Source : Michel Bédard, Beauport Express, 13 avril 2011
Inquiets des répercussions négatives sur la valeur de leurs propriétés que pourrait engendrer la densification urbaine envisagée par la Ville de Québec sur le boulevard des Chutes, près d’une trentaine de résidents des rues De Moncel et Charles-Bernier sont revenus à la charge, hier soir, au conseil d’arrondissement de Beauport pour demander aux élus de préserver la portion de ce boulevard située entre la rue Vallée et le viaduc menant à l’autoroute Dufferin-Montmorency.
(…) La présidente du conseil d’arrondissement, Lisette Lepage, a tenu à rappeler aux citoyens que les constructions de deux logements avaient toujours été permises sur ce boulevard et le seront encore parce qu’il s’agit d’une artère collectrice qui sera desservie d’une façon encore plus importante dans l’avenir par le réseau de transport en commun.
14 avril 2011 à 10 h 49
En regardant la photo, on s’aperçoit bien que le boulevard des Chutes est, dans les faits, le rang des Chutes. S’opposer à la densification revient à dire qu’on s’oppose à l’idée même de la ville. On préfère ici vivre seul ou presque, comme en rase campagne. Ce n’est pas mal en soi, c’est un choix, mais n’allez pas vivre à Québec pour y chercher une vie urbaine trépidante.
Québec est-de facto-un bourg de 150,000 habitants; quartiers Montcalm, Vieux-Québec, Saint-Jean Baptiste, Limoilou, Saint-Roch et Saint-Sauveur. Les racines rurales sont encore très fortes au-delà. Le moindre édifice suscite des craintes démesurées, incompréhensibles aux yeux de personnes habituées à voir des gens passer dans la rue, au surcroît les rues d’une Capitale.
À lire pareils titres, je me demande parfois si ce blog ne devrait pas plutôt s’appeler «Québec rural».
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14 avril 2011 à 13 h 26
Je ne crois pas que ce phénomène soit spécifique aux racines rurales des gens des quartiers périphériques. Juste à constater combien cette crainte face aux chagements se retrouve aussi en plein centre-ville, comme en font foi les réactions de certains citoyens face à des projets d’édifices à logements dans le quartier Saint-Sacrement, la phobie des étages dans Saint-Jean-Baptiste, l’enfouissement de lignes à haute-tension dans Limoilou, ou la résistance qui entoure le développement du boul. Laurier. La peur du changement semble culturelle au Québec.
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14 avril 2011 à 16 h 51
Le gens de Saint-Jean-Baptiste sont loin d’être contre la densification, il s’agit d’un des quartiers les plus densément peuplés au Canada. Ils se battent justement pour éviter que le centre-ville se dépeuple au profit d’hôtels et de tours à bureaux.
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14 avril 2011 à 21 h 00
Pas nécessairement. Le comité de citoyens de St-Jean-Baptiste conteste aussi des projets de condos et de logements considérés (par eux) comme ayant trop d’étages ou trop gros. Le meilleur exemple est leur point de vue très critique sur un éventuel projet qui occuperait le terrain adjacent à l’hôtel Delta, sur le boul. René-Lévesque.
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14 avril 2011 à 11 h 56
Hehehe,
Bien d’accord avec le commentaire de Charles.
Évidemment, ce que les résidents de ce secteur affirment est très relatifs. Je vois pas en quoi un immeuble d’appartement ou autre est plus une horreur qu’un bungalow des années 70.
Anyway, n’importe quel changement amène sont lots d’inquiétudes.
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14 avril 2011 à 12 h 38
C’est tellement grossier comme protestation que ça en est presque caricatural. Ca fait banlieusard profond.
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14 avril 2011 à 13 h 08
Si le développement se fait en respectant le caractère des lieux et en faisant participer les citoyens en prenant compte que leur goût et besoin, ca pourrait se faire sans trop de heurt je crois.
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14 avril 2011 à 14 h 35
Leur goût et besoins, c’est rien du tout.
Et puis sérieusement, croyez vous qu’ils ont demander l’avis de quelqu’un quand c’était leur tour de s’établir à cet endroit? Vous croyez qu’ils ont demander la permission?
HAHAHAHAAHAHAHAHAHAHAHAHAHA
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14 avril 2011 à 16 h 56
Ridicule! Et si vous voulez rénover votre maison, allez-vous demander la permission de votre voisin?
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14 avril 2011 à 19 h 59
Commence à être tanné de ce NIMBY là. Si vous voulez être en campagne allez habiter dans le fin fond de Portneuf à St-Marc-des-Carrières ou dans Charlevoix à St-Tite-des-Caps.
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14 avril 2011 à 20 h 04
Je suis bien d’accord, on arrêtera pas le déveleppement urbain à cause 2-3 personnes.
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15 avril 2011 à 15 h 38
2-3 personnes qui chialent au nom de 100…. pas vraiment « fair » comme situation. En plus, c’est toujours les 2-3 qui n’ont rien d’autre à faire de leur journées que de regarder les autos passer devant leurs maisons. Les gens actifs n’ont pas le temps de chialer.
Et je pense qu’ils ne chialeraient pas, parce qu’il n’y a pas de raisons de chialer. On parle pas de faire un time square sur le boulevard des chutes, quand même!!!
Mais bon… étendons nous, qu’ils disaient, étendons nous.
… C’est tellement révélateur de la véritable personnalité sauvage et peu socialisé des gens…. ON VEUX VOIR PERSONNES! ON VEUT DES GROS TERRAINS POUR S’ÉLOIGNER LE PLUS DES AUTRES HUMAINS PARCE QU’ON VEUX PAS AVOIR À LES ENDURER QUAND ILS RESPIRES!!! PIS PARLEZ MOI PAS DE LEURS JEUNES ENFANTS!! RIEN QUE DES PETITS CR** DE MONSRES!!
Ahh… Québécois, nous sommes une drôle de race. vraiment distincte
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15 avril 2011 à 01 h 01
The stoopid. It burnz.
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15 avril 2011 à 09 h 31
St-Tite-Des-Caps c’est pas dans Charlevoix
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15 avril 2011 à 10 h 05
Je vous trouve pessismiste et je pense que certains déduisent trop rapidement de la « stupidité » des gens.
Dans la plupart des projets, la grogne est souvent atténuée par l’ajout de certaines petites composantes souvent anodines pour répondre à des besoins!
Par exemple, dans le cas de l’hotel-musée à Wendake, les citoyens de la rue Cloutier (ou du Chateau d’eau) sont montés aux barricades car ils ne voulaient pas d’autobus et de circulation dans leur rue… C’était du Nimby à l’état pur! La ville a installé quelques blocs de bétons empêchant la circulation de transit et les citoyens ont senti qu’ils étaient pris en compte et tout le monde est content!
Bref, ce que je veux dire c’est que la plupart du temps, quand on prend le temps d’écouter les citoyens, il en ressort des points très positifs. On évite ainsi beaucoup de « mauvaise » publicité et on évite d’avoir un gang d’enrager sur le dos!
Je le vis également dans le cadre de mon travail (consultante en environnement humain) et je dois vous avouer que quand on prend le temps AVANT un projet d’assimiler les demandes des citoyens aux projets, on évite la plupart du temps bien du tracas aux promoteurs!
Mais bon, il y a encore trop de gens qui pensent qu’ils n’ont besoin de personnes. Des promoteurs arrivent avec leur bulldozer comme des sauvages! Ils s’en mordent les doigts et on ne peut que leur dire : on vous l’avait dit!
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15 avril 2011 à 10 h 18
« Des promoteurs arrivent avec leur bulldozer comme des sauvages! Ils s’en mordent les doigts et on ne peut que leur dire : on vous l’avait dit! ».
Le syndrome du gaz de schiste ?
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15 avril 2011 à 10 h 20
Voilà un bon exemple!
S’ils avaient pris le temps de faire des études, de rencontrer les gens, de prendre en considération ce que les résidents avaient à dire, la grogne à ce propos ne serait pas comme on la connait aujourd’hui, et ca aurait sans doute couté beaucoup moins cher que d’embaucher M. Bouchard entre autre!
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15 avril 2011 à 10 h 56
Effectivement, la consultation et la concertation sont trop souvent négligées, et ce à toutes les échelles, même gouvernementale (exemple: échangeur Turcot).
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15 avril 2011 à 11 h 06
J’oserais dire que selon les gouvernement, ce sont les directives de certains ministères de passer des choes en catimini (exemple, rivière des Milles-Iles).
Tant qu’une directive claire venant des gouvernement ne sera pas appliqué quant à consultation et la concertation voir même la participation du citoyen, oubliez les promoteurs.
Parfois, on prend des clients un peu plus ouvert, certains chargée de projet aux ministères ou dans des organismes gouvernementaux… mais ce ne sont pas la majeur partie des employés!
On a encore beaucoup de chemin à faire pour sensibilité les promoteurs et chargée de projet et pour convaincre ces derniers que c’est un investissement (ca évite bien des factures en cours de route) que d’intégrer les gens aux processus et non un coût supplémentaire.
En tout cas, les projets qui ont meilleure presse et qui fonctionne le mieux, ce sont ceux où l’acceptabilité sociale a été prise en compte dès le début!
En passant, ici, on ne parle pas d’une rivière à l’autre fin fond du Québec dont les principaux opposants sont des gens qui n’y avainet jamais mis les pieds avant… même pas pour faire du canot ou du kayak… mais bien d’un milieu de vie! C’est, selon moi, d’autant plus important de consulter la population touchée!
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15 avril 2011 à 11 h 31
S’il avait fallu écouter les béni-oui-oui à une certaine époque, le parc de la Jacques Cartier compterait un barrage et sans doute plusieurs résidences de villégiature, parce qu’il faut du « développement ».. S’il avait fallu écouter leurs raccourcis mettant systématiquement l’opposition et le questionnement dans le NIMBY, le Vieux Québec serait hallucinant de néons, parce qu’il faut encourager le « développement ». Pourquoi y a-t-il une ligne de transmission électrique à l’île d’orléans et pas dans le comté de Portneuf ? Parce que là, il y a eu des gens qui se sont mobilisés et qu’aujourd’hui, on avale plus des couleuvres comme à une époque. Je crois qu’il faut apprendre à distinguer chaque projet, à savoir si c’est une opposition systématique ou c’est une opposition à un projet donné afin de mettre de la pression pour qu’un promoteur bonifie et aille plus loin dans son projet. La planche à dessin, notamment. Relâchez la vigilance et on retournera aux bonnes vieilles années noires de l’aménagement de l’urbanisme au Québec. Encore trop souvent certains promoteurs ont la mentalité et le réflexe de vouloir implanter un projet comme s’il s’agissait d’une soucoupe volante, sans tenir compte des caractéristiques de l’environnement bâti, social et naturel. Il veut investir le moins pour que ça rapporte le plus. C’est son objectif. Et malheureusement, c’est souvent avec la complicité d’élus locaux aux vues à court terme, c’est-à-dire aux impératifs budgétaires. Je vous prédis que des pressions vont s’exercer de la part de promoteurs d’ici dans les projets de développement de cité verte dans les secteurs estimauville et de la pointe aux lièvres pour que les critères soient revus à la baisse. Il faudra beaucoup de vigilance citoyen. Je n’ai guère confiance en les élus.
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15 avril 2011 à 12 h 51
« Je crois qu’il faut apprendre à distinguer chaque projet, à savoir si c’est une opposition systématique ou c’est une opposition à un projet donné afin de mettre de la pression pour qu’un promoteur bonifie et aille plus loin dans son projet. »
Je suis tout à fait d’accord avec vous sur ce point, c’est très important de faire la distinction.
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15 avril 2011 à 13 h 17
Bien d’accord, mais il ne faut pas jeter le bébé avec l’eau du bain. S’il n’y avait pas autant de nonistes à Québec, cette ville ne serait pas aujourd’hui qu’un petit carrefour régional, mais une véritable grande ville à l’échelle canadienne.
Je prends pour exemple Toyota qui, il y a quelques années, avait envisagé le site de Québec (Saint-Augustin) pour une usine. Devant le tollé, ils ont choisi l’Ontario. L’aluminerie de Bécancour devait être l’aluminerie de Saint-Augustin..Rabaska en a rajouté…Québec et ses habitants ne veulent pas du secteur secondaire, pourtant porteur d’investissements majeurs, d’emplois bien payés, directs et indirects. C’est bien dommage, mais Québec se tire trop souvent dans le pied. Des emplois impliquent l’accroissement de la population, la construction domiciliaire, de l’argent dans l’économie régionale.
Qu’on ne vienne pas me sortir des arguments du type «patrimoine mondial»; Saviez-vous que le secteur pétrochimique italien était concentré à….Venise?
Les pauvres habitants du boulevard des Chutes demontrent, par leur opposition aux maisons à deux étages, une autre facette de cette triste réalité.
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15 avril 2011 à 13 h 54
On aime bien monter en épingle l’opposition à des projets. Or, sur des oppositions initiales à des projets, combien ont finalement vu le jour ? Et combien sont morts sont demeurés dans les cartons ? Je préfère la population se tenant au fait du développement du territoire, quitte à retarder des projets. Quant à l’opposition de l’usine Toyota, dont j’avoue ne pas connaître le dossier, était-ce l’opposition d’agriculteurs car le projet aurait eu lieu sur des terres zonées agricoles ? Quant à l’exemple de Venise, en quoi est-ce un argument pour faire de même ? Le Québec n’a qu’une centrale nucléaire. L’Ontario en a plusieurs. Jusqu’à ce jour, il n’y a pas eu d’accident. Donc, faudrait-il l’imiter ?
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19 avril 2011 à 09 h 02
À ma connaissance, Toyota était venue à Saint-Augustin en phase exploratoire pour trouver un emplacement à l’invitation des milieux d’affaires de la région. Je dirais même qu’ils sont venus par politesse car le site n’a jamais été considéré comme un emplacement sérieux. Il n’y a eu aucune suite et encore moins de contestation.
Pour ce qui est de l’aluminerie de Bécancour, je n’ai aucun souvenir d’un projet à Saint-Augustin. Par contre, l’aluminerie Loralco de Deschambeault était initialement érigée à la Pointe-de-la-Martinière à Lauzon. Et là, il y a eu protestation comme dans le cas actuel du terminal méthanier Rabaska…
Il y a eu protestation aussi quand Loralco a voulu installer son terminal maritime au pied des condos Mérici : il a été établi à Trois-Rivières. Il y a eu le projet pétrochimique Petresa qui devait être réalisé à Lévis et qui devant le tollé, a été construit dans le Parc industriel de Bécancour. Il y a eu une vive opposition aux projets de barrages dans la Vallée de la Jacques Cartier et aux Chutes Delaney près de Saint-Raymond de Portneuf. …Heureusement!
Quelques réflexions entre vous et moi, sur ces interventions citoyennes et leur impact en bout de ligne :
– la Pointe de la Martinière où la ville de Lévis projette un parc, était-elle un emplacement pour une aluminerie ? De plus, les Québécois et les touristes l’auraient en pleine face chaque fois qu’ils portent le regard vers la Baie de Beauport et l’Île d’Orléans.
– Le projet Petresa est-il mieux situé dans une zone industrielle lourde loin des résidences plutôt que dans le rang des Îles près de la raffinerie Ultramar?
– Le terminal maritime de l’aluminerie Loralco est-il mieux situé dans la zone portuaire de Trois-Rivières à l’écart de toute résidence, entre les élévateurs à grains et la papeterie Kruger plutôt que le long du boulevard Champlain ?
Ce ne sont que des pistes de réflexion après coup… Car pendant le débat, je trouvais que les adeptes du « pas dans ma cour » exagéraient et bloquaient systématiquement tout développement, surtout le GIRAM. Laisserions-nous en 2011 construire l’autoroute Dufferin-Montmorency que les « oiseaulogues » contestaient à l’époque?
L’ex-maire de Trois-Rivières Gilles Beaudoin (pendant un quart de siècle) a admis dans une entrevue bilan au Nouvelliste, il y a quelques années qu’il y a une chose qu’il ne referait pas : construire une autoroute qui a divisé sa ville et saccagé des quartiers. À l’époque, les gens d’affaires ne voulaient pas que l’autoroute passe trop loin du centre-ville alors que tout le corridor était (et est encore ) exproprié.. On avait que faire à l’époque de l’opinion des quelques « pelleteux de nuages » qui s’exprimaient…
Les contestations « pas dans ma cour » sont plus que souvent exagérées pour ne pas dire nombrilistes… mais pour certaines, plus significatives, on peut dire merci à ceux qui se sont tenus debout!
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16 avril 2011 à 16 h 18
Qui a parlé de »patrimoine sur le boulevard des chutes »?
VOYONS DONC, ce ne sont même pas des vulgaires bungalows… Ce sont des espèces de maisons cheap en série de style ouvrier sans AUCUN cachet!!!
La plus belle entrée de la ville du côté est??? Laissez moi rire.
Non mais sérieux, on a beau faire preuve de compréhension des craintes des habitants de hobbiton face au monde extérieur, mais rendu là, c’est de la véritable déficience mentale.
Je suis désolé pour eux.
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16 avril 2011 à 18 h 59
vulgaire c’est un peu fort ;)
Par contre effectivement, ce n’est pas trop patrimonial effectivement ;)
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16 avril 2011 à 16 h 30
Je reviens d’un voyage de 15 jours a Cuba et je remarque les commentaires déplaisants envers mes concitoyens de mon quartier. As t’on le droit ici à Québec de revendiquer de respecter la trame urbaine bâtie ? À voir les commentaires de certains, j’en doutes fort…
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18 avril 2011 à 08 h 47
Cela respecte parfaitement l’évolution de la trame urbaine. N’oublions pas que celle-ci n’est pas fixe dans le temps. D’ailleurs, le plus grand non-respect de la trame qu’il y a pu y avoir fut de construire un quartier résidentiel avec de petits terrains, en comparaison avec les vastes étendues agricoles de l’époque. Pourtant, personne ne s’en plaint. Alors après un changement si radical, je ne vois pas pourquoi on se plaindrait d’une donce évolution lente et normale.
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17 avril 2011 à 01 h 11
trame urbaine?
Urbaine d’après un standard Sibérien peut-être… Ou Cubain c’est pareil, on a affaire ici à l’esthète communiste en effet.
hahahaha.
Vous pouvez bien voyager un peu…
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17 avril 2011 à 09 h 46
Comme je suis allergique au mot communiste pour décrire telle ou telle chose qu’on a ici ! Il faut n’avoir jamais vu à quoi ça ressemble, un quelconque aménagement ou architecture de type communiste, si on veut le résumer ainsi.
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17 avril 2011 à 18 h 14
Ok d’accord, je concède.
Mais j’ai pourtant vu de mes yeux des pays communistes (ex).
Disons plutôt: esthète de type Murdochville.
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18 avril 2011 à 10 h 02
Je ne compare pas la trame urbaine cubaine ici mais un quartier bâti qui a un certain caractère. Ce que j’ai vu à Cuba n’est sûrement un modèle urbanistique avec des facade touristiques et derrière les murs des taudis où vivent ensemble les basses-cour avec les humains dans des chiottes…
Je connais un des leaders de cette opposition et c’est un notaire qui connait la valeur du patrrimoine bâti car il a été élevé dans une maison patrimoniale de l’Avenue Royale et est membre de la Société d’art et d’histoire de Beauport. Nous avons le respect des choses dans notre coin, voulez-vous régler vos problèmes et nous laisser régler les nôtres ?
Au fait tout juste en bas du boulevard Des Chutes se retrouve le quartier Éverell dont on a une autre conception du respect du patrimoine bâti. Voici ce texte antérieur à celui-ci:
Incendie d’une maison Everell à Beauport
Par Nicolas Roberge le 11 avril 2011 3 commentaires
Nous ne faisons normalement pas dans les faits divers ici, mais cet incendie d’une magnifique maison ancestrale datant de 1925 dans le quartier Everell à Beauport sort du lot. Ces maisons victoriennes ont été construites au tournant du siècle dernier par les familles bourgeoises de Québec aux abords du fleuve St-Laurent à Beauport. Pendant longtemps, seul le train permettait de se rendre à ces résidences de villégiature.
Donc, on a des maisons de valeur dans le secteur…
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18 avril 2011 à 13 h 51
Rien dans ce que vous dites ne pose obstacle au caractère approprié voire criant du besoin de densification de cette rue.
La maison du restaurant des Anciens Canadiens se trouve aujourd’hui dans un contexte qui la met très bien en valeur. C’est à long terme qu’il faut penser, cher concitoyen.
Murdochville à Québec? Ce temps est révolu. Nous habitons une ville digne de ce nom. Ne craignez rien car au contraire, la qualité de vie du secteur ne s’en trouvera qu’améliorée.
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18 avril 2011 à 13 h 57
Ma conjointe, d’ailleurs, est résidente de ce coin de Beauport, et est en totale approbation du besoin de densification intelligente du secteur, car selon elle, cette entrée ne nous fait pas honneur durtout dans son état actuel.
Donc les »mêlez vous de vos affaires » c’est un peu déplacé, ici.
Soyez assuré, monsieur Fernand, du caractère constructif et sincère de nos propos.
Il y a moyen d’améliorer la trame esthétique du secteur sans rester enfermé dans le carcan des banlieues à maison unifamiliales standard5s+es t6n valeur le patrimoine
Je vous souhaite une très belle journée.
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18 avril 2011 à 14 h 46
« densification intelligente »
Voilà!
On ne parle pas de densification en « sauvage » mais de densification intelligente!
Quand le développement est bien fait, il y a bien souvent peu d’oppsition… la population étant aussi intelligente… contrairement à ce qu’on lit souvent ici! Il ne faut pas prendre les gens pour des idiots à la base! Ca ne mène à rien alors!
Bref, protéger certains éléments, ca ne veut pas nécessairement dire d’arrêter tout développement!
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19 avril 2011 à 11 h 49
Dans le même secteur 45 maisons lèveront dans l’ancienne cour à bois de Jos Grenier sur l’Avenue Royale. C’est carrément dans ma cour car je suis voisin de cour de ce terrain. Maintenant je ne suis pas contre la densification intelligente et j’ai milité pour que dans le secteur patrimonial et centre urbain de l’arrondissement dont le boul des Chutes disparaissent les tours de l’Hydro qui lacèrent la trame urbaine et nous prive de 65 unités de logement. Alors parlons-en.parlez moi pas qu’il y a absence de densification et de projets de densification dans le secteur. Mais on le fait de façon intelligente…
Ce qu’on parle c’est de prendre une maison, la démolir pour faire plusieurs condos en hauteur alors qu’il n’y a pas d’édifice en hauteur autour. Dire que ca n’a pas de cachet, c’est ignorer qu’àa moins de 1000 pieds existe la maison Deschamps, aménagée pour des réceptions de mariage et habiter les représentants commerciaux qui viennent faire affaire avec l’imprimerie Deschamps juste en face qui fabrique des documents de valeurs (obligations gouvernementales y compris des monnaies étrangères).
Je penses que le maire a remis à sa place la présidencte d’arrondissement dans ce dossier…
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21 avril 2011 à 12 h 25
Mais monsieur…
En aucun cas est-ce que des maisons unifamilliales peuvent constituer une densification urbaine.
Nous habitons la Capitale maintenant. Combien de touristes se demandent qu’est-ce que cet amalgame de petites maisons sans queue ni tête, où sont les édifices de la ville à part les quelques uns situés en haute ville? On peut ne pas vouloir de gratte-ciel à 53 étages sur le boulevard des chutes, d’accord, mais néanmoins, nous n’avons pas le choix de travailler avec la réalité des choses! Il faut accepter que la ville va désormais pousser en hauteur, il en va de soi et c’est naturel. Avec modération, mais soite, telle est la situation. Ceux qui ne recherchent point cela peuvent toujours habiter dans des banlieues de style Sainte Brigitte de Laval, ou Château Richer…
ALORS, vous pouvez faire pression pour que ces appartements construits soient d’une esthétique raffinnée: ex: en bois ou en pierre, avec ornementations de bon goût, ça c’est le juste milieu d’une exigence de densification intelligente.
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25 avril 2011 à 14 h 41
En plein dans le mille.
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