

    …Et à tort ou à raison, on associe souvent les valeurs de droite, symboliquement, avec le bungalow… (j Cazes)

    Je crois pas que l’ADQ de Mario Dumont ait grand chose a voir avec l’opposition droite-gauche comme on l’entend ; Bourgeoisie versus Ouvriers

    Jamais Sillery ou Cap-rouge ne votera pour Mario Dumont ; pourtant ce sont des comtés « bourgois » qui votent a droite comme Westmount..etc

    Le parti de Mario Dumont a plus d’affinités avec la droite-Religieuse de l’Ouest Canadien ou avec le « Deep South »
    En France, on dirait « La France profonde ».
    En fait les mots droite-gauche sont inadéquats, on devrait plutot parler de Conservateur versus « libéralisme »
    Les valeurs conservatrices versus les valeurs dites progressistes ou libérales

    Tout ca pour ditre que moi je voterai pas sur des mots : droite,gauche,conservateur,libéral mais sur un genre de « vision  » de la société auquel je me reconnaitrai…

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  11. xavier

    18 février 2007 à 00 h 55

    Juste pour vous rappeler que « gauche » et « droite » sont des étiquettes politiques qui tirent leur origine de la Révolution française. Les uns s’assoyaient à droite de la salle, les autres à gauche… Et au centre la plaine ou le marais dépendament des observateurs. Ces catégories de classements sont inadéquates et on devrait opter pour un mode qui n’est pas binaire voire droite vs gauche (les différents trucs que l’on trouve sur le web pour classifier les idéologies politiques sont tout le temps binaire et font très jeux d’ordinateur genre civilization… bien que le jeu soit bien, cela n’a rien à voir avec la réalité).

    L’ADQ est conservatrice socialement, archi libérale économiquement et pour un laisser faire social total. Encore plus amusant, le parti vert du Canada est relativement conservatewur au niveau social, interventionniste au niveau économique et progrssiste au plan environemental! Bref, la classification droite gauche est impossible, surtout quand on évalue des partis proches (par exemple le PQ et le PLQ qui divergent uniquement sur certains points de détail et bien sûr sur la « souveraineté »!)

    Le cas le plus amusant est le parallèle libertaire/libertarien, les deux sont libéraux, un vers l’anarchie et le socialisme radical, l’autre vers la drote et un économisme triomphant… Toutes ces catégories datent du XIXe siècle, il faudrait changer un de ces 4.

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  12. jaco

    18 février 2007 à 08 h 42

    Bon commentaire de Xavier:
    je ne m’étais pas arrêté au fait que l’ADQ de Mario Dumont est franchement plus libérale(économiquement) que le parti Libéral !

    Un autre point qu’on peut rajouter a cet imbroglio mais qui est tres significatif, ce sont les valeurs urbaines versus les valeurs régionales ou rurales.

    (Hérouxville versus Montréal)
     » Dans les villes ,ce ne sont pas de vrais québécois qui y demeurent; ce sont de « faux québécois »
    Le vrai et authentique québécois demeure en région! (il est encore pur et non-souillé)

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  13. Serge Alain

    18 février 2007 à 19 h 03

    Bon, je n’ai pas pris la peine de tout lire ce qui précède, honnêtement. Mais Mario Dumont est plus populaire que son parti, cela semble devenu une vérité de la palice.

    À mes yeux, ce qui me semble clair depuis toujours, c’est que les partis politiques sont éléctoralistes depuis toujours mais que Mario Dumont est un politicien de carrière (qui n’a jamais occupé d’autre emploi durable, à ce que je sache) et que son but est carrément individualiste: il veut devenir PM et pour ce faire, il se casse la tête pour rassembler un parti AUTOUR DE LUI (contrairement aux partis politiques établis qui cherchent des chefs pour stigmatiser leurs pensées et objectifs vis-à-vis de la population).

    Pour ce faire, il lance des idées populistes. Au besoin, il tente désespérément de s’ajuster aux tendances des sondages d’opinion. Et APRÈS, il cherche des candidats dans chacun des comtés.

    La manoeuvre est pourtant tellement claire. Tellement claire que ça décourage la majorité des gens qui sont encore capables de distinguer l’opportuniste par rapport aux chefs qui ont le devoir de rassembler des partis existants autour d’un chef « idéal ».

    Voilà la grosse différence et en ce sens, je crois que Jean Charest et André Boisclair jouent une toute autre « game » que Mario Dumont.

    Et les Québécois, dans l’ensemble, ne sont pas dûpes.

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  14. Pascal

    18 février 2007 à 20 h 57

    Ouais Xavier,bon commentaire, a bas les éthiquettes !!!

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  15. jaco

    18 février 2007 à 21 h 05

    Dans le Devoir de samedi , on a ENFIN élucidé « le mystere québec »
    Une bonne chose de faite!
    On va pouvoir pousser un soupir de soulagement!

    « Mon enfant est anormal docteur… … je sais , je sais vous m’aviez prévenu de ne pas accoucher a Québec… »

     » Isabelle Porter
    Édition du samedi 17 et du dimanche 18 février 2007

    Exaspérés par la «montréalisation» et fâchés contre leurs élites locales, les partisans de l’ADQ de Québec seraient les héritiers des Plouffe »

    Derniere heure:
    des cliniques seront installés dans les CLSC de Québec pour les parents voulant exorciser leurs enfants de l’esprit malin des Plouffe… ils redeviendront « normaux » seulement apres ce traitement!

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  16. Jeff

    18 février 2007 à 21 h 44

    Permettez-moi de faire l’avocat du diable, mais pourquoi ne pas dire qu’il y a un mystère à Québec? La région suivait les grands courant électoraux avant les années 2000. Québec a déjà voté massivement PQ et BQ. Ce n’est que depuis quelques années que les partis plus « conservateurs » dament le pion de façon systématique. Nous sommes forcés de constater qu’il s’est produit un mouvement des appuis électoraux, mais comment l’expliquer? Je n’ai pas encore trouvé de réponses satisfaisantes.

    J’ai ma théorie, mais on en pense ce qu’on veut. D’après moi, c’est le changement d’ordre du jour politique qui en est la cause. Dans les années 90, la scène politique québécoise était polarisée essentiellement entre souverainistes et fédéralistes. Une grande portion des électeurs votaient selon leur préférence sur la question nationale. Aujourd’hui, un souverainiste est davantage porté à voter autre que PQ et un fédéraliste, autre que libéral. Ça laisse donc la place à un autre joueur. Pourquoi l’ADQ et non Québec solidaire est gagnant dans ce changement? Je dirais que Québec a toujours été conservateur. Cette donnée n’a jamais changé. Ce qui a changé par contre, le PQ ne réussi plus autant qu’avant à attirer l’électorat conservateur.

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  17. Jean Cazes

    20 février 2007 à 08 h 18

    En complément d’information, aujour’dhui: http://www.cyberpresse.ca/article/20070219/CPSOLEIL/70219237/5785/CPSOLEIL02 (Le vote conservateur, c’est géographique)

    ADQ et « Québec profond »: mêmes valeurs, même combat?

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