Source : Journal de Québec, le 7 mai 2011
QUÉBEC – Pour contrer sa «dévitalisation actuelle», une étude prône une importante transformation du Vieux-Québec, suggérant notamment qu’il devienne un quartier piétonnier.
L’étude menée par la firme Patri-Arch, pour le compte du ministère de la Culture du Québec, fait part de la «gravité de la situation» et de «l’énorme pression» que la circulation automobile fait subir aux résidants et aux visiteurs.
Le document signale que c’est 24 000 automobiles, 1000 camions et 230 autobus par jour qui circulent dans les artères du quartier que l’on veut pourtant beau et accueillant.
La firme cite comme modèles possibles des villes européennes principalement dédiées aux piétons, comme Venise et Bruges, où l’importance accordée à la qualité de l’espace public et à l’aménagement des places domine toute autre considération urbaine.
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Je crois que ce sera fort passionnant de discuter de ce sujet.
8 mai 2011 à 03 h 31
La dévitalisation et la disneyfication du Vieux Québec sont des problèmes, mais je ne suis pas convaincu que la piétonisation soit la solution miracle.
La piétonisation estivale de la rue Saint Jean a donné de beaux résultats au niveau de la mise en valeur du Vieux Québec, mais je ne pense pas que cela a amené plus de résidents ni diminué la proportion de boutiques/restos à touristes. Mis à part un nouveau Jean Coutu, les commerces d’usage quotidien sont toujours aussi peu présents.
La vraie solution est d’augmenter la densité de logements dans le Vieux Québec et les quartiers environnants. La démolition de Dufferin-Montmorency permettrait d’ouvrir un vaste lot et densifier les environs immédiats du Vieux Québec de façon importante. Plus de résidents dans le coin = moins de boutiques Canadeau. Peut-être qu’un jour les touristes auront l’impression de se balader dans une vraie ville habitée et non un piège à touristes.
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8 mai 2011 à 09 h 26
Personnellement, j’ai l’impression que ce rapport a été fait sur des perceptions de quelqu’un connaissant mal le quartier. Ça me parait une solution facile sortie suite à une analyse qui est peu entrée en profondeur.
Il y a à mon avis des choses beaucoup plus pertinentes à faire dans le Vieux-Québec comme faciliter l’implantation et la rétention de commerces utiles aux citoyens. Prenez l’exemple du Palet d’Or qui quitte suite à des procédures interminables. Ce n’est pas une exemple qui en incitera d’autres à venir s’y implanter, laissant toute la place aux vendeurs de t-shirt à rabais…
L’idée de rue piétonnes dans le Vieux-Québec n’est pas mauvaise en soi, mais il y a beaucoup d’autres choses à considérer avant. D’ailleurs, il serait beaucoup plus pertinent à mon avis de créer des rues partagés («shared street») dans les rues résidentielles, la rue Couillard par exemple, comme c’est le cas de la rue Sault-aux-matelots.
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9 mai 2011 à 09 h 17
Est-ce les mêmes fonctionnaires qui ont bloqués le dossier de la facade de l’Église St-Vincent-de-Paul des années de temps au point de décourager le promoteur ??? Il s’est passé tellement de temps que Jacques Robitaille a eu le temps de bâtir un hôtel (MUST) sur la route de l’aéroport.
Ces fonctionnaires en ont fumé du bon, ils ont des flash incroyables. Comparer Venise et Bruges avec Québec est de l’improvisation. Il n’y a pas de rues à Bruges et Venise mais des canaux… Faudrait peut-être faire passer le fleuve St-Laurent sur la cote de la Fabrique et l’Hôtel-de-Ville sera sur une ile…
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9 mai 2011 à 09 h 45
C’est une étude de Patri-Arch…
Probablement une étude « tablette » puisque sans doute trop idéaliste et « universitaire » pour le ministère.
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9 mai 2011 à 09 h 46
Ou, n’ayant pas lu l’étude, un rendu journalistique trop sensasionnaliste!
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9 mai 2011 à 17 h 52
Dans le mille!
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9 mai 2011 à 19 h 25
Je ne sais pas à quand remonte votre dernier voyage à Bruges, car il y a bel et bien des rues dans cette ville, même dans sa partie historique! Il y a bien des canaux mais pas partout tout de même. Ceux qui compare le Vieux-Québec aux secteurs historique de cette ville et de Venise n’ont rien improvisé car les trois font partie du Patrimoine mondiale de l’UNESCO…
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9 mai 2011 à 22 h 06
Le rapport de Patri-Arch et la réaction de Patri-Arch à l’article du Journal de Québec. «Ce n’est pas ça du tout, jamais notre étude n’a dit qu’il fallait éliminer l’automobile du Vieux-Québec. Cette étude, qui avait été commandée par le ministère de la Culture, visait plutôt à trouver des solutions à divers problèmes du Vieux-Québec, dont la circulation, en s’inspirant de ce qui se fait dans d’autres villes», a confié l’architecte au Soleil. »
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10 mai 2011 à 09 h 05
C’était à cause du titre d’article de journal qui utilisait le sensationnalisme à outrance si les gens ont refusé le rapport…
Mmmm erreur journalistique pure et simple!
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