Isabelle Porter
Le Devoir
Québec — L’abandon des appartements locatifs à la Cité verte va permettre à la SSQ de mettre sur le marché une trentaine de condominiums moins onéreux. En attendant, le responsable du projet, Jean Morency, constate qu’il n’est pas simple de développer un écoquartier dans le cadre légal actuel.
10 mars 2011 à 21 h 27
QQN peut svp poster l’article complet? Merci.
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10 mars 2011 à 21 h 40
Il suffit de cliquer sur « La suite ». Je vous ai toutefois expédié par courriel le texte en entier.
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10 mars 2011 à 23 h 30
C’est seulement un lien pour s’abonner au Devoir.
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11 mars 2011 à 06 h 32
Québec — L’abandon des appartements locatifs à la Cité verte va permettre à la SSQ de mettre sur le marché une trentaine de condominiums moins onéreux. En attendant, le responsable du projet, Jean Morency, constate qu’il n’est pas simple de développer un écoquartier dans le cadre légal actuel.
SSQ pourra offrir des condominiums moins chers parce que les appartements qu’il avait dédiés au marché locatif étaient plus petits. «On va pouvoir vendre des condominiums dans les 250 000 $», a-t-il précisé hier. Selon lui, environ 50 % des 63 appartements pourraient se vendre à ce prix.
Comme l’expliquait Le Devoir hier, l’écoquartier privé de Cité verte a décidé de convertir en condominiums tous les appartements locatifs qu’il prévoyait offrir dans la phase 1 du projet au printemps.
La décision découle du fait que les infrastructures vertes et subventionnées de Cité verte se trouvent à cheval entre le privé et le public, ce qui expose le promoteur à des résistances de la Régie du logement, de laquelle relèvent les appartements locatifs.
«Vous savez, l’immobilier, c’est très normé et il faut faire de la gymnastique pour attacher les ficelles du projet et livrer, explique M. Morency. Ma priorité, c’est de livrer maintenant la Cité verte.»
Le risque porte plus précisément sur le statut des infrastructures de réception des eaux de pluie situées en dessous des stationnements, lesquelles doivent être cédées à la Ville.
Étant donné la définition qu’a la Régie du logement de ce qu’est un «ensemble immobilier», le statut ambigu de ces infrastructures aurait pu entraîner des «délais» et une «demande d’approbation», poursuit-il. «Ce qui fait qu’avant que je puisse me mettre en location pour ne pas avoir de trouble, il faudrait que la cession soit finalisée et que je garde un bâtiment vacant pendant peut-être un an.»
La SSQ, assure M. Morency, aurait de loin préféré offrir des appartements locatifs — un investissement beaucoup plus intéressant, selon lui. Or, non seulement il lui a fallu retirer ses appartements de la phase 1, mais rien n’est assuré pour les phases subséquentes. Au minimum, ce quartier vert de 800 résidences inclura un immeuble de 35 places dédié au logement social et administré par l’Office municipal d’habitation.
M. Morency espère désormais que les projets d’écoquartiers sur lesquels la Ville de Québec travaille (D’Estimauville et Pointe-aux-Lièvres) pourront offrir davantage de mixité. «La Ville va voir quels ingrédients ça prend pour faire du locatif et avoir une plus grande mixité et elle va mettre les cadres réglementaires pour avoir une plus grande flexibilité.»
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