Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Branchés sur la vie urbaine

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 16 avril 2007 2 commentaires

Source: Michèle Laferrière, Le Soleil, 13 avril 2007

Les architectes de la firme ABCP ont quitté leurs bureaux de Saint-Roch. Ils ont « franchi la limite psychologique » du boulevard Langelier pour s’installer, en juillet, dans l’ancien édifice de l’Armée du Salut. Leur présence dans Saint-Sauveur pose les jalons de l’ennoblissement du quartier.

Là où il y avait des gros conteneurs pleins de vêtements usagés, il y aura un jardin à l’été. « Être branché sur l’urbain et y participer », comme le formule l’architecte Bernard Serge Gagné, c’est une somme de gestes symboliques : dîner dans un jardin aménagé le long d’un boulevard, travailler à la vue des passants dans un édifice amplement vitré, stimuler la curiosité des voisins avec un mur d’acier corrodé et des gros géraniums alignés le long d’une fenêtre.

La suite.

Voir aussi : Arrondissement La Cité - St-Sauveur, Art de vivre en ville.


2 commentaires

  1. Manu

    17 avril 2007 à 00 h 15

    Intéressant… il faudrait bien que je passe dans le coin prochainement!

    C’est toutefois un peu « tiraillant » quand on sait que « les jalons de l’ennoblissement du quartier » (comme ils disent dans l’article) veut aussi dire « le début de la fin » pour bien des résidents, comme c’est le cas dans St-Roch.

    Un récent billet (ou une nouvelle) faisait état de la fierté des « anciens » résidants de St-Roch d’être dans un plus beau quartier, surtout pour ceux qui ont participé, chacun à sa manière, à sa revitalisation. Toutefois, avec le temps s’éclipse cette fierté devant l’indifférence puis le mépris des « anciens » de la part des « nouveaux ».

    Mais bon, c’est ainsi qu’une ville vit et respire, que les quartiers changent ou se déplacent avec les gens. Cela est vrai, du moins, dans un cas comme celui-ci : on remplace la vie (ou même la « mort » quand on revitalise ce qui ne vivait malheureusement plus) par la vie, et non par du « rien » comme on l’a fait par le passé avec le célèbre cas de l’autoroute Dufferin.

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  2. Denis

    17 avril 2007 à 07 h 07

    Ce qui est triste (au sens large), c’est qu’ils ont enlevé l’unique vestige (Le dépôt de nuit inscrit Bank of montreal) qui faisait trace d’une ancienne Banque de Montréal à cet endroit.

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