Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des vélos Bixi à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 13 avril 2011 33 commentaires

MONTRÉAL, le 13 avril 2011 – Monsieur Roger Plamondon, président du conseil d’administration de Société de vélo en libre-service (‘’SVLS’’), a annoncé hier après-midi qu’une station de vélo en libre-service sera disponible dès le 1er juin 2011 à l’Hôtel Le Germain-Dominion du Vieux-Québec; une grande première dans la ville et dans le domaine hôtelier!

La station, qui comprendra 11 vélos et 11 points d’ancrage, permettra aux clients de l’hôtel ainsi qu’au public de profiter du système de location de vélo du 1er juin au 3La SVLS est l’organisation derrière la conception, le développement et l’exploitation du premier système de vélos en libre-service d’envergure en Amérique du Nord, le BIXI. Voué à devenir un complément pour les transports en commun, ce service permet aux citoyens d’emprunter un vélo d’une station, d’effectuer leurs déplacements et de rapporter le vélo à n’importe quelle autre station du réseau.

SVLS offre un système de vélo en libre-service à la fine pointe de la technologie sur trois continents, à des campus privés et des villes, telles que Londres (Royaume-Uni), Melbourne (Australie), Minneapolis, Washington et Arlington (É.-U.). SVLS offre également des solutions concrètes en matière de transport alternatif, des services-conseils, techniques et opérationnels.

Source: Jean Brouillard Communication

Percée timide du Bixi à Québec Le Soleil (Pierre-André Normandin)

Tout sur le Bixi Wikipedia

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Commercial, Vélo.


33 commentaires

  1. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    13 avril 2011 à 14 h 37

    Génial ! J’espère que cette première station va en amener d’autre. Et ça tombe à point avec la piste cyclable temporaire qui sera aménagé cet été.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    13 avril 2011 à 14 h 42

    J’adorerais la mise en place d’un tel système dans les zones en haute densité de Québec. Je n’ai aucun doute que ça serait très populaire et ce serait une alternative de plus à l’automobile.

    J’imagine très bien l’utiliser pour partir de chez moi, dans Saint-Roch, afin de me rendre à la traverse Québec-Lévis.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. Charles

    13 avril 2011 à 17 h 27

    En espérant seulement que les animateurs de Québec ne se lancent pas en campagne contre. Je ne suis pas sûr si les habitants de Québec sont prêts à une telle révolution.

    Ce serait malheureux qu’un génie, au volant de son F-250, tasse le cycliste-touriste en lui criant au passage «va t’acheter un char, maudit crotté…»

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Louis M.

    13 avril 2011 à 17 h 45

    Un seul lieu d’ancrage, donc des vélos pour les touristes et non un système de vélo en libre-service au sens propre où on l’entend. Déjà si différents hôtels emboîtaient le pas. Si au moins ce geste venant du privé peut envoyer un signal fort comme quoi il est temps d’avoir à Québec un système comparable à Montréal, Paris, Lyon, et j’en passe.

    Mais bon, vaut mieux voir plus de vélo que pas du tout. On est sur la bonne voie!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. François P.

    13 avril 2011 à 19 h 28

    J’ai donné une entrevue aujourd’hui sur cette question. J’ai tenu des propos très semblables à ceux de Goldoche. En effet, je préfère que la Ville investisse 2M$ par année pour améliorer notre réseau cyclable plutôt que de rajouter le BIXI. Une entreprise privée peut louer des vélos. Il en existe déjà une qui offre ces services près du Vieux-Port.

    François Picard

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Louis M.

      13 avril 2011 à 20 h 16

      La location des vélos, comme le proposent certaines boutiques dans le Vieux-Port, est un service pour les touristes, cela n’a rien à voir avec un service de vélos libre-service qui consiste à pouvoir prendre un vélo où l’on veut, quand on le veut.

      De plus, l’implantation de ce service à Montréal, comme dans toutes les autres villes qui ont un service comparable, a permis de changer l’image de la pratique du cyclisme utilitaire, qui, disons-le, en a bien besoin ici, ainsi que d’augmenter la part modale du vélo de façon importante. Cette augmentation permet après coup de justifier et légitimer plus facilement des investissements dans le réseau cyclable. Il serait contre-productif de fermer la porte à un tel service alors que celui-ci va dans le même sens que les objectifs que s’est donné la Ville de Québec.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      13 avril 2011 à 22 h 55

      Et pourquoi ne pas investir 2M$ pour développer le réseau cyclable ET investir 2M$ dans le BIXI ?

      On vient d’investir 250M$ pour un échangeur, 400$M pour élargir une autoroute, et bientôt 1000 M$ pour la tête des ponts. Ne me dites pas qu’on est à 2M$ près?

      Évidemment, le réseau routier est bien plus utilisé que le réseau cyclable. Mais 4M$ pour desservir le centre-ville jusqu’à Laurier, je crois que la proportion par « têtes de pipe » est bien meilleure!

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Accès transports viables

      14 avril 2011 à 09 h 18

      Attention, il est certain que la ville doit investir aussi dans le réseau cyclable et pas seulement dans un service de vélo en libre-service. Mais 2M$ de dollars par an sur le réseau cyclable (s’il sont vraiment investis, ce qui n’a pas nécessairement été le cas au cours des dernières années) ce n’est pas assez pour faire de Québec une ville de la mobilité durable.

      Rappelons seulement que le PDRC de 2008 prévoyait des investissements moyens de 4M$ par an! Et aussi des études pour l’implantation d’un système de vélo en libre service!!! Pourquoi tant de frilosité?

      Pour changer les comportement, il va falloir des gestes forts. Et en effet, il faut sortir de la logique du vélo de loisir! Il est peu probable qu’un citoyen qui doive aller faire une course à D’Estimauville aille louer un vélo pour une heure dans le Vieux-Port, ça ne marche simplement pas. Il faut comprendre que le vélo peut et doit être utilitaire!

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  6. François P.

    13 avril 2011 à 19 h 31

    Il me semble avoir vu que le BIXI avait coûté presque 40M$ aux Montréalais en 2010. Si quelqu’un peut valider cette information…

    François Picard

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

      13 avril 2011 à 19 h 38

       ou annuler
    • Louis M.

      13 avril 2011 à 20 h 31

      33 millions de prêts de Stationnement de Montréal lors de son lancement. Prêt qui commencera à être remboursé dès cette année avec les profits retirés dès cette année.

      Le cas de Montréal est spécial. Ils ont créé le système et les vélos de toutes pièces (dans tous les sens; il y a vraiment des pièces de vélo uniques au BIXI). La majorité des autres villes qui ont un service comparable l’on soit acheté à la Société de vélo en libre-service (BIXI), soit conclue une entente avec une entreprise privée, JC Décault par exemple qui a droit à des espaces de publicité dans la ville et doit en contre-partie gérer le système. D’autres façons de faire existent. Copenhague depuis longtemps offre des vélos partout en ville de façon gratuite et est financée par les publicités sur les vélos.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • julien

      13 avril 2011 à 22 h 35

      Article intéressant qui parle de l’implantation à Toronto et qui indique certains coûts:
      http://www.radio-canada.ca/regions/Montreal/2010/05/06/004-Bixi_bilan2009_previsions2010.shtml

      Extraits:
      « Toronto va garantir un prêt de 4,8 millions de dollars pour démarrer le système en mai 2011, et le seuil de vandalisme a été fixé à 6 %. » (Le surplus de vandalisme est assumé par la ville)

      « C’est sur le seuil de revenu annuel minimum que les négociations achoppent. Bixi veut que Toronto garantisse les revenus annuels pour les cinq premières années, soit en achetant à l’avance des abonnements pour ses citoyens, soit par le biais de commandites. M. Plamondon indique que Boston, par exemple, a recueilli 2,5 millions de dollars en commandites. »

      Donc, je comprends la ville d’être prudente là-dedans. Théoriquement, le Bixi pourrait être gratuit pour la ville :Si peu de vandalisme, grosse utilisation de la population et commandites privées). Mais, on pourrait aussi se retrouver avec une jolie facture à la fin de l’année.

      Et, si la ville investit beaucoup la-dedans, attendez vous à une bonne réaction de la part des compagnies de taxis…

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Accès transports viables

      14 avril 2011 à 09 h 34

      Ce n’est pas exact M. Picard Bixi ne coûte pas 40M$ aux montréalais par an. Si vous avez entendu ça, votre source n’était pas bien crédible.

      En fait, Bixi est un service de Stationnement Montréal et ne relève pas directement de la Ville. La Ville a fait un prêt pour le développement du service, mais ne paye pratiquement rien pour son exploitation, le système vise à terme à s’autofinancer. Le plan d’affaire pour rembourser la dette reposait sur la vente du concept à l’étranger, ce qui après Londres et Toronto et un appel d’offre à NY semble sur la bonne voie.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      13 mai 2011 à 08 h 11

       ou annuler
  7. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    13 avril 2011 à 19 h 42

    40.000.000 pour 1.667.000 montréalais, ça fait une moyenne de 24$ par personne. Pas si pire.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. julien

    13 avril 2011 à 22 h 26

    Si jamais ça venait qu’à se faire, il faudrait que le gouvernement du Québec embarque, en tant qu’employeur. Avec tous les bureaux du gouvernement qu’il y a dans un faible rayon (du Vieux Québec jusqu’à Holland), le gouvernement pourrait sauver beaucoup en frais de taxis tout en incitant les gens à bouger. Un aller retour Complexe G rue Holland coûtant environ 20$ de taxi, le vélo pourrait être intéressant pour une partie des fonctionnaires…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Sim

    14 avril 2011 à 17 h 08

    J’ai peur que si un tel système de vélo libre service est instauré, les gens vont l’utiliser pour partir de la haute-ville vers la basse-ville et non à l’inverse étant donné la topographie de la ville. Si tous les vélos se ramassent dans Saint-Roch, j’ose espérer que quelqu’un en apportera en haute-ville de temps en temps!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
    • Sim

      14 avril 2011 à 17 h 10

      Je ne suis pas contre le projet sois-dit en passant! C’est seulement une constatation que je fais! :) J’aimerais bien qu’on aille ce genre de système!

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
    • Louis M.

      14 avril 2011 à 23 h 10

      Dans tous les villes, il y a des équipes de répartition qui déplacent les vélos à tous moments de la journée pour conserver un équilibre entre les différents secteurs de la ville. Même sans dénivellation cela est nécessaire puisque les bornes des secteurs plus résidentiels se vident le matin et le centre-ville se sature très vite avec tous les gens qui vont travailler. Au centre-ville de Montréal, on a prévu des lieux où les utilisateurs peuvent aller laisser le vélo directement à un employé de BIXI lorsque tous les bornes sont pleines. Un camion se charge des redistribuer par la suite.

      Signaler ce commentaire

       ou annuler
  10. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    17 avril 2011 à 12 h 05

    J’aimerais aussi dire que le vélo libre service est bien plus intéressant pour les touristes que la location privée. Si vous avez voyagé un peu, vous savez que louer un vélo d’une entreprise privée est parfois contraignant. En autre, vous devez souvent le prendre pour une journée complète, alors que le vélo libre service vous permet de l’utiliser uniquement quand vous le souhaiter.

    De plus, parfois les entreprises de location de vélo exagère les prix. La location de deux vélos coûte parfois presque aussi cher que la location d’une automobile, ce qui est à mon avis un non sens. Le vélo libre service est plus accessible généralement puisqu’on ne l’utilise que lorsqu’on en a besoin.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  11. geoirgey

    25 avril 2011 à 14 h 44

    Un très bon service municipal attendu avec impatience, faute d’avoir l’étude de faisabilité du Tramway de Québec à se mettre sous la dent…

    Enfin une bonne nouvelle.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler