Source : Pierre-André Normandin, Le Soleil, 29 mars 2011
Obtenir un statut patrimonial ne protège pas un édifice de la démolition, même quand son propriétaire est le gouvernement fédéral. Inscrite depuis 1999 au répertoire fédéral des édifices à valeur patrimoniale, la Gare maritime Champlain sera démolie début 2012 pour libérer de l’espace pour le port de Québec.
Le complexe conçu par l’architecte Gaston Amyot a été inauguré en 1959 pour servir de porte d’entrée pour des millions d’immigrants au Canada. Avec le développement de l’aviation et la chute du transport maritime de passagers, le bâtiment a changé de vocation au début des années 70 pour servir d’édifice de bureaux.
29 mars 2011 à 23 h 20
Il faut pas capoter, on ne parle pas d’un bel édifice.
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29 mars 2011 à 23 h 32
Effectivement, ce statut patrimonial me semble un peu exagéré. Cet édifice a peut-être une valeur symbolique, mais son aspect d’édifice militaire des années 50 n’est franchement pas attrayant.
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29 mars 2011 à 23 h 51
C’est supposé être beau. Peut-être que si on rénovait… (j’ai des doutes)
Ce que je trouve le plus bizarre c’est cette histoire de résistance aux tremblements de terre. La manière que je comprend ça c’est que si la bâtisse risque de s’écrouler lors d’un tremblement de terre, on doit la détruire tout de suite. Je me dis qu’on pourrait faire simple, détruire tout les édifices qui n’ont pas été construit pour résister aux tremblements de terre. Inutile de faire des analyses d’architecture. On pourrait raser le Vieux-Québec et construire un Burj Khalifa à la place. Ce serait bien non?
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30 mars 2011 à 00 h 12
Valeur patrimoniale ou architecturale … On en parlait récemment pour l’édifice Pollack sur Grande-Allée.
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