Un lecteur (Jeanson Morin) nous fait part que « la Ville me répond à une question portant sur le développement du quartier près du Boulevard de la Morille. Je demandais si le quartier envisagé pourrait ressembler à la rue commerciale du Campanile, mixte et dynamique. »
Voici la réponse de la Ville de Québec:
Les édifices projetés au nord de la Morille auront 4 étages. Les rez-de-chaussée seront utilisés à des commerces de taille réduite. Les étages sont destinés aux logements. Le concept retenu pour ce secteur de la Ville vise à permettre la création d’un milieu d’animation à l’échelle du quartier. Une place publique y sera aménagée au même endroit. Ces bâtiments seront en lien avec une collectrice desservant le Centre Communautaire de Lebourgneuf. Les liaisons piétonnes et cyclables y seront encouragées également et facilitées.
Le secteur du Campanile a été aménagé voilà plus de vingt ans. Il est peu probable que le concept architectural retenu à l’époque soit le même sur le boulevard de la Morille. Toutefois, les objectifs poursuivis par la Ville visent justement à créer une animation urbaine pouvant s’inspirer de celle observée sur la rue du Campanile. Toutefois, la Ville ne dispose pas des outils normatifs requis pour imposer un design précis des bâtiments dans le cadre d’un projet de développement. Il revient au promoteur du projet et à son architecte de proposer un projet qui verra à respecter les objectifs de la Ville.
13 mai 2011 à 19 h 23
Le secteur du Campanile est très intéressant par sa densité. C’est un secteur aussi dense que le centre ville, pourtant il est assez éloigné des grands pôles majeurs de la région. En fait, moi je suis plutôt étonné que l’artère commercial du campanile n’est pas justement plus grande!
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13 mai 2011 à 22 h 48
Je crois que le Campanile a tout juste la bonne grandeur. Il y a les services (clinique médicale, épicerie, caisse pop) qui desservent un territoire plus grand que la simple rue en question. Le reste des commerces, malgré certains bien établies, ont quand même un bon roulement du côté des ouvertures et fermetures.
Je crois que plus grand, il y aurait trop de locaux vacants.
Par contre, des rues de ce genre, d’environs la même dimension, il pourrait y en avoir plus en nombre, à plus d’endroits dans les banlieues. C’est un modèle très intéressant pour densifier dans un territoire où les banlieues sont déjà bien établies.
Les gens qui décident d’y habiter profitent de la proximité des commerces, mais de la facilité de tout de même utiliser leurs voitures et accéder aux autres secteur semblables.
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14 mai 2011 à 00 h 19
« Toutefois, la Ville ne dispose pas des outils normatifs requis pour imposer un design précis des bâtiments dans le cadre d’un projet de développement. » ..Et Dieu créa la servitude d’aspect!
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14 mai 2011 à 07 h 47
… ou un Plan d’impantation et d’intégration archictecturale.
Il faut traduire ce que le bureaucrate a répondu par « même si la demande est forte et que l’emplacement est recherché, l’administration municipale craint d’effrayer les promoteurs en imposant des exigences allant au delà de ce qui est spécifié au zonage, alors nous allons nous contenter de n’importe quelle mièvrerie à pignons, pourvu que cela ait 4 étages de haut. »
http://www.mamrot.gouv.qc.ca/amenagement-du-territoire/guide-la-prise-de-decision-en-urbanisme/reglementation/reglement-sur-les-plans-dimplantation-et-dintegration-architecturale/
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