Yves Therrien
Le Soleil
(Québec) À son ouverture le 11 novembre 1961, Place Laurier était le premier centre commercial couvert au Québec avec 50 magasins. On disait même que c’était le plus grand au monde à cette époque. Il est encore le plus grand centre commercial dans l’Est du Canada. Depuis, d’autres centres commerciaux plus grands encore ont vu le jour en Amérique du Nord
* Avec 20% de sa clientèle qui vient au centre commercial par les transports en commun, Pierre Léveillé (d.g. Laurier) soutient que le tramway doit passer par le secteur des centres commerciaux. C’est le moyen le plus sûr de garantir la croissance des commerces, car les nouvelles normes de construction des édifices publics comportent moins d’espace de stationnement. Dans le secteur, plusieurs projets seront mis en chantier et le transport en commun devra faire partie du paysage. Pour lui, le futur tramway ne peut pas passer trop loin de Laurier. De même, il estime que la direction du centre comercial et les autorités municipales devront s’asseoir de nouveau face à face et reprendre le boulot pour régler la question des passerelles pour piétons entre Laurier, Place de la Cité, et Place Ste-Foy. C’est une question de sécurité qui doit revenir au haut de la liste des priorités (Le Soleil, Yves Therrien)
30 mars 2011 à 19 h 36
Ce serait une bonne chose une passerelle. Mais moi je me demande si ce ne serait pas possible de creuser le chemin pour le faire passer en dessous la traverse plutôt que ce soit la traverse qui passe au dessus. Ça impliquerait moins de transformations au niveaux des bâtiments.
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31 mars 2011 à 09 h 18
Je vois pas le jour où on va pouvoir utiliser une passerelle entre Place Laurier, Place de la Cité et/ou Place Sainte-Foy, du moins tant que les 3 centres d’achats vont continuer de ne pas voir plus loin que le bout de leur nez, et de voir ces passerelles comme une menace…
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31 mars 2011 à 19 h 04
Christian vous faites une affirmation mal fondée car Place Laurier et Place de la Cité ont été poursuivi à la cour supérieure pour avoir recruté des locataires avec la promesse d’une passerelle qui n’est pas venu et qui devait augmenter leur achalandage. D’ailleurs les deux centres ont aménagé leur entrées en fonction d’une passerelle et avaient signé une entente avec la ville de Ste-Foy à la fin des années 90 qui n’a pas été respectée par la mairesse de l’époque qui a préféré distribuer 5 millions de surplus en 2000 au lieu de faire les passerelles dont sa participation était de deux millions. La prtie au dessus de la voie publique est de responsabilité publique et donc municipale. On peut bien promettre des tramways de 1,5 milliard et ne pas encore réaliser deux passerelels d’uin million et demi chaque pour augnementer la sécurité des piétons.
C’est drôle à St-Paul-Minneapolis et à Calgary il y en a des légions. Pour le farceur qui parle de tunnel souterrain, je vaius lui envoyer la facture entre une passerelle et un tunnel, il naçva comprendre que c’est trop dispendieux.
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30 mars 2011 à 20 h 59
20% des clients sont en transport en commun? Une vraie aubaine pour les commerçants qui n’ont pas besoin d’offrir de stationnement à cette clientèle ;)
D’ailleurs, le stationnement à Laurier, Place de la Cité et Place Ste-Foy doit devenir de plus en plus un casse-tête. Avec toutes les nouvelles constructions et les hausses des prix de stationnements à l’université, il doit y avoir de plus en plus de gens intéressés à « squatter » les places gratuites!
Je n’aurais pas de difficulté à croire que d’ici quelques années, un système sera implanter pour mieux gérer les allers et venues. Mais ce jour-là, la compétition des power center se fera ressentir. En fait, Laurier commence à goûter aux mêmes problèmes que le centre-ville!
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30 mars 2011 à 23 h 55
C’est pour ça que j’évite de façon générale de magasiner la fin de semaine, peu importe l’endroit. Il est souvent difficile de trouver un stationnement à Ste-Foy. Aux galeries, il est très facile d’entrer et de se trouver un stationnement la fin de semaine, mais il est parfois très difficile d’en sortir (ça m’a déjà pris plus de 30 minutes sortir).
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31 mars 2011 à 10 h 53
Je trouve Les galleries plus compliqués pour sortir, en effet.
À place Laurier, le plus simple est souvent le stationnement à étage du côté du Future-Shop. Il y a toujours de la place.
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31 mars 2011 à 19 h 10
Francis L vous oubliez le CHUQ dans la gang de squatters. Voilà plus on bâti, plus le stationnement devient problème. Le Tramway ne réglera que marginalement ce problème car il est supporté par ceux qui n’ont pas d’autos en majorité.
Maintenant pour le tramway, je suis contre mais si on décide d,aller de l’avant, je préfère un genre comme le Monométro de Londres. Le monorail aérien est moins coûteux à construire (pour Québec une économie de 600 millions) et à faire fonctionner car totalement automatisé.
http://www.youtube.com/watch?v=EOQyFYXQSEQ
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31 mars 2011 à 20 h 15
« Le Tramway ne réglera que marginalement ce problème, car il est supporté par ceux qui n’ont pas d’autos en majorité. »
Pardon, mais c’est absolument faux. On peut parfaitement posséder une automobile et prendre le transport en commun : les deux se complètent très bien. Auto pour les longs déplacements, TEC lorsqu’on reste dans la ville.
Je possède une auto, mais probablement que si la ville avait construit un tramway, je n’en aurais pas acheté. Alors, voici comment le tramway peut réduire le trafic automobile.
Évidemment, le seul tramway n’est pas suffisant : il faut aussi améliorer le transport en périphérie. Et les retombées ne seront pas instantanées. Mais à long terme, c’est la solution la plus viable.
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31 mars 2011 à 08 h 16
Justement, monsieur Léveillée, directeur général de Laurier, résume très bien l’idiosyncrasie du RTC et de ses entités passées : les commerces dictent où passe le transport en commun. Là où les utilisateurs sont consultés, là où de véritables études sont menées, là où les intérêts des usagers sont la raison d’être du système, on trouve des autobus utiles et fonctionnels.
Québec est un ramassis de villages fusionnés (j’ai vécu les fusions et annexions depuis les années soixante) où les politiciens et les chambres de commerce mènent un dictat. Si un trajet est rentable pour la population, il ne sera jamais en fonction. L’aimant est dans la poche de propriétaires terriens et de politiciens/lobbyistes.
Je mets au défi tous ces gens de prouver le contraire à la population. Pas seulement en mots; en trajets!
Tuxdequébec
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31 mars 2011 à 11 h 35
«les commerces dictent où passe le transport en commun. Là où les utilisateurs sont consultés, là où de véritables études sont menées, là où les intérêts des usagers sont la raison d’être du système, on trouve des autobus utiles et fonctionnels.»
Monsieur Tux, je ne comprends pas trop vos propos. Vous dites que les trajets d’autobus du rtc sont inutiles et non fonctionnels car ils sont dictés par les commerces.
Voyons voir… les trajets 800-801 sont les plus utilisés. Ils traversent des quartiers commerciaux et résidentiels, sont extrêmement utiles et desservent très bien leurs secteurs assignés. En quoi voudriez-vous les voir modifier?
Les très nombreux trajets express partent le matin des secteurs résidentiels pour aller vers les différents pôles d’emploi de la ville. Ça me semble aussi vraiment utile et fonctionnel. C’est certain que dans un monde meilleur, ces trajets seraient régulier, toute la journée mais avec la faible densité de la population dans notre ville, et le fait que certain quartier sont de véritables cités dortoir, c’est illusoire.
Bien-sûr que les commerces souhaitent être reliés par le transport en commun… mais les citoyens aussi. Vous êtes peut-être un adepte de la simplicité volontaire ou faite tous vos achats à pied (bravo!) mais pour la plupart du monde ce n’est pas possible et avoir les commerces reliés est des plus utiles.
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31 mars 2011 à 16 h 50
Il fut un temps où on racontait que Place Laurier (aujourd’hui Laurier Québec) versait une subvention au RTC pour que ce service de transport en commun n’offre pas de lien direct vers les Galeries de la Capitale pour toute la clientèle de Québec-Ste-Foy, Sillery. Jamais su si c’était vrai. Mais force est de constater que le RTC n’amène toujours pas en ligne direct les clients vers les Galeries. Et que les Métrobus se vident presque lorsqu’arrivés à Laurier Québec.
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31 mars 2011 à 16 h 59
Il me semble qu’il y des autobus qui font le lien. Il y a même une nouvelle métrobus qui débutera cette année (je crois). Sans parler de Place fleur de Lys avec la 802 et l’ancienne 12. L’explication est probablement ailleurs.
Place Laurier est beaucoup plus proche du cœur traditionnel de la ville de Québec, près de secteur densifiés, plus près du fleuve, près de l’université Laval dont les étudiants sont un pourcentage important des utilisateur de transport en commun à Québec. Il me semble que ça explique amplement la raison pour laquelle ce centre commercial est mieux couvert par le TEC que ses concurrents.
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31 mars 2011 à 15 h 12
On a affaire à tout un problème « idiosyncrasique »…
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31 mars 2011 à 16 h 03
Ouais on pourrait se contenter de souhaiter un bon 50 ième à Laurier.
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31 mars 2011 à 19 h 16
Je salue les 50 ans de Place Laurier. Je me rappelle que ma tante opérait l’un des premiers commerces au deuxième étage tout juste à l’arrivée en haut de l’escalateur qui existe toujours. Ca me rappelle des souvenirs du commerce « Grâce prénatal »…
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1er avril 2011 à 18 h 02
Au début, dans le village normand, des oiseaux étaient entrés et avaient élu domicile et se promenaient librement entre les « maisons ».
Il y eut un temps deux épiceries Dominion à Place Laurier, les 807 et 814 (numéros donnés aux épiceries par Dominion). Le 807 était situé où se trouve Zellers maintenant. J’ai travaillé dans les deux Dominion. Madame Jean-Jacques Bertrand, épouse du Premier ministre de l’époque venait en limousine faire son Dominion (au 814) et son chauffeur stationnait à un endroit interdit (où se trouve maintenant le corridor qui mène à Place de la Cité au deuxième étage).
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