Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Tramway : pour en finir avec le fatalisme

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 14 mai 2011 48 commentaires

Catherine Boisclair, Présidente d’Accès transports viables
Xavier Mercier Méthé, Coordonnateur aux dossiers

La sortie de Carole Després, professeur à l’Université Laval, nous rappelle qu’il y a deux attitudes face à un problème complexe comme celui de la mobilité durable : ne rien faire par fatalisme, ou essayer de trouver des solutions.
Vrai, une partie importante de la population vit présentement en banlieue et il est très difficile de la desservir adéquatement par le transport collectif, notamment le tramway. Ce que la chercheuse oublie, c’est que les gens ont adopté ce mode de vie parce que les conditions étaient réunies : autoroutes, voitures abordables, pétrole bon marché…
Or, ce mode de développement est un cul-de-sac

La suite dans Québec Hebdo

Voir aussi : Tramway à Québec, Transport en commun.


48 commentaires

  1. Matrix

    14 mai 2011 à 08 h 57

    On devrait commencer par le début : densifier la ville centre.
    Une fois qu’on aura atteint cette densité nécessaire, le Tramway va s’imposer de lui même.

    Même si demain, un faible 10% des gens se disent : Hey je vais aller rester en haute-ville, à Ste-Foy, ou Limoilou… la réalité c’est que le taux inoccupation est très bas. Donc c’est pas possible !

    Mais c’est dure de densifier… avec la mentalité des gens qui font un drame pour un arbre qu’il faut abattre.. c’est la psychose pour une « tour » de 3 étages et c’est la révolte pour une garderie. C’est la la vrai problématique qu’il faut vaincre pour ensuite pouvoir implanter un transport en commun qui deviendra une évidence !

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    • Louis-Nicolas

      14 mai 2011 à 13 h 09

      Voila! Tout a fait d’accord avec Matrix.

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    • François Magellan

      14 mai 2011 à 14 h 04

      il faudrait appeler le maire : celui-ci croit que sur le boulevard charest, endroit dévitalisé, coincé entre la fausse falaise et un secteur industriel et commercial, que le tramway va réussir créer du du développement, notamment résidentiel.
      quant à l’axe René Lévesque-université Laval-boulevard laurier, nourri par la rive sud, essayez de me convaincre que le bassin de population ainsi que les activités qui s’y déroulent ne sont pas suffisants…
      et non… Ce n’est pas la ville centre qui n’est pas assez densifié. Que des secteurs le soient un peu plus, soit. c’est la périphérie le problème.

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    • Charles

      14 mai 2011 à 14 h 21

      Matrix, je pense que vous vous trompez. Si l’on veut densifier la ville, il faut offrir la commodité d’abord. De la même façon que l’on a voulu éventrer la ville dans les années 50-70 en construisant un formidable réseau d’autoroutes. Offrez un réseau rapide, confortable et bon marché de tramway, et le bon sens fera le reste.

      Regardez Montréal; le centre-ville est florissant et vivant parce qu’il est accessible par deux lignes de métro, et un réseau de trains de banlieue. Longueuil et Laval se sont développés-oh hasard-autour de leurs stations de métro. Les projets de condos sont localisés en grappes autour des stations de métro. Il suffit d’offrir le service; le reste arrive par effet d’entraînement. Un employé qui vient travailler en automobile au centre-ville passe pour un imbécile; non seulement il paie pour son pétrole et sa place de stationnement, mais en plus il arrive en retard!

      Québec se peinture dans le coin en ne faisant rien, ce mode de vie appartient au passé.

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      • laéR

        15 mai 2011 à 09 h 58

        Tout à fait d’accord. En ne faisant rien on obtient rien et ça donne malheureusement l’impression à certain que c’est ce que la population veut……!!! Parfois il faut montrer l’exemple, l’être humain est un suiveur naturel.

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  2. Patrick H. Utilisateur de Québec Urbain

    14 mai 2011 à 10 h 30

    Avant d’affirmer que le mode de développement actuel est un cul-de-sac, est-ce que ces gens ce sont questionnés à savoir de quoi auront l’air les transports dans 25 ans ?Est-ce que les problèmes de congestion et de pollution seraient les mêmes s’il existait alors des modes de transports familiaux entièrement électriques, compacts et mieux adaptés aux besoins de chacun ?

    Personne ne se plaint que les piétons puissent se mouvoir de façon individuelle sur un trottoir, même chose avec les cyclistes sur une piste cyclable. Peut-être en arriverons nous-là avec les transports de longue distance ? Le tramway pourrait alors ne plus être le moyen efficient de mouvoir les masses, et avoir les allures d’une calèche dans le petit champlain en pleine fête de la Nouvelle-France.

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    • ptr

      14 mai 2011 à 11 h 39

      La pensée magique: le jour que toutes les voitures deviennent électriques, il n’y aura plus de congestion… Et j’imagine qu’en même temps ils n’auront non plus besoin de places de stationnement…

      Soyons sérieux: si nous voulons rendre nos villes viables, nous n’avons pas le choix de changer nos façons de nous déplacer. Un réseau de transport performant combiné avec un réseau attractif et sécuritaire pour les transports alternatifs est la direction à suivre.

      Je me méfie toujours de ceux qui parlent de ‘les piétons’ comme si c’était une autre espèce….

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      • Philippe R

        14 mai 2011 à 12 h 27

        Mais est-ce que la réponse ultime c’est le tramway? Je ne pense malheureusement pas. Surtout pas à Québec.

        Ce qui me désole c’est que les gens qui prônent le transport en commue (voir: le tramway) semble s’obstiner à éviter le malheureux fait que Québec est une MÉGA banlieue. Le tramway ne réussira JAMAIS à relier -non pas Val-Bélair au centre-ville rapidement- mais il ne réussira JAMAIS à relier rapidement, disons, Lorette-ville à Beauport ou Neufchatel.

        Parce que, ne nous leurrons pas les amis, ce n’est pas TOUT le monde qui travaille en ville. Y’en a qui vivent en banlieu et travaillent en banlieu. Alors comment leur donner un transport en commun qui soit aussi efficace et rapide que l’automobile?

        Impossible.

        Non… non…. s.v.p, ne m’ostinez pas là dessus… c’est
        im-po-ssi-ble.

        La réalité est plate, hein? C’est certain que ça serait super beau et ça donnerait une allure de grande ville que de voir un tramway rouler sur René-Lévesque… mais sera-t-il plus utile que les autobus actuel? Non. L’autobus est de loin la meilleure solution pour une ville comme Québec.

        À quoi servira un tramway pour un résident de Val-Bélair? Il ne pourra pas s’en servir, sauf s’il décide de se rendre en ville -avec son auto-, de chercher un « parking », débarquer de son « char » et courir vers un tramway…. pas vraiment logique.

        Le tramway n’est, que pour certains, un fantasme d’urbanisme. C’est tout.

        Ne nous le cachons pas, 150 000 personnes vivent « en ville » (Directement à Québec) 600 000 personnes vivent AUTOUR de Québec (sur la rive nord seulement). Et ils vivent sur un territoire ÉNORME…. Le tramway ne sera jamais en mesure de couvrir un territoire aussi vaste et peu peuplé que ça. À moins que nous ne souhaitions payer des centaines de milliards de dollars (ce que je doute).

        En tout cas…. pensons à d’autre chose que le tramway svp… ça va faire le pelletage de nuage.

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      • Pat

        14 mai 2011 à 13 h 00

        Je ne pense pas que l’objectif d’un tramway soit de desservir l’ensemble de la population et c’est très bien ainsi. De la même façon, le métro de Montréal ne dessert pas l’ensemble des montréalais.

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      • Yvan Dutil

        14 mai 2011 à 16 h 20

        Le but ce n’est pas d’avoir 100% du monde qui voyage en transport en commun. Le but c’est 20-25% du monde, ce qui revient à doubler la clientèle. C’est pas démesuré comme objectif.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        14 mai 2011 à 16 h 38

        C’est peut-être que le plan de mobilité à trop mis d’importance sur le tramway, et pas assez sur le développement d’autobus en périphérie? Le tramway est là pour desservir D’estimauville, Limoilou, le centre-ville et Laurier. Il y a des résidents dans ces secteur aussi (comme Neufchatel et Val-Bélair), et eux aussi ont le droit à des services.

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      • Philippe R

        14 mai 2011 à 16 h 51

        Mais la grosse question que je me pose… c’est

        -Est-ce que le tramway serait VRAIMENT mieux que l’autobus? Même dans le « cœur » de la ville (Limoilou, Charlesbourg, Ste-Foy)?

        Pourquoi vouloir mettre autant d’argent dans un projet qui ne semble pas primordial?

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        14 mai 2011 à 17 h 12

        « Est-ce que le tramway serait VRAIMENT mieux que l’autobus? Même dans le « cœur » de la ville (Limoilou, Charlesbourg, Ste-Foy)? »

        Pour prendre l’autobus, et avoir essayé plusieurs tramway, je peux vous assurer que oui.

        Mais ce qui fait que le projet de Québec est si cher, c’est surtout la reconfiguration des boulevards pour faire que le tramway soit en site propre et le synchroniser avec les lumières qui coutent cher. Évidemment, on peut aussi le faire avec des autobus, mais l’économie est minime par rapport aux avantages du tramway (roulement plus confortable et véhicule plus grands).

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    • laéR

      14 mai 2011 à 12 h 07

      « est-ce que ces gens ce sont questionnés à savoir de quoi auront l’air les transports dans 25 ans ? »

      LOL.

      Ça fait au delà de 100 ans qu’on le sait que les systèmes de type train ou tramway, nommer les comme vous voulez ce sont des séries de wagons sur rail, sont les meilleurs système de transport des personnes.

      Évidemment, l’apparition de l’automobile de masse n’est pas étranger au désir de certains de vendre du pétrole à profusion et ainsi contrôler le monde. Si notre paysage urbain ressemble à ce qu’on connait aujourd’hui ici et ailleurs, c’est pas mal dû à ça en grande partie.

      Bref, dans 25, des wagons en séries sur rail demeureront le meilleur moyen de mouvoir la population. Évidemment, je ne suis pas prophète, mais en se basant sur ce qu’on le sait, on peut avoir une petite idée.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        14 mai 2011 à 12 h 49

        Le monorail a été adopté par les chinois récemment à la suite des allemands, des japonnais et des hindous. Eux ont compris que l’avenir est dans les airs car à force de densifier, l’espace diminue au sol et chaque pouce carré devient important. Ils en ont acheté 30 du coup…
        http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/318223/la-chine-fait-le-pari-du-monorail

        Ici on restreint les espaces de stationnements et chaque espace est diminué au max tellement que pour en sortir il faut heurter le véhicule a coté car trop serré.

        On est un pays aux grands espaces et on agit comme les européens entassés conmme des sardines. Nommez moi une ville qui dépasse 2 millions au Québec. Le Paris métropolitain à lui seul a 20 millions d’habitants soit presque trois fois la population du Québec en entier…

        On commence à avoir des bouchons de circulation à Québec mais ce n’est rien à coté de Montréal. J’y ai circulé la semaine dernière, c’est l’enfer. Pourtant ils ont les BIXI (108 millons en déficit), un métro bondé qui va chercher à Laval et Longueuil ses clients. Un seul défaut pour aller de Laval à Longueuil il faut payer trois fois. Ils ont aussi des voies réservées sur les ponts pour les autobus. Malgré tout ca les embouteillage sont monstres. Ils sont prêt à entendre la voie du monorail suspendu comme solution à leur engorgement et nous avons rencontré les autorités dans ce sens…

        De la façon où Québec s’enligne, on va dans le sens de l’engorgement plus criant car l’intégration de tous les moyens de TEC ne se fait pas chacun est jaloux de sa chasse-gardée. J’ai hâte de voir des gens capables de s’élever et de penser en terme de région de la Capitale-Nationale avec 900,000 habitants et non seulement les trois arrondissements du centre-ville qui représentent une minorité. Chacun planifie de son bord sans s’interconnecter aux autres. On va avoir une navette ferroviaire sur la Cote de Beaupré, personne au Comité de Mobilité durable a pensé à l’intégré dans le plan pour que les gens de l’ile d’Orléans qui auraient un stationnement incitatif puissent prendre le train au pied de la chute. Personne a pensé que le 1,000 logements nouveau autour de la cimenterie pourrait prendre ce train qui y ferait un arrêt où est le dépotoir è neige qu’il faudra déplacer, ni pensé à un arrêt à D’estimauville. C’est ca penser en amont du trafic. Mais c’est trop simple. Il en est de même avec la gare de Charny qui a un vaste stationnement. Et de la gare de Ste-Foy sous utilisée comme la gare du Palais. On a de rails jusqu’à St-Raymond et Donnacona, on les laisse là et ainsi on oblige les gens à prendre leur auto et vous pestez après eux. Non on se chicane pour un tramway nommé Désir alors que le besoin n’est pas aussi criant qu’à Montréal . De plus, on ne pense pas que les maudites autos viennent de la périphérie pas du centre-ville car ici chacun est roi dans son petit royaume…

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      14 mai 2011 à 16 h 47

      Comme il a été dit, la voiture électrique est en partie une solution, mais elle ne répond pas à tout. Elle ne règle pas la congestion, ou les stationnements. De plus, elle empire le problème de pollution lors de la fabrication. Sans oublier que dans de nombreux pays, l’électricité est créé avec du pétrole (mais le bilan total reste intéressant pareil).

      La voiture électrique réduit les émissions polluantes et notre dépendance au pétrole, mais elle ne règle aucun problèmes urbanistiques.

      Mais comme on le répète souvent, le tramway ne va pas remplacer la voiture. Voiture électrique et réseau de TEC sont tous les deux là pour cohabiter.

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    • Patrick JH

      16 mai 2011 à 02 h 42

      Hey c’est n’importe quoi ça. On en a besoin du Tramway qui s’en vient. L’uluberlu qui pense qu’on devrait attendre en 2020 pour voir quelles seront les nouvelles technologies rendu là, n’est qu’un très bon exemple de mauvaise foi.

      On a bien hâte au Tramway/TLR de Québec. On commencera avec une ligne Laurier-Charest-D’estimauville, puis ensuite avec les années d’autres lignes s’ajouteront et on atteindra enfin des quartiers de Québec tels Val Bélair.

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    14 mai 2011 à 12 h 26

    Ce n’est pas du fatalisme mais du réalisme. Les deux tiers de la ville vivent dans les maudites banlieues qu’on a fuisionné en 2001. Il faut aller chercher dans les banlieues le monde en TEC et c’est là que le RTC doit mettre sa priorité.

    Or, le tramway ne va pas en banlieue, il s’arrête aux limites des arrondissements centres. On n’a même pas prévu de stationnements incitatifs aux terminus du tramway (Destimauville et 41ème rue) comme l’a fait Bordeaux qui a créé 2,100 places de stationnement souterrains autour de ses stations de tramway. Au contraire à D’estimauville on va créer un écoquartier sans stationnement. Bravo…

    À Bordeaux, on a créé l’illusion de la disparition de l’auto au centre-ville même s’il reste un trafic automobile pareille.

    Québec avec ses cotes présente une difficulté majeure pour un tramway à tel point qu’on prévoit un tunnel pour monter sur la colline parlementaire. Il demeure que le système PRIMOVE sans catétaire privilégié par Bombardier est encore au banc d’essai car à Bordeaux ce n’est pas Bombardier qui a vendu son système mais Alstom qui a eu des difficultés électriques pendant plusieurs années créant des arrêts d’opération avant de régulariser la situation. Ça on en parle pas surtout que les hivers froids du Québec crée une autre difficulté que Bombardier n’a jamais éprouvé car des PRIMOVE il n’y en a aucun en opération dans le monde. Ca demeure un concept comme se plaît à le dire François Picard en regard du Monorail.

    Il demeure que la minorité de gens favorables au tramway se regroupent autour du groupe du Centre de l’Environnement sur Salaberry. Vivre en Ville, géniteur de Accès Transports Viables et la vingtaine d’organismes qui s’y logent partagent les mêmes personnages qui font la roulette sur les CA de ceux-ci et le président du RTC en est du nombre. Voilà pourquoi on entend plus parler de tramway que de desservir la majorité de la population en périphérie ce qui devrait être la priorité.

    Créer un lien direct avec la rive-sud, la cote de Beaupré et l’Ile d’Orléans, la MRC de la Jacques-Cartier incluant Cap Rouge, St-Augustin, Val BÉlair, la Haute Saint-Charles, Stoneham, Lac Beauport, Charlesbourg et Beauport. Ce devrait être la priorité d’un VRAI plan de mobilité durable daller chercher en TEC ce monde car la ville est étalée qu’on le veuille ou non. On peut travailler à améliorer les choses mais la densification se fait plus en périphérie qu’au centre-ville ne vous en déplaise.

    Par exemple dans l’arrondissement Beauiport: la cour a bois derrièere chez moi accueille 45 maisons nouvelles. La même chose avec le terrain de la cimenterie où 800 logements lèvent, comme dans le Mousseigne où 800 maisons sont construites et derrière le power center s’érige 300 condos. Sans parler du plan de 1,500 logement de Cominar derrière Promenades Beauport et de l’ancienne carrière de sable qui acceuillera 600 logements. Je ne compte pas les centaines de condos qui s’érigent le long du boulevard Ste-Anne, ni la densification dans le nord de l’arrondissement. Et c’est pas fini. Je pourrais faire le tour de toutes les places que j’ai nommé précédemment et faire le même constat. C’est des dizaines de milliers de logements qui se lèvent en périphérie. Tantôt il faudra penser à les prendre en amont pour les amener travailler au centre-ville. L’intermodalité intégrée aurait pu être une solution. Mais non le RTC a préféré chromer le centre-ville et décourager les automobilistes de s’y risquer alors qu’ils constituent 85% du transit dans la ville… Mme Desprès a raison mais la vérité choque…

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    • Yvan Dutil

      14 mai 2011 à 16 h 18

      Fernand, ne mélangez pas le système de Bordeaux avec le système à induction proposé pour Québec. C’est deux technologies complétement différentes.

      Le but du tramway n’est pas de chromer le centre-ville (qui en passant, n’est qu’une jérémiade de banlieusard) mais de fournir à la demande de transport sur cet axe qui est très importante.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        14 mai 2011 à 19 h 13

        Je ne les mélange pas mais Accès Transports Viable, OUI. Ils ont amené Mme Boucher et Régis labeeaume pour les convaincre. À Bordeaux c’est Alstom qui l’a construit et non Bombardier . Bombardier dont le siège social des transports par train est en Allemagne, veut imiter Alstom et arrive avec son PRIMOVE dont aucune ville n’est dotée actuellement. On va être les cobayes…

        En fait en doublant l’achalandage du RTC on n’absorbe même pas les 73,000 véhicules nouveaux qui vont arriver dans la région d’ici 2030 et en plus on ampute des voies de circulation aux autos. Ce sera le vrai bordel montréalais comme je l’ai véçu la semaine dernière où ca m’a pris trois heures pour partir du centre-ville et sortir sur la 15 en direction de St-Jérôme.

        20% du trafic en TEC Yvan, il en reste 80% pour les autos alors que c’est 85% actuellement…

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  4. François Magellan

    14 mai 2011 à 14 h 07

    Admettons. Admettons qu’on n’opte pas pour l’option du tramway, mais celle du trolleybus, par exemple, ou encore celle de l’autobus, en privilégiant des sites propres pour donner accès au centre ou aux autoroutes : on donne une priorité au transport en commun, on réduirait la pollution – les gaz à effet de serre sont de la pollution – et on augmente l’offre. Par ailleurs, on créerait des stationnements incitatifs au bout des axes de transport en commun. Ça irait ? Et s’il vous plaît, pas d’arguments : je suis plombier, j’ai besoin de mon auto, parce que je vous répondrai que vous pourrez toujours continuer à la prendre. Il n’a jamais été question de proscrire l’utilisation de l’automobile.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      14 mai 2011 à 16 h 43

      Le tramway, c’est le moyen technique pour répondre à un besoin : celui d’améliorer le transport en commun à Québec. Ensuite, on peut réévaluer si le tramway est la meilleure solution ou pas. Mais personnellement, je pense que c’est la plus réaliste.

      Pourquoi? Un trolley bus en site propre coute quasiment aussi cher qu’un tramway, mais il est moins long et moins confortable. Il n’y a pas vraiment de raison de prendre un trolley bus, surtout avec les nouvelles technologies en terme de batterie.

      Un métro? Moi personnellement, je pense que la densité est assez élevé pour ça. Mais je sais que politiquement, ça ne passera jamais. J’ai vu des villes bien plus petite que Québec en posséder.

      Donc il reste pas grand choix, le tramway. Mais si apporte une autre solution viable (pas le monorail), je crois qu’il faut l’analyser.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      14 mai 2011 à 19 h 20

      Francis L est-ce qu’à Montréal il y a moins de pollution ? Pourtant ils ont tout ca : un métro, des voies réservées, des trains de banlieue a deux étages, etc…

      Quant au monorail , restez avec vos illusions à Montréal ils nous ont recu à bras ouverts… Eux ils y ont vu une solution pour améliorer l’accès au centre-ville… Je me demande quelles sont les raisons profondes pourquoi vous rejetez cette option. Pourtant on fournit un service aussi efficace quun tramway sans en avoir les désavantages qui ont fait qu’il a disparu de nos rues en 1950. En hauteur on évite des frais de construction énormes (économie de 600 millions sur le trramway) et d’opération (pas de déneigement, pas d’entretien automatisé donc pas de chaudffeur qui font des grèeves aux deux ans). Au Japon Mitsubishi fait de profits avec ceux de Chiba et Shonan. Les chinois ont compris pas ici…

      Les gouvernements sont endettés et la seule manière d,activer les choses est de présenter des soutions peu dispemdieuses et efficaces et qui à la longue ne coûtent pas un bra s à opérer et faiore comme les BIXI de Montréal être toujours à les renflouer à coup de 108 millions pour des vélos…

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      • alex Utilisateur de Québec Urbain

        15 mai 2011 à 17 h 21

        Ok, pour le monorail, sert-il à des déplacement interurbain (en compétition au TGV), à des déplacement péri-urbain (comme le train de banlieue) où a des déplacements intra-urbain (comme les bus, le tramway ou le métro)?

        les distances entre les stations et leur localisations sont très différente. Pour les transports urbain de courte distance (moin de 5km), le bus où le tramway avec des arrêts rapproché (moin de 1km) peut être le moyen de transport collectif le plus efficace si la fréquence de passage est élevé (au 5min).

        Pour ce genre de situation, le métro peut être un peu moin efficace puisque les stations (hors du centre-vile) est a une plus grande distance donc il faut marcher plus longtemps pour ce rendre de porte a porte. rendu à la station, il faut compter du temps supplémentaire pour descendre dans les profondeurs du métro. Puisque ce système a une très grande capacité, la fréquence des rames pour une ville moyenne n’est pas si élevé.

        Le monorail n’aurait pas ce désavantage mais il n’est lui aussi pas au niveau du sol ce qui complique les chose pour les personnes à mobilité réduites.

        Bref, pour un déplacement de courte distance, une infrastructure plus légère donc accessible, direct et fréquente est la plus adapté.
        Plus on augmente la distance a parcourir, plus les stations peuvent être loin, la fréquence moin élevé, etc..

        Ni le métro, le monorail ou le tramway n’est une recette magique. Puisque Quebec ne peut tous les avoir, il faut commencer par en choisir un selon les besoins d’une bonne part de la population.

        Je pense que le tramway présente plusieurs de ces aventages bien qu’il ne ce rende jamais dans toute les périphérie puisque ce n’est pas sa vocation première.

        Il demeure que l’autobus sera toujours nécessaire pour consolider cette infrastructure et atteindre l’ensemble de la population.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        16 mai 2011 à 10 h 51

        Pourtant dans bien des villes américaines le tramway est un véhicule de périphérie et non pas un véhicule de centre-ville comme en Europe. Souvent bâtit sur une emprise ferroviaire abandonnée dans des zones assez peuplées pour assurer sa survie, son coût de construction est plusieurs fois inférieur à ce qu’il coûte à construire dans le downtown en détruisant tout. Et il y est très efficace car il n’est pas restreint à 50 km/h ou moins comme lorsque bâtit dans la rue, n’a pas de problème de partage avec le trafic, a la totale priorité aux passages à niveau, et n’est pas en réel conflit avec le trafic automobile ou avec les autobus.

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    • Accès transports viables

      14 mai 2011 à 21 h 25

      @ François Magellan

      Les bus en site propre, électriques de préférence (je ne crois pas que le trolley classique ait un grand avenir avec les nouvelles technologies d’électrification, mais il y a toutes sortes d’options), conviendraient pour presque tous les corridors de transport en commun à Québec.

      Mais pas tous.

      C’est une question de capacité du mode et c’est là que le tramway a un gros avantage. Je pense entre autre au corridor Boulevard Laurier, Université et centre-ville où les Métrobus articulés roulent aux deux ou trois minutes et sont bondés.

      Il n’est plus vraiment possible d’aller au-delà à moins de verser dans des systèmes de bus hallucinants comme en Amérique Latine que personne ne veut avoir près de chez lui à Québec.

      Mais vous avez raison d’insister sur la notion de site propre, c’est ce qui manque à nos Métrobus pour être à la hauteur des défis et vraiment être attrayants. Remarquez qu’un tramway aussi a besoin d’un site propre pour être pertinent à Québec, et il n’a surtout pas besoin d’être mis dans un champ où personne n’habite…

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        14 mai 2011 à 22 h 57

        J’ai mis un lien pour les bus en Amérique Latine. Si ce n’est pas le bon, faites-moi signe. Merci.

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      • François Magellan

        15 mai 2011 à 09 h 53

        @Accès transports viables : je connais toutes les différences… Je me faisais l’avocat du diable pour illustrer que peu importe le moyen de transport en commun traditionnel, si celui-ci n’est pas prioritaire, ça ne changera rien. Par rapport aux coûts, on pourrait simplement implanter des sites propres pour pour les autobus, la capacité sera augmentée avec des bus articulés, mais on ne règle pas les problèmes de pollution, et l’emprise au sol est importante. Imaginons dans les secteurs peuplés du centre ou la trame est serrée… Les trolleybus, je n’y crois pas pour avoir vécu dans une ville où il y en avait ; quatre 30 sous pour une piastre, par rapport à l’autobus traditionnel et la capacité, si on veut mettre en site propre, c’est la même emprise.
        Je préfère envisager le tramway dans le secteur centre pour sa capacité et redéployer le transport en commun en périphérie ; le trolleybus pourrait être une solution sur les grands axes qui ont déjà une large capacité.

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      • Accès transports viables

        15 mai 2011 à 12 h 37

        @ Gérald

        Ça c’est un bus, mais ça ne laisse pas voir le système derrière et ce genre de bus triple ne donne rien de plus s’il ne roule pas dans les bonnes conditions.
        Je parlais plus du système qui est hallucinant que les véhicules: ce qui comprend le site propre et les stations comme celui-là à Bogotá: http://en.wikipedia.org/wiki/File:TransMilenio2004-7-10.jpg
        Ou ce Métrobus de Mexico
        http://en.wikipedia.org/wiki/File:InsurgentesSurWMetrobus.JPG

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      • Manu

        15 mai 2011 à 21 h 37

        On peut aussi soulager le corridor « St-Roch – Colline – Université » et ses métrobus simplement en réduisant suffisamment le nombre d’usager tout en maintenant l’offre de service.

        En offrant un lien alternatif parallèle (le trajet proposé par la basse-ville pour un tramway), c’est probablement le pari que la ville fait en ce moment.

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      • Guibert

        16 mai 2011 à 13 h 37

        @Manu
        En théorie, c’est possible, mais il faut de sérieuses études d’ensemble et des comparaisons de scénarios pour y arriver, pas un pari…
        Multiplier les lignes à haut niveau de service ne peut être que positif. Est-ce que cela serait suffisant pour retirer suffisamment de pression sur le 800 Et le 7 afin de permettre d’augmenter la part modale pour atteindre les objectifs du Plan de mobilité durable?

        J’ai un gros doute, sachant que le 11 fait aussi un parcours entre le centre-ville et l’Université/boulevard Laurier et que, bien qu’étant un parcours relativement fréquenté, il n’absorbe pas une portion significative de l’achalandage de l’axe. Il faut donc déduire que les gens veulent, mais veulent vraiment, aller sur le chemin Ste-Foy ou quelque part sur l’axe René-Lévesque… Un desserte sur Charest n’est dans ce cas pas plus avantageuse que la desserte de Laurier, voire moins intéressante en raison de la falaise!

        Dans le même ordre d’idée, le 802 qui permet de contourner la zone la plus problématique du 800-801 connait un beau succès, mais cela n’a pas pour autant détourné significativement de l’achalandage des deux autres Métrobus…

        Pour l’axe Charest, un bon Busway ferait probablement l’affaire pendant quelques années. Ce serait moins cher que de prendre le pari qu’un tramway là peut régler le problème d’un autre axe oz il faudrait en construire un!

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      • Francis L

        16 mai 2011 à 16 h 39

        @Manu
        Le tramway sur charest ne pourra pas desengorger le metrobus, à moins dun changement radical dans le comportement des utilisateurs. Selon la derniere etude Depart Destination, la portion dusager qui peuvent eviter la colinne parlementaire. De memoire, cest moins de 15%.

        Nimporte qui provenant de la Rive Sud ou de Ste Foy qui voudrait atteindre la colinne parlementaire (et le contraire) vont prendre le metrobus puisque le detour par Charest represente plusieurs minutes de supplementaires. Pour ceux qui veulent se rendre dans St Roch ou plus loins, leconomie de temps nest pas enorme.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        16 mai 2011 à 16 h 58

        @Manu

        Bien qu’effectivement il est possible de désengorger le 801 en déroutant tout le beau monde qui n’a rien affaire entre St-Roch et l’Université via Charest, Hamel ou Capitale, je ne crois pas que c’est pour ca qu’ils font passer le tramway par Charest, mais pour d’autres raisons qui n’ont absolument rien à voir avec le transport. A la rigueur il y ont peut-être pensé dans l’équation mais c’est pas leur principale motivation.

        @Francis L

        Ton pourcentage (15%) de monde transitant inutilement via la colline parlementaire ne tient pas compte de la quantité de monde qui se rendent à Ste-Foy autrement que par le 801, comme par exemple le 330 qui est très évident pour tout ceux qui demeurent au nord de la 41e rue. Grosso-modo ce 15% correspond à peu près au monde qui demeurent dans Limoilou & St-Roch et qui voyagent à l’Université, au Chul ou dans le coin de Place Laurier (terminus des Express), ceux qui vont plus loin que Laurier (Quatre-Bourgeois & Marly) et qui préfèrent la run-de-lait directe (métrobus) à une correspondance (Express+métrobus), et ceux qui utilisent bêtement le métrobus de Charlesbourg à L’Université/Chul/Laurier ignorant tout bonnement l’existence de parcours plus rapides pour faire le même trajet.

        Ils feraient juste prolonger le 802 jusqu’à Laurier et il y aurait déjà un peu moins de clients dans le 801 et surtout le 800 dans ce cas.

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      • Manu

        16 mai 2011 à 22 h 19

        « le pari » c’était simplement une expression, pas au sens littéraire…

        @Francis : 15%? ça me semble raisonnable. Je ne sais pas d’où vient ce nombre, mais je me suis souvent demandé quelle était la proportion « en transit ».

        @Erick : en effet, continue le 802 vers l’ouest lui apporterait plus de monde, tout comme des voies réservées sur une plus grand partie de sa longueur (il n’y a pas grand chose en ce moment….) et un moyen de le rendre efficace sur la 18e/Lamontagne. En ce moment, c’est très lent dans ce coin (là où on pourrait justement enlever des gens des 800/801 entre Limoilou et Ste-Foy si on poursuivait le 802 à l’ouest).

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      26 mai 2011 à 17 h 46

      La technologie qui s’en vient est des autobus électriques biberonnés. En fouillante dans les parutions d’Électrron Vert de Pierre Langlois et en lisant l’étude de l’IREC vous allez voir qu’ils peuvent mieux que moi en parler. Ca s’en vient…

      En passant en 2010, le RTC a desservi moins de passagers qu’en 2009 malgré l’avénement des autobus articulés…

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  5. Patrick H. Utilisateur de Québec Urbain

    15 mai 2011 à 09 h 21

    Lorsque l’on fait des plans sur le long terme, il ne faut pas seulement se baser sur les technologies existantes, mais aussi prendre en compte les grandes tendances. Sans vouloir m’improviser expert en la matière, j’observe que :
    – Les véhicules deviennent des plus en plus petits et de moins en moins énergivores
    – Les besoins de déplacement quotidiens diminuent.

    Il y a 10-15 ans, je devais prendre la voiture pour acheter un livre, louer un film, payer une facture. Je me souviens même d’avoir pris mon char pour aller envoyer un fax au dépanneur,.,

    Pour la première fois cette année, ma femme a acheté les vêtements des enfants directement sur Internet. Alors, est-ce que dans 25 ans, un ingénieur informaticien comme moi va devoir passer 40h par semaine au bureau ? J’ose croire que non.

    Bref, est-ce qu’en 2035, tous les travailleurs de la ville vont devoir converger en son centre pour aller travailler à 8h30 le matin ? Peut-être que oui, mais je pense que la question se pose avant de convertir tout le système routier.

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      15 mai 2011 à 11 h 28

      Je ne suis pas sûr que les besoins de déplacements diminuent car les services sont de plus en plus centralisés et surspécialisés.

      Les Hôpitaux sont spécofique, si tu as une crise de coeur à Beauport, malheureusement tu dois aller à Laval à l’autre bout de la ville et non à l’hôpital le plus proche.

      Les familles éclatent et la garde partagée est courante. Les ex ne demeurent pas tous à proximité l’un de l’autre. La garderie est à un troisième point où l’un et l’autre doivent passer selon leur semaine de garde.

      Les servicdes publics aussi de regroupent en trois pôle dans la Ville. Ainsi l’aréna Gilles Tremblay qui dessert la partie ouest de l’arrondissement Beauport sera démoli. Les jeunes qui le fréquentent devront aller à 3 km plus loin dans l’est à l’aréna Giffard en construction à deux glaces pour pratiquer leur sport. Encore plus de déplacements par une décision municipale. Pire la piscine à coté de l’aréna de Giffard devra être amputée pour agrandir l’aréna. Pourtant c’est la piscine qui a le plus fort achalandage. Les gens devront aller à St-Jean_Eudes dans l’arrondissement Charlesbourg pour se baigner. Encore des déplacements de plus… Que dire des jeunes de toute la ville qui vont jouer au stade Chauveau, le seul intérieur que possède la ville. On concentre au Super PEPS des activités, ca augmente les déplacements plus on concentre les activités de toutes sortes. Avant la fusion l’offre de service loisirs se divisait dans l,arrondissement en quatre secteurs de proximité. La ville nouvelle regroupe deux arrondissements ensemble et regropupe les loisirs en ce sens forçant les gens à se déplacer encore plus loin.

      Les centres d’achats nouvelle génération sont des « Power Center » où l’auto est indispensable pour aller d’un magasin àl’autre.Encore là ils sont situés à trois points de la ville.

      Les supermarchés eux-aussi sont alimentés par des camions qui viennent d’ailleurs. Ainsi la boucherie provient d’un centre de coupe à Montréal ou ailleurs et est empaqueté sous vide et expédiés par camions-remorque. On a même fermé un entrepôt régional et fournir les magasins par Montréal. Des déplacements plus longs…

      Je peux continuer ainsi longtemps. Non la VRAIE mobilité a été effleurée dans ce rapport qui va sortir incessament. Ca ne sera pas durable mais ca va faire dur car on empire la situation…

      On peut vivre dans une bulle au centre ville mais la réalité régionale est toute autre car la proximité existe de moins en moins même dans les vieux murs où le dernier épicier a fermé boutique sur St-Jean pour faire place a un restaurant « Le Paillard » qui était le huitième dans le secteur contingenté a sept restos pour touristes. Quand les touristes sont plus importants que les résidents…

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      • Manu

        15 mai 2011 à 21 h 33

        En effet Fernand, les déplacements vont en augmentant, et tous ceux que vous nommez requièrent généralement automobile et camion. C’est une tendance lourde qui est là pour encore longtemps.

        Toutefois, les problèmes de déplacements à Quéebc, autant en auto qu’en transport en commun sont, à quelques exceptions près, restreints aux heures de pointe.

        Ainsi, toutes les augmentations de déplacements dont vous parlez viendront combler surtout les périodes creuses. Et dans la suite du commentaire de Patrick H. ci-haut, je crois possible qu’on assiste à long terme à une diminution des problèmes de circulation aux heures où ça « fait mal ». Toutefois, je ne crois pas que ce soit le nombre qui ira en diminuant (la population ira en augmentant…), mais plutôt l’étalement de ceux-ci dans le temps. Dans 25 ans on aura peut-être une « heure de pointe » étalée de 6h à 9h30, mais un peu moins pénible.

        Le télétravail comme semble suggérer Patrick pourrait aider, mais cela fait un bon 20 ans que j’en entend parler, et il n’a toujours pas exaucé les souhaits de ceux qui y voyait un profond chagnement du monde du travail. Par conséquent, il demeurera peut-être encore un facteur marginal de réduction de circulation pour la génération à venir. Simple opinion de ma part.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        16 mai 2011 à 10 h 42

        En fait Manu, ce qui risque d’avoir d’ici quelques années autant d’impact que le télétravail, c’est les nombreux banlieusards à leur retraite qui n’iront plus du tout en ville car actuellement ils n’y vont QUE pour leur travail.

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    • Patrick JH

      16 mai 2011 à 02 h 48

      Patrick H délire. On ne va pas attendre en 2035 pour voir quelles sont les nouvelles possibilités rendu là c’est un non sens total et absolu.

      Le Tram/TLR de Québec est un sérieux gage d’avenir durable.

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  6. Patrick JH

    16 mai 2011 à 02 h 46

    Un système Tram/TLR sur rails avec stations. Voilà le pouvoir galvanisateur de l’urbanisme de Québec pour l’avenir.

    Le train de Beaupré, lui, sera intégré dans la partie TLR du réseau.

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  7. Patrick H. Utilisateur de Québec Urbain

    16 mai 2011 à 08 h 39

    Heu,

    J’ai jamais dit qu’il fallait attendre 25 ans avant d’agir. Simplement qu’il me semble douteux d’affirmer que les transports individuels nous mèneront dans un cul de sac. Surtout en s’appuyant sur le fait que le prix du pétrole monte. D’autres formes d’énergies sont développées et prendront la place tôt ou tard.

    Personnellement, je trouve que le Tramway manque de flexibilité.

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    • Accès transports viables

      16 mai 2011 à 13 h 49

      Le tramway, c’est avant tout une infrastructure et c’est très rare qu’une infrastructure soit « flexible », avez vous déjà vu des gens changer une autoroute de place sans problèmes? Il me semble qu’ils l’on fait à Boston et ça a été un tellement gros chantier qu’ils l’ont appelé le Big dig!

      Le tramway n’a pas besoin d’être flexible parce qu’il doit être implanté dans un corridor où les gens se déplace et continueront à se déplacer. Ce serait très étonnant que dans 10 plus personne ne veuille aller travailler ou magasiner sur le boulevard Laurier. Au contraire, l’implantation d’un mode de transport lourd canalise le développement et sa permanence est un plus pour les promoteurs, il est certain, et peut le promettre à ses clients, que la ligne changera pas de place.

      Et si vous parliez de flexibilité pour l’usager, un réseau où un mode performant existe est toujours plus avantageux et permet des correspondances plus efficaces, ce qui est un gain notable de flexibilité.

      Pour ce qui est des énergies alternatives, cela existera sûrement, mais même la politique québécoise en la matière, fraîchement dévoilée, arrive à la conclusion que ce sera encore marginal d’ici 20 ans! Cela signifie que la majorité des ménages seront à la merci des prix de l’essence pour plusieurs années. Le changement d’énergie ne règle pas non plus le problème de vieillissement et de congestion du réseau autoroutier. Il est là le cul-de-sac

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      • Patrick H. Utilisateur de Québec Urbain

        16 mai 2011 à 20 h 35

        Oui je parle entre autre des correspondances J’ai habité à Pointe-Claire, à 2 minutes de marche du train de banlieu de Montréal. Mon épouse le prenait chaque matin pour aller travailler au coin Mont-Royal/Saint-Laurent. 25 minutes pour se rendre en ville, ensuite correspondance avec le metro pour 4 stations, et finalement une deuxième correspondance pour le bus sur Mont-Royal. 1h15 aller et 1h15 retour, affaire de correspondances.

        Je suis d’accord qu’au moment ou on se parle, le Tramway est une option intéressante, pour quelques décennies certainement. Par contre, l’humanité nous a toujours surpris par des innovations que personne n’attendait, et ce sera la même chose en matière de transport collectif et individuel.

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      • fernand Utilisateur de Québec Urbain

        26 mai 2011 à 17 h 59

        Justement les gens vont continuer à se déplacer très majoritairement en auto ne vous en déplaise. On est même pas foutu de proposer quelque chose de sensé pour dégager les ponts, ni le trafic de ‘ouest qui arrive sur Charest (Cap-Rouge, St-Augustin, la MRC Jacques-Cartier et la MRC Portneuf), On va plutôt leur enlever une voie de circulation pour passer le maudit tramway. Je me rappelle du bordel qu’a créé les travaux sur Charest qui pourtant ne bloquait qu’une voie. C’est ces embouteillages qu’on aura avec votre solution.

        Le tramway ne va pas chercher en amont les passagers. Or c’est là que la majorité des gens habitent et même si vous vous y opposez, ils continueront à y habiter encore plus car la construction est plus abondante en périphérie qu’au centre-ville. Vous allez faire gaspiller 1,5 milliard pour rien régler. Au moins le monoirail fait diminuer la facture et est un moindre mal surtout qu’il n »obstrue pas les voies de circulation. Sam Hamad doit vous le dire en quelle langue pour que vous compreniez que vous opposez les TEC aux autos. Les deux ont droit au chapitre d’autant plus que les autos contribuent dans le financement des TEC en majorité car les usagers ne paient que 30% du VRAI coût. Le reste est supporté par ceux que vous combattez…

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  8. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    16 mai 2011 à 09 h 32

    Avec la ville qui n’a pas les moyens de se payer un tramway à 1.5 milliards, un gouvernement provincial qui malgré sa supposée bonne volonté n’a pas les moyens tellement il est endetté, et le parti super-pro-transport-en-commun, super-pro-environnement et super-pro-québécois qu’on vient (de se faire) élire, vaux mieux être réaliste:
    – Il n’y aura pas de tramway
    – Il n’y aura pas de TGV
    – Il n’y aura pas de monorails ni rien d’autre non plus…

    (du moins aucun de ces dossiers n’avancera dans les 5 prochaines années)

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    • Gilles Gauvin

      17 mai 2011 à 15 h 11

      Erick a p.e raison, mais ça n’est pas une raison pour s’asseoir.
      C’est parce qu’on s’assoit que ça ne bouge point.
      Mais ça bouge d’un pas assuré j’en suis sur. lent mais assuré; pas le choix! Pourtant elle tourne: le besoin est là et grandissant en potentiel.

      Et le titre du sujet était: POUR EN FINIR AVEC LE FATALISME…

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    • fernand Utilisateur de Québec Urbain

      26 mai 2011 à 19 h 55

      Tu as entièrement raison Érick. Les rêves faut avoir le moyen de se les payer.

      Les gouvernements examinent sérieusement l’option de monorail pour l’accès à l’ile de Montréal car les trains de banlieue sont rendus à saturation et à moins de construire d’autres ponts dispendieux, il n’y a pas de solution miracle. Le monorail est léger et peut s’accrocher à un pont car la charge portante équivaut à un camion 10 roues chargé. Surtout que le pont Champlain est en piteux état…

      J’ai écrit au Maire Tremblay et j’ai eu un meilleur accueil que l’équipe Labeaume. Nous avons rencontré pendant une demie journée les gens qui planifient les dix prochaines années et supportent les élus du CRÉ de Montréal. C’est avec eux que j’ai appris que le Dr Pierre Couture avait soumis dans les années 80 une navette rapide surélevée pour desservir Mirabel et Montréal. Que les plans que nous avions sont les mêmes que le Dr Coututre avait présenté à l’époque. Curieusement, aprèès 30 ans de tergiversation, ces gens trouvent que notre option n’est pas négligeable. On est maintenant en communication constante. Ca tranche du discours de François Picard…

      Nous avons profité du voyage pour rencontrer l’ingénieur qui dirige l’ITAQ de St-Jérôme. On a appris qu’il avait travaillé avec Couture suir le moteur-roue et qu’il est emballé par le projet. Nous sommes maintenant partenaires de l’ITAQ.

      http://www.itaq.qc.ca/index.html

      J’ai par la suite nous avons fait le maillage avec Écotech qui veut devenir le porte-parole de tout le Québec des entreprises de technologies propres. Désolé mais Québec International n’a pas de créneau d’excellence dans le domaine du transport collectif propre. Donc, il faut passer par Montréal pour faire du maillage…

      http://www.ecotechquebec.com/index.php

      Les 11 et 12 mai dernier è Québec, Écotech a organisé une rencontre sur la colline entre ses membres et le caucus des Ministres du Gouvernement du Québec au Club de la Garnison et j’y était. Outre le premier Ministre et ses Ministre, j’ai eu aussi l’honneur de rencontrer le futur président de la CSN qui m’a dit tout de go, on supporte votre projet. Il était entre la représentante de la Caisse de Dépôt et celle d’Investissement-Québec. J’ai fait des contacts tellement nombreux que j’ai manqué de cartes d’affaires et de documents de présentation. J’en ai un pouce d’épais de cartes et c’est pas des Jos Bleau…

      Le lendemain nous déjeunions au Loews avec Pierre Arcand, Ministre de l’environnement où le tiers de son discours a porté sur le transport collectif électrifié et sur le transport vert des marchandises. J’ai pu lui parler et lui donner mon document de présentation de 10 pages.

      Nous avons eu enfin la visite de huit hauts fonctionnaires qui administrent les programmes de subvention. Ils avait chacun un quart d’heure pour prendre contact et faisaient le tour des tables. À ma table, j’étais la seule entreprise verte et j’ai pu approfondir les contacts et voir à quelle étape les programmes s’appliquaient à ma situation. J’en ai quatre de repéré et même certains m’ont donné des personnes ressources pour supporter notre projet et nous accompagner dans notre démarche.

      Le midi l’opposition officielle est venu diner avec nous, Ils étaient 20 députés et à ma table il y en avait quatre. J’ai récolté des appuis non équivoque.

      Il demeure que le gouvernement provincial n’a pas d’argent et que l’aide que j’aurai est marginale soit quelques millions glanés sur diversprogrammes à moins que le Ministre Arcand décide en 2013 de créer un programme sur le transport collectif et de marchandise car il vise dans son prochain porogramme à éliminer le plus possible les camions remorques de nos autoroutes et là on cadre dans cette volonté.

      Entre temps je me suis inscrit pour le monorail au registre fédéral. J’ai déniché un programme qui subventionne à 50% le banc d’essai et je suis en contact avec les fonctionnaires désignés. Le porte-feuille de ce nouveau programme est de 550 millions et ils m’ont dit que c’est le genre de projet qu’ils recherchent et que je cadre exactement dans leur programme.

      Entre temps j’ai intéressé des gens influents dans notre projet afin de former un comité de gestion du monorail et j’ai même un cadre du CN dans le lot. Ces gens rencontreront Pierre Couture, l’inventeur diu moteur-roue, au cours de l’été pour sceller les ententes.

      En septembre, je réserve une annonce importante dans le parcours du dossier. Non seulement nous dévoilerons le comité de gestion mais aussi une entente qui va faire jaser…

      Entre temps, le 7 juin nous sommes invité par un gestionnaire de programme de subvention à un forum sur le transport de demain et nous aurons l’occasion de rencontrer les principaux dirigeants de l’industries du camionnage au Québec.

      Je suis aussi en contact avec la Chambre de Commerce du Montréal Métropolitain et lors de leur prochain événement, feront venir Pierre Langlois pour les entretenir du monorail. Enfin le PQ a offert une tribune à Pierre Langlois à leur forum régional et s’apprête à l’inviter au grans rassemblement de Montréal. Le vidéo de cette conférence est sur notre site dans la section réservée à Pierre Langlois.

      Oui on avance à la vitesse grand V et ce sans l’apport de notre cher maire et de ses sbires. Faut croire que nul n’est prophète dans son patelin…

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