Défaits en Cour supérieure, qui a refusé d’autoriser un recours collectif contre le ministère des Transports en mai dernier, les 1000 riverains reviennent à la charge devant la Cour d’appel. Ils demandent au tribunal de publier une injonction qui forcerait le gouvernement à mettre en place des moyens d’atténuer le bruit jusqu’à un niveau acceptable de 55 décibels, en plus d’un dédommagement pour les inconvénients subis depuis mai 2006.
14 février 2011 à 17 h 22
LOL
Très pathétique ces gens qui vont vivre en bordure de l’autoroute et qui pleurent ensuite. On entend personne habitant le long de duplessis ou encore henri 4 se plaindre.
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14 février 2011 à 17 h 28
Et pendant ce temps, on acheve la construction des condos juste l’autre bord de l’autoroute!?!?
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14 février 2011 à 19 h 03
Je ne veux pas être plate mais ces gens là ont choisi de s’établir en bordure de l’autoroute et par conséquent, ils doivent accepter les conséquences. La voie rapide était là bien avant eux, ce n’est donc pas une suprise qu’un jour il entendent le bruit d’une autoroute derrière chez eux! Ce n’est pas à moi (contribuable) à payer pour un choix qu’ils ne sont pas capables d’assumer.
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14 février 2011 à 19 h 49
Le Ministère des Transports auraient pourrait faire domper de la terre issue d’un peu partout dans la ville pour faire un remblais et couper le son. Ce ne serait peut-être pas si couteux que ça.
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14 février 2011 à 20 h 55
L’ennui c’est qu’il n’y a pas d’espace pour un tel remblais. Quand c’est prévu d’avance, c’est celui qui se porte aquéreur du terrain (généralement un promoteur) qui « sacrifie » une portion du terrain (i.e. qu’il ne pourra pas revendre et qui lui coûtera même de quoi à aménager) pour faire une butte. J’imagine que plus le quartier est huppé et que les marges bénéficiaires sont hautes, plus il peut se permettre de faire un gros remblais.
Dans ce cas-ci, les riverais sont plutôt condamnés côté aménagement, car leur terrain se termine directement sur le fossé en bordure de l’autoroute.
Peut-être une lisière d’arbres à la limite, comme derrière la 45e rue Ouest à Charlebourg, le long de Capitale.
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15 février 2011 à 07 h 34
Comme le remblais dans le secteur Ste-Foy/Cap-Rouge – Le quartier les sources. Ils ont fait un immense remblais à la fin des années 90…
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14 février 2011 à 21 h 01
Je ne suis pas connaisseurs en questions légales. Mais si je comprends bien, le gouvernement est contraint par une loi à faire certains aménagements pour les riverains, mais n’est contraint que conditionnellement à la participation d’un tiers: la ville. La ville ne semble pas contrainte à quoi que ce soit. Autrement dit, cette loi n’a aucune portée.
Donc au sens de cette loi, les riverains n’auraient aucune chance. Mais est-ce que le judiciare peut dire au législatif que sa loi peut être respectée à la lettre mais pas dans son esprit? puis le contraindre à modifier sa loi pour qu’il soit possible de la faire appliquer?
Je me perds un peu là, ça m’a l’air plus compliqué qu’un simple question de « quand on s’installe sur le bord d’un autoroute… », qui est seulement ce qu’on voit d’un point de vue extérieur (et bien franchement, je suis d’accord, quand on s’installe sur le bord d’une autoroute…).
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15 février 2011 à 11 h 35
Je suis partiellement d’accord avec vous : si on choisit de s’installer en bordure d’une autoroute, on vit avec les conséquences. Partiellement, parce que certaines personnes y sont depuis des décennies, bien avant qu’on élargisse la 73 à trois voies dans chaque direction. Le fort développement au nord a fait croître considérablement la circulation et convenez-en, la mode des silencieux modifiés et la multiplication des Harley ronflantes n’atténue en rien le problème, pas plus là qu’ailleurs. Par contre, dans mes nombreux voyages aux États-Unis, je note que de l’autoroute on voit très rarement les habitations. Il y a toujours un écran végétal assez dense le long des voies rapides. Ici, il faut tout de suite la couper pour augmenter la visibilité des commerces, industries et projets domicilaires. Ces dernières années, ici à Québec et particulièrement le long de la 640 au nord de Montréal, on a vu de nombreux quartiers se construire sans aucun écran végétal ou procédé d’insonorisation. Il y a quelques années, j’habitais en périphérie à ±600 mètres d’Henri IV qu’on n’entendait pratiquement jamais. Dès que les promoteurs ont fauché le boisé le long du boulevard pour construire des unifamiliales à 50 mètres du boulevard, c’est tout le quartier qui entend le ronron de la circulation et les vrooooommm des moto qui « clenchent » sur l’autoroute au beau milieu de la nuit.
Ça devrait faire partie des normes d’aménagement routier que de prévoir une ceinture végétale. Dans le cas de l’autoroute Laurentienne, il y a aussi une dispute entre la ville et le ministère pour savoir qui doit payer pour atténuer le son.
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15 février 2011 à 19 h 45
Déjà, vous amenez un point intéressant. Pourquoi est-ce que tous les nouveaux développements sont à moins de quelques mètres de l’autoroute ? Est-ce une question d’accessibilité ? Dans des quartiers tout neufs en dehors des grands centres, pourquoi ne pas s’éloigner de quelques centaines de mètres de l’autoroute et réserver ces terrains pour du commercial ? Je n’ai jamais compris autant:
– le choix des promoteurs d’installer des maisons / condos / jumelés
– le choix de citoyens d’acheter ces maisons.
Vivant aux états-unis, je suis d’accord que dans la majorité des cas, les quartiers sont souvent protégé par des barrières naturelles.
Par contre, je suis désolé, mais les ménages ayant choisi de s’installer sur le bord d’une autoroute, espérant que celle-ci resterait à deux voix avec un traffic limité ont fait un choix et ils doivent l’assumer. Ils n’avaient qu’à y penser à deux fois avant d’acheter un terrain à cet endroit. Pour ceux qui ont acheté il y a des « décennies », et bien le terrain derrière à ce moment était certainement déjà réservé par le gouvernement pour une éventuelle autoroute ou boulevard, alors ils n’ont pas d’excuses non plus.
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18 février 2011 à 07 h 46
Bonjour,
Voici une nouvelle compagnie qui fabrique des murs antibruits verts, apparament moins cher que le béton et prennant beaucoup moins d’espace que les talus de terre. C’est concept utilisé en Scandinavie depuis plusieurs années.
http://www.lesecransverts.ca
à voir
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