Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


RECENSEMENT 2006: Québec grandit, sa banlieue encore plus

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mars 2007 25 commentaires

Profil de Québec à partir du boulevard Hamel. Photo: Jean Cazes, 25 août 2006.

Source: Pierre-André Normandin, Le Soleil, 13 mars 2007.

L’étalement urbain s’accentue dans la région de Québec. Depuis 2001, la banlieue a connu une croissance deux fois plus grande que la ville centre, révèlent les données du recensement 2006 de Statistique Canada.

Si la région a suivi la croissance du reste de la province, c’est justement grâce aux municipalités en périphérie. La population de Québec a en effet crû de 3,1 %, contre 6,7 % dans sa banlieue immédiate.

« Les gens veulent de plus en plus avoir les avantages d’une vie à la campagne tout en étant à proximité de la ville », analyse Laurent Martel, démographe pour Statistique Canada. Les données du recensement 2006 semblent marquer une accélération du phénomène dans l’ensemble du pays.

Reste que l’étalement urbain dans la région de Québec est moins important qu’à Montréal. Les Montréalais représentent désormais à peine 44 % de leur région métropolitaine. À Québec, les citoyens de la ville centre comptent encore pour les deux tiers de leur région.

Aussi, cet article, de même que ce dossier sur le site de Statistique Canada.

Merci à Gérald Gobeil pour sa collaboration!

Voir aussi : Québec La cité.


25 commentaires

  1. Carol

    14 mars 2007 à 10 h 22

    « « Les gens veulent de plus en plus avoir les avantages d’une vie à la campagne tout en étant à proximité de la ville »,  »

    Cela est vrai seulement pour ceux qui vont habiter des endroits tel que Val-Bélair, Lac-St-Charles et Saint-Augustin, peut être le haut de Charlesbourg ?? Les autres endroits sont assez développés.

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  2. Patrick

    14 mars 2007 à 13 h 18

    C’est quoi ces conneries? Les citoyens de la ville centre comptent pour les 2/3 de la région!? Qui a fait ce calcul? On s’est basé sur des limites administratives plutot que sur des calculs de densité urbaine.

    Les deux seuls arrondissements qui ont une densité proprement urbaine sont « La Cité » et « Limoilou. » L’arrondissement de La Cité a 62 110 habitants. L’arrondissement Limoilou a 44 980 habitants. Cela donne environ 115 000 personnes (si on ajoute la partie est de Sillery).

    Les 600 000 autres personnes de la communauté urbaine vivent à 90% dans de l’étalement urbain. Il s’agit de developpements immobiliers de faible densité et un mode de vie centré sur la voiture, la pelouse, les abris tempo et le centre d’achats.

    Conclusion: seulement 20% des gens de Québec vivent en milieu urbain et non 66%. C’est bien moins qu’à Montréal. Cela explique pourquoi on a la mairesse Boucher et beaucoup de partisans de l’ADQ.

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  3. Pascal

    14 mars 2007 à 14 h 14

    Patrick, en effet, il faut préciser que c’est pas pour rien qu’il n’y a pas plus de monde qui vive dans « La Cité » et « Limoilou »

    Il y a pas de développement et c’est presque pleine capacité dans les habitations actuelles, le monde ont pas le choix d’aller ailleur.

    Densification svp !!

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  4. Sebastien

    14 mars 2007 à 14 h 18

    Patrick:

    Vous parlez des arrondissements; le texte parle de la Ville de Quebec c’est-a-dire de la ville depuis les fusions. Cela inclu Quebec, Beauport, Charlesbourg, Sainte-Foy etc. mais les ville de St-Augustin et Ancienne-Lorette ont defusionnes donc elles ne sont pas comptes dans le 491 000. La rive-sud (Levis: 130 000 en 2006) n’est pas incluse non plus.

    Desole pour les accents; clavier anglophone

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  5. Manu

    14 mars 2007 à 14 h 38

    Tous les chiffres présentées sont correct. Population de Québec (2006) : 491 142. Population de la région métropolitaine de recensement : 715 515. Une bonne partie de la différence se trouve d’ailleurs dans la ville de Lévis qui comporte elle quelques noyaux urbanisés.

    Il est quand même parfaitement légitime de s’objecter aux définitions utilisées par Statistique Canada. Il y en en effet même une partie du territoire de la ville de Québec qu’on pourrait difficilement qualifier d’autre chose que « rural ». C’est toutefois un tout autre débat. D’ailleurs, j’aimerais bien savoir, selon des « définitions alternatives », si les gens qui habitent des maisons unifamililes avec pelouse, grand terrain, et quelques SUV, aux environs du collège Mérici sont en milieu urbain ou non…

    D’ailleurs, à ce compte, on pourrait très bien dire que tout ce qui est en dehors des murs du vieux-québec ou du vieux-port est de l’étalement urbain, puisque c’était à l’origine de la campagne (ou de riches milieux humides détruits, comme Limoilou) qui a été grugée par l’expansion de la ville. Ces gens utilisaient d’ailleurs à l’époque le train, le tramway, la carriole, etc. plutôt que de faire tous leurs déplacement à pied comme le faisaient les « vrais de la ville ».

    C’est pour éviter ce genre de subjectivité que Statistiques Canada a des définitions claires à cet effet et que oui, on utilise les limites administratives.

    Ainsi, dans la plupart des parties du rapport, Statistiques Canada compare les régions métropolitaines et non métropolitaines, sauf en cas d’indication contraire, comme dans les cas où on compare les régions urbaines et rurales. Il ne s’agit pas d’une étude à propos du mode de vie des banlieusard vis-à-vis ceux qui habitent le centre-ville.

    Dans tous les cas, la banlieue fait soit partie de la région urbain ou de la région métropolitaine de recensement. À québec, les habitants de la plupart des banlieues sont officiellement des citoyens de la ville de Québec depuis les fusions (que ce soit celles de 2003 ou toutes les annexions depuis 100 ans), tout comme les centre d’achats un peu partout font partie intégrante de la ville de Québec. D’ailleurs, tout ce qui se trouve en « banlieue », autant les résidants que les commerces, sert de principale source de revenu pour la ville.

    Donc, pour revenir à l’étalement urbain, l’étude fait par ailleurs ressortir que les milieux ruraux à proximité des grand centres présentent une forte augmentation de population par rapport à celle de ces centres (qui ne subit non seulement une augmentation plus faible, mais parfois même une diminution de population).

    Dans le cas de Québec, on parle entre autres de forte croissance à Ste-Catherine-de-la-Jacques-Cartier, Shannon, St-Gabriel-de-Valcartier, Stoneham, Lac Beauport, Ste-Brigitte-de-Laval et Boischatel.

    À l’inverse, les secteurs plus centraux (grosso modo ceux situés le long des parcours 800/801 et 87) ont subi une décroisance de population à de nombreux endroits. Notons par ailleurs qu’une décroissance hypothétique de 5%, par exemple, à Limoilou, représente une grande baisse en population (nombre d’habitants) qu’une croissance hypothétique de 15% à Stoneham.

    Pour ces derniers paragraphes, je faisais référence à :

    http://www12.statcan.ca/francais/census06/analysis/popdwell/maps/pdfs/CMA_CT_maps/Quebec_f.pdf

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  6. Manu

    14 mars 2007 à 15 h 09

    J’aimerais ajouter que le commentaire de Patrick est quand même pertinent du fait qu’on ne peut pas vraiment comparer Montréal et Québec sur la base des nombres présentés. En fait, on peut, mais ça ne veut pas nécessairement dire quand chose en pratique.

    En effet, à Montréal, les gens d’Outremont ne font pas partie de la ville centre, tandis que ceux au bout de l’île, à 25km de là, en font partie. Autrement dit, le découpage administratif de Québec et Montréal (les municiaplités) et les portions plus ou moins urbanisées de son territoire ne sont pas les mêmes, ce qui rend la comparaison plutôt caduque.

    Reste par contre que l’étalement urbain pour chacune des villes prises indépendamment peut quand même se « mesurer » et se comparer entre différentes périodes (années) pour une même ville, plutôt que pour une même période dans différentes villes.

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  7. xavier

    14 mars 2007 à 16 h 00

    Toutes ces données sur l’étalement urabain portent à réfléchir…

    Il semble que ce n’est pas le mode d’occupation idéale du territoire et que des politiques musclées de densifications devraient être imaginées. On pourrait imaginer un système de prêts à la densification. Un peu comme un prêt étudiant, un montant sans intérêts pour une certaine période afin d’ajouter des unités de logements ou de condos. Ce serait encore plus pertinent si on visait systématiquement les quartier à 500m des métrobus mais peu denses (certains secteurs de Limoilou, de Saint-Sacrement, de Sainte-Foy, Charlesbourg et Beauport). Il me semble que c’est là qu’il y aurait les gains les plus importants à faire, plus qu’en rasant le centre-ville pour ériger des tours (comme certains suggèrent parfois).

    Par exemple, rajoutez un étage à un bungalow et un autre logement au sous-sol, vous venez de tripler la densité du lot! En plus, personne pour critiquer des édifices trop gros ou mal intégrés et ça destabilise moins. Le seul problème, c’est que j’ignore si les règlements de zonage permettent tout le temps la création de logements…

    Bref, c’est une idée comme ça, mais il va bien falloir s’attaquer à ce problème un jour surtout quand je vois mes grand-parents habiter seuls dans leur maison de la première couronne où ils pourraient être 6. Bref, le veillissement va continuer de changer encore plus le portrait de ces vielles banlieues, de les dépleuper un peu plus.

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  8. Sébastien

    14 mars 2007 à 21 h 13

    Cette étude est complètement à côté de la track!

    Une étude représentative aurait recensé UNIQUEMENT les gens qui habitent à l’intérieur du périmètre d’urbanisation du PDAD ou du schéma d’aménagement, ainsi que le périmètre d’urbanisation de Lévis. Incluant bien sûr L’Ancienne-Lorette et Saint-Aug.! Tout ce qui est à l’extérieur doit être considéré comme des populations vivant en milieu rural!

    Autre problème qui favorise l’étalement urbain, et c’est un peu paradoxal, la réglementation et les objectifs de planification de Québec ont été resserrés, entre autre pour consolider et DENSIFIER les secteurs construits… Ce qui est très bien ainsi. Or plusieurs promoteurs décident d’aller développer à Ste-Brigitte, Boischatel, Stoneham, car les règles y sont moins strictes. Malheureusement.

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  9. olivier

    14 mars 2007 à 23 h 15

    Patrick, vite, il faut bruler les pelouses et détruire les abris tempo!!! Autant de préjugé ferait passer quelqu’un d’autre pour un pseudo intello, mais pas toi!

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  10. Gibraltar

    14 mars 2007 à 23 h 28

    Au moins, tout ceci démontre qu’il y a place à Québec pour beaucoup de densification urbaine. Il faut perpetrer et favoriser désormais cette optique pour l’urbanisme de la ville.

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  11. Sébastien

    14 mars 2007 à 23 h 31

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  12. xavier

    14 mars 2007 à 23 h 56

    merci pour le lien, mais c’est pas réjouissant.

    Il semble plus que c’est une mesure dans le genre des aires protégées provinciales, mais pour le Québec, ça n’a pas vraiment d’incidence, il y a déjà la loi sur la protection du territoire agricole qui empêche théoriquement les développements en milieu rural. Le problème, ce sont les terrains qui déjà avant la loi étaient dédiés à la construction résidentielle. En clair, sur le territoire de la ville de Québec, il n’existe plus vraiment de territoires agricoles (zonés comme tel), bref, on peut construire à peu près partout (même des fois en zone innondable et dans des marais si on veut être cynique).

    Mais, ce qui est certain, c’est qu’une annonce comme ça n’a pas d’incidence sur la ville déjà construite et sa densification (seul moyen de combattre l’étalement si la population continue à croître). Bref, une mesure de notre ami Stephen qui engage à rien et qui ne donnera rien (au Québec en tout cas, j’ignore les mécanismes de protection des terres agricoles ailleurs)!

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  13. brem

    15 mars 2007 à 04 h 28

    C’est pas que les gens veulent une vie a la campagne, c’est que le prix des maisons en ville est démesuré par rapport à la campagne :)

    J’en sait qque chose. Prix des terrains en ville sont le double de la campagne.

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  14. Patrick

    15 mars 2007 à 13 h 27

    Les terrains coûtent effectivement le double en ville mais n’oublions pas de comptabiliser les heures perdus dans le trafic, l’essence, une voiture (obligatoire en campagne), une tondeuse, un abri tempo, etc.

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  15. Benoît

    15 mars 2007 à 14 h 29

    ^
    … sans compter le coût pour déneiger des rues privées, la taxe à l’éloignement pour lutter contre l’étalement urbain, etc. (je sais, je rêve, mais la vie de campagne près de la ville devrait avoir un prix).

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  16. Manu

    16 mars 2007 à 10 h 23

    C’est vrai… il faudrait que les gens des campagnes autour des villes cessent de voyager en ville en voiture et tout… comme ça il n’y aurait plus aucun marchand au Vieux-Port et aucun produit local dans nos épiceries. Ils pourraient aussi arrêter d’aller sur St-Joseph, St-Jean, la Grande-Allée, etc. question de voir combien de commerces, tant chéris par les résidents locaux qui y voient le symbole de la résistance aux grande surfaces banlieusardes, peuvent survivre avec seulement ces résidents, des travailleurs le jour, et quelques touristes.

    Évidemment, je « cynise » un peu là, mais il ne faudrait quand même pas que les gens en ville s’imaginent plus vertueux que les autres. Ce sujet a déjà été abordé dans d’autres billets, mais c’est assez déplorable de voir des gens habitants probablement les quartiers centreaux démoniser tout ce qu’il y a autour (en fait, j’ai l’impression que moins quelque chose est accessible à ces gens, plus ils se doivent de le démoniser… juste une impression)

    Et si le lobby du pétrole s’effaçait pour favoriser le développement de technologies non-polluantes et pratiques (c’est ce qui manque encore, l’aspect pratique) pour l’automobile, sur quel clou pourraient alors taper les « vertueux- urbains »?

    Pour ceux qui vivent dans de vieux logement (plus de 30 ans), seraient-ils prêts à voir leur loyer augmenter de 50$ par mois pour couvrir les « améliorations locatives » faites à leur appartement en convertissant le chauffage au mazout par du chauffage électrique (ces locataires sont parmi les pire pollueurs de la ville, surtout dans les très vieux appartements mal isolés).

    Pour les autres qui veulent densifier le centre-ville (et qui ne vivent pas déjà dans St-Roch qui est présentement en transformation), seraient-ils prêt à ce que ça se fasse dans LEUR quartier? Ceux de St-Jean-Baptiste disent qu’on devrait densifier Limoilou, et inversement… pas dans ma cour! Il n’y a pas que les banlieusards qui soient bons là-dedans!

    Qu’on le veuille ou non, dans la situation actuelle, le centre-ville de Québec dépend de sa banlieue beaucoup plus que l’inverse. Et tant que les gens « autour » ne décideront pas en masse de vivre « au centre », ça demeurera ainsi. Et lorsqu’ils le feront, cela fera évidemment grimper le prix des terrains et des habitations en ville, accroissant l’écart existant, ce qui encouragera plutôt les gens à s’établir en dehors de la ville comme c’est le cas présentement. Bref, c’est un question d’équilibre de l’offre et de la demande.

    Toute politique contraiggnante à cet égard, comme un moratoire sur le développement domiciliaire sur les banlieues du territoire de la ville de Québec, a des effets bénéfiques (s’attarder au tissu urbain et aux services existants) et pervers (étalement urbain accentué car les gens s’établissent hors du territoire de la ville), ce qui revient droit au sujet de ce billet.

    Ce n’est pas à coup de comparaison de modes de vie et de prétention vertueuses d’hypocrites qu’on va arriver à quelque chose de constructif.

    Le centre-ville est aussi « dense » qu’avant si on regarde du côté des ménages. Il n’y a en effet pas moins de logements (au sens large, incluant maisons et tout) qu’il y a 40 ans. Il y en a même proablement plus. Il y a simplement moins de gens par logement. Ainsi, la densité de population a diminué dans les secteurs centraux, mais la densité des ménages est demeurée inchangée. Les banlieues de première couronne subissent le même sort en ce moment. Le dernier commentaire de xavier le mentionnait et suggérait même une intéressante piste de solution.

    Les quartiers « populaires » en ville seraient sûrement plus dense si des familles de 6 personnes vivaient dans le même 4 1/2…. mais comme les gens aujourd’hui n’ont pas envie de vivre si entassés et qu’ils ont les moyens de vivre autrement, c’est ce qu’ils font. D’ailleurs, même en améliorant le transport en commun ou en implantant un tramway, on n’aura pas plus de logements, dont pas plus de gens (sauf pour les cas où, question de sous, on décide par exemple de convertir le salon en chambre pour avoir un coloc de plus…).

    La population de Québec n’augmentera que très peu, semble-t-il, au cours des prochains 30 ans. Le nombre de ménage augmentera (toujours « semble-t-il ») d’au moins 10%. Considérant qu’il doit y avior environ 200 000 ménages à Québec (très approximativement), ça veut dire qu’on doit construire au moins 20 000 unités d’habitation d’ici 30 ans (dur à croire, mais bon…). Il va bien falloir les mettre quelque part! donc si mon raisonnement est bon, c’est qu’on n’est pas prêt de s’en sortir…

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  17. Jeff

    16 mars 2007 à 19 h 23

    Il n’y a rien de biaisé ou de faux dans ces données. C’est seulement de la statistique. Statistique Canada définie le périmètre d’une « région métropolitaine de recencement » en tenant compte de la proportion de résidents qui vont travailler vers le centre. Ça n’a rien à voir avec le PDAP ou une autre entité reconnue par la ville ou l’agglomération. C’est une entité « statistique » qui se réfère à la réalité des interactions.

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  18. Carol

    16 mars 2007 à 20 h 06

    « Les terrains coûtent effectivement le double en ville mais n’oublions pas de comptabiliser les heures perdus dans le trafic, l’essence, une voiture (obligatoire en campagne), une tondeuse, un abri tempo, etc.  »

    Cou-donc as tu une fixation sur les abris tempo ??? hi h i hi !

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  19. Patrick

    17 mars 2007 à 11 h 16

    Pour répondre à Manu–je n’habite pas en ville pour être plus vertueux. J’y habite parce que j’aime me promener à pied, l’animation urbaine, les couches d’histoire et d’architecture et la diversité commerciale. Je trouve la banlieue en grande partie architecturalement moche et anonyme. Je comprends que certaines personnes apprécient la tranquilité, l’espace et les grandes maisons, mais moi j’aime bien le cocooning d’un minuscule appartement chargé. Je ne souhaite pas imposer mon mode de vie sur d’autres et je ne le trouve pas supérieur. Je souhaite plutôt des liens plus respectueux entre la banlieue et la ville, comme on en voit à Boston, Édimbourg, Strasbourg, Portland, etc.

    Le but premier de l’amélioration du transport en commun n’est pas de densifier. C’est plutôt d’augmenter la qualité de vie dans les quartiers centraux. Les gens de la banlieue auraient des alternatives viables à la voiture, ce qui réduirait la congestion automobile, augmenterait la qualité de l’air et permettrait la mise en valeur du centre par des élargissements de trottoirs, des plantations d’arbres, la création de rues pietonnes. Même avec des voitures non-polluantes, le problèeme de la congestion automobile demeure. Ça rendrait envisageable la démolition de structures lourdes et couteuses comme l’ensemble des bretelles de l’autoroute Dufferin-Montmorency, la récupération de terrains de stationnement moches, puis le rétrecissement de certaines voies. Cela aurait donc l’effet de permettre la construction de nouveaux logements sur ces terrains récupérés et de densifier davantage les quartiers centraux, amenant une plus grande animation et diversité commerciale, augmenter l’offre en même temps que la demande. Bref, ça serait un avantage à la fois pour les gens de la banlieue qui souhaitent aller en ville que pour les citadins. Puis cela aiderait sans doûte une industrie importante à Québec–le tourisme–car ce n’est pas en cérant des musées de l’érable qu’on va attirer les touristes, c’est en créant une ville agréable, animée et authentique.

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  20. jaco

    17 mars 2007 à 13 h 49

    Ceux qui ont des réserves vis-a-vis l’approche : « le tramway et seulement le tramway » c’est a dire La Grande solution a tous les problemes, c’est qu’eux le percoivent plutot dans un rôle COMPLÉMENTAIRE.
    (ils ne sont pas contre, mais…)

    J’ai de la misere a saisir la pertinence de ce
    mantra répété 400fois:
     » Le tramway , nous le voulons et nous l’aurons!  »
    (ou : »seulement le tram et rien d’autre »)
    Ce qui est bizarre par ex., c’est que Patrick dit:

    « C’est en créant une ville agréable, animée et authentique qu’on va attirer des gens… »
    Car on pourrait reprendre la phrase autrement:
    « C’est en créant une ville agréable, animée et authentique qu’on va attirer les gens…PAS EN CRÉANT UN TRAMWAY!

    le tramway (ou autre TEC) est COMPLÉMENTAIRE a « Créer une ville agréable, animé et authentique en tout premier lieu. »

    Donc pour moi , ca prend une approche « intégré » sinon je décroche… (de l’idéal tramway) car mon idéal n’est pas le tramway mais la cité.

    ps: pour ceux que répugnent les approches trop théoriques, je simplifierai ici: « Si tu mets 100 millions pour le tram, prévois $100 millions pour la revitalisation. (kif-kif)
    ( je préfere de beaucoup un quartier revitalisé sans tram. qu’un quartier repoussant avec tram)
    Le tram doit servir a aller quelque part; pas juste a se balader sans jamais débarquer!
    A un moment donné , il faut débarquer du tram, on ne peut rester toujours a l’intérieur!

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  21. Jp-Duval

    17 mars 2007 à 15 h 51

    Judicieuse remarque monsieur Jaco!!!

    Et oui n’oubliez pas ma théorie…..C’est le besoin qui crée le service et non le service qui créera le besoin!!!

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  22. Manu

    17 mars 2007 à 23 h 51

    Sans égard à mes valeurs personnelles, lorsqu’on sous-entend une « vertue » ou des préjugés dans le sujet général ville v/s banlieue (qui revient souvent sur QU sous différents angles), j’ai l’habitude de jouer à l’avocat du diable, d’un côté comme de l’autre (généralement c’est la banlieue qui se fait « attaquer »). Mais en ce moment, j’apprécie le commentaire de Patrick qui est, selon moi, plus réfléchi et posé que bien d’autres commentaires qu’on retrouve sur QU à ce sujet.

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  23. Carol

    18 mars 2007 à 10 h 34

    « Sans égard à mes valeurs personnelles, lorsqu’on sous-entend une « vertue » ou des préjugés dans le sujet général ville v/s banlieue (qui revient souvent sur QU sous différents angles) »

    Je citerais ce que Marie-Odile Trépanier, directrice de l’Institut d’urbanisme de la Faculté de l’aménagement à l’Université de Montréal, a déjà souligné :

    «  » Ce qui me paraît le plus problématique chez nous, c’est qu’on est encore dans un débat très polarisé : la méchante banlieue opposée au bon centre-ville. La vérité, c’est que la banlieue est extrêmement diversifiée comme les quartiers centraux. Il faut plutôt intervenir de façon fine. »

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  24. jaco

    18 mars 2007 à 22 h 14

    … »Et oui n’oubliez pas ma théorie…..C’est le besoin qui crée le service et non le service qui créera le besoin!!! » (J,P.Duval)

    je ne l’oublie pas; dans un de mes commentaires j’ai même fait référence a « LA THÉORIE DUVALIENNE » :-)

    « …Ce qui me paraît le plus problématique chez nous, c’est qu’on est encore dans un débat très polarisé : la méchante banlieue opposée au bon centre-ville. » (carol)
    Pour des raisons de commodité on pourrait dire que
    l’énoncé de « la méchante banlieu  » est un courant de gauche
    Mais il ne faut pas oublier un nouveau courant a la mode actuellement qui dit l’inverse: « le méchant centre-ville » pédant élitiste,plein d’immigrants et d’homosexuels, amateur de musés…etc etc etc ou ne demeure pas le vrai monde » (A la radio , on peut entendre ce nouveau courant)

    C’est un courant qui affecte autant Montréal que Québec; Richard Martineau parle de la couronne Montréalaise qui se situe au-dela de la banlieu et qui serait en rébellion contre le « centre »

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  25. Patrice

    4 décembre 2007 à 20 h 44

    Effectivement, comme citoyen de la grande région de Québec, nous devons se poser des questions concernant l’étalement urbain. Il y a cependant plusieurs causes à ceci, dont la principale est le coût d’une propriété. Mais il y a aussi une situation qu’on ne mentionne pas souvent.
    J’ai été élevé dans le quartier Montcalm (rues Fraser et Belvédère) où il était courant que des familles vivent, en location, dans de grands appartements (6½, 7½, 8½). Des familles de la classe moyenne, plutôt confortables sans être nécessairement riches. Dans le « bloc » où j’habitait, sur 8 grands 7½, il y avait 6 familles (d’un à trois enfants) qui occupaient un logement. Et c’était pareil à côté.
    Il y a quelque temps, je me suis baladé à pieds dans le quartier de mon enfance. Et la chose qui m’a le plus frappé, c’est qu’il n’y a pratiquement plus d’enfants. C’était… désert.
    Pour un jeune couple de 25-30 ans, qui ont un premier bébé, qui veulent se choisir un coin pour vivre, vont-ils choisir un endroit où régnent les condominiums (et la spéculation qui vient avec), sans famille (ou pratiquement plus), les boutiques de produits de luxe (c’est chouette pour le week-end une épicerie fine mais pour le souper du mardi, c’est pas très économique), où vivent en grand nombre des célibataires, des personnes âgées, des couples sans enfants, etc ou opter pour une banlieue remplie de familles?
    C’est dommage car j’ai vécu mon enfance dans un superbe quartier, assez densément peuplé mais très convivial, où régnait un tissu social très varié, près des Plaines, etc. mais j’ai choisi Cap Rouge pour élever ma marmaille (qui est quand même une chouette banlieue, avouons-le…). Les familles ont pratiquement quitté le Vieux-Québec (impossible d’acheter là quelque chose à prix raisonnable), la même chose se passe à Montcalm. J’ai bien peur que St-Jean-Baptiste et Limoilou suivront.
    Malheureusement…

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