Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Bilan des projets pilotes en sécurité routière sur 12 rues résidentielles à Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 mai 2011 8 commentaires

Au printemps 2010, la Division du transport du Service de l’aménagement du territoire a
mandaté des consultants externes pour étudier les problématiques de sécurité routière et
de circulation de transit sur 12 rues résidentielles du réseau municipal.

Dans un premier temps, les consultants ont analysé la situation prévalant dans ces rues et
ont dressé un portrait. Puis, ils ont proposé des interventions visant à améliorer le niveau
de sécurité routière et à réduire la circulation de transit, le cas échéant. Les propositions
des consultants reposaient sur l’approche des trois « E » (ingénierie, surveillance policière
et sensibilisation).

Les rues suivantes ont été étudiées :
– 10e Avenue Est (arr. de Charlesbourg)
– Avenue des Diamants (arr. de Charlesbourg)
– Avenue des Gouverneurs (arr. de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge)
– Avenue Joseph-Giffard (arr. De Beauport)
– Avenue Murray (arr. de La Cité-Limoilou)
– Rue Bourdages (arr. des Rivières)
– Rue de l’Épilobe (arr. de La Haute-Saint-Charles)
– Rue de l’Espinay (arr. de La Cité-Limoilou)
– Rue de la Poterie (arr. de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge)
– Rue Marie-Victorin (arr. de Sainte-Foy–Sillery–Cap-Rouge)
– Rue Pincourt (arr. de La Haute-Saint-Charles)
– Rue Seigneuriale (arr. de Beauport

Les résultats

Voir aussi : Message d'intérêt public.


8 commentaires

  1. Erick Utilisateur de Québec Urbain

    19 mai 2011 à 17 h 08

    Ca veut dire quoi ca « Vitesse au 85e centile »?

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  2. André

    19 mai 2011 à 17 h 37

    Tiré de la référence çi-dessous:

    « La base première pour l’établissement d’un bon, limite de vitesse réaliste est la méthode reconnue à l’échelle nationale de l’aide de la vitesse au 85e percentile.C’est la vitesse à ou en dessous de laquelle 85% du trafic se déplace.Par exemple, si 85 de chaque 100 véhicules à moteur ont été enregistrés à 45 mi / h ou moins, puis 45 mph est la vitesse au 85e percentile.

    Historiquement, avant et après les études d’ingénierie du trafic ont montré que le changement de limite de vitesse affichée n’affecte pas significativement la vitesse au 85e percentile.L’environnement de conduite, qui comprend les autres véhicules sur la chaussée et les conditions routières, est le principal facteur qui influe sur la vitesse en vigueur.

    L’environnement de conduite se traduit par la vitesse au 85e percentile.La majorité des conducteurs, consciemment ou inconsciemment, tenir compte des facteurs dans l’environnement de conduite et de Voyage à une vitesse qui est sûr et confortable quelle que soit la limite de vitesse affichée.

    Les données sont collectées par la vitesse d’enregistrement des vitesses de véhicules à moteur circulant sans l’aide d’un radar ou mesurer la vitesse autre appareil.Un échantillon représentatif de la vitesse des véhicules est enregistrée et ces vitesses aurait incluent les résidents locaux qui conduisent à travers la zone.

    L’utilisation de la vitesse au 85e centile reconnaît que 15% des conducteurs se déplacent à une vitesse supérieure qui est raisonnable et adéquate.C’est le 15% des automobilistes à qui des mesures d’exécution est dirigé.Des études ont montré que c’est le groupe des automobilistes qui causent beaucoup de collisions et les plus mauvais dossier de conduite.

    Il ya d’autres paramètres utilisés pour évaluer les données à grande vitesse, tels que la moyenne, la médiane et le rythme des vitesses.Cependant, la vitesse au 85e centile est le critère le plus critique dans l’établissement de limites de vitesse réaliste.

    Le graphique ci-dessous inclus (du Département d’État du Texas de la Voirie et des Transports publics) montre la relation entre le 85e percentile et le hasard de l’automobiliste d’être dans un accident:

    Malheureusement, la plupart des limites de vitesse sont bien en dessous de la vitesse au 85e percentile. Lorsque les limites de vitesse sont trop basses, les chauffeurs sont obligés de Voyage à une vitesse qui augmente leur risque d’être impliqué dans un accident. L’alternative est de Voyage à la plus sûre (85e percentile) la vitesse et le risque un excès de vitesse. C’est quelque chose que beaucoup de conducteurs ne quotidienne.  »

    http://www.speedtraphunter.net/fr/nma-articles/1870-speed-limits-slower-does-not-mean-safer.html

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    • Erick Utilisateur de Québec Urbain

      20 mai 2011 à 08 h 40

      Merci c’est très intéressant.

      Selon le graphique rouler SOUS la limite de vitesse est aussi un facteur de risque. Je suis pas du tout surpris de ce résultat mais j’aurais pas cru par contre que c’est plus dangereux de rouler 20 km/h en bas de la limite que 20 km/h plus haut. C’est pourtant ce que ce graphique dit.

      Faut toutefois comprendre qu’ils ne spécifie pas le type de route. Sur un autoroute ca me parait très évident que c’est tout aussi dangereux de rouler à 80 qu’à 120, mais des rues municipales je suis un peu sceptique, malgré que je ne doute aucunement que rouler « trop » lentement dans des rues résidentielles augmente le risque d’y frapper un piéton ou des enfants, mais pas autant qu’en roulant en fou.

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      • Manu

        20 mai 2011 à 12 h 27

        J’ai l’impression que cela s’applique pour les autoroutes, là où rouler substantiellement plus lentement que le trafic peut être une cause d’accident (la différence de vitesse étant alors en cause plus que la vitesse elle-même). À la limite, cela pourrait être vrai sur un boulevard « rapide », mais sûrement pas dans la mesure qu’on présente ici. Par contre, je ne vois absolument pas comment cela peut être applicable dans des rues résidentielles par exemple.

        D’ailleurs, le contenu de cet article (l’original en anglais, car la traduction automatique présentée ici est assez ordinaire) est plutôt douteux. Cela ne vient pas du AAA (notre CAA en est le pendant), mais bien du NMA (National Motorist Association). La NMA est aux véhicules ce que la NRA est aux armes à feu: une association à forte tendance red-neck. La NMA se présente ainsi:

        « We support higher speed limits, an end to speed traps, fairer traffic courts, and stopping the use of traffic tickets to generate revenue. We want red-light ticket cameras and photo speed enforcement off our streets, roads, and highways. We oppose road blocks, for any purpose.

        We want better lane courtesy on our highways and our user fees spent on meeting our needs, not harassing us. Drivers have rights too, including the right to privacy in our cars and trucks and the right to travel without being tracked and spied upon by our own government.

        We ask that you join and support us in this effort. »

        Ça en dit long… Entre autres, dans l’article, leur prétention selon quoi changer la limite de vitesse ne change pas la vitesse des usagers (qui roulent toujours à la « vitesse confortable » selon eux) semble sans fondement. Vrai qu’on adapte notre vitesse à notre environnement (on roule rapidement dans les rue résidentielles trop large mais les gens roulent 60 km/h dans une zone de 70km/h sur Hamel), mais faux qu’on n’est pas affecté par la limite de vitesse. Les gens rouleraient plus vite sur la 20 ou la 40 si la limite était de 120 ou 140.

        Dans un environnement autoroutier (et même sur certains boulevards), où au Québec on a tendance à dépasser la limite d’au moins 10 km/h, je concède qu’il est plus sécuritaire de rouler à la « vitesse du trafic » plutôt qu’à la limite permise. Toutefois, je remets fortement en question le 85e percentile comme étant plus sécuritaire. En fait, leurs données et leur graphique est probablement correct, mais son interprétation est totalement fausse. Par exemple, si la majorité des accidents surviennent lorsque le trafic est dense et ralenti, là où on roule sous la limite permise, alors ça nous donne plus d’accidents lorsqu’on roule sous la vitesse moyenne. Dans ces cas, ce n’est pas parce que c’est moins sécuritaire, c’est simplement parce que le trafic est dense (et on ne pourrait pas rouler plus vite de toute façon, quelle que soit la limite de vitesse).

        En gros, cet article c’est de la foutaise pour « soi-disant virils ados de 40 ans ».

        Toutefois, la réponse à la question initiale d’Érick sur le 85e centile est correcte.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        20 mai 2011 à 17 h 03

        Là ou quelqu’un qui roule trop lentement peut être dangereux sur d’autres routes que sur les autoroute c’est lorsqu’il est tellement « téteu » et qu’il écoeurre tellement ceux qui le suivent qu’ils les incitent à effectuer des dépassements téméraires dans des endroits inappropriés et généralement interdit. Ca vaut pour pratiquement partout où il n’y a pas de voie de dépassement. C’est aussi vrai pour les cyclistes qui s’imaginent seuls sur la route et qui prennent toute la largeur alors que s’ils se tenaient corretement sur le coté les véhicules seraient capable de les dépasser sans traverser la ligne médiane.

        Dans le cas particulier de piétons, perculièrement des enfants qui jouent dans la rue, ca peut être aussi dangereux de passer à 30 km/h qu’à 50, pour la seule raison qu’à 30 ils risquent de penser qu’ils ont le temps de passer devant vous et vont essayer de le faire, alors que s’ils vous voient arriver à 50 ils n’en auront même pas l’idée. Je parle en connaissance de cause car le coup à 30 km/h on me l’a déjà fait, heureusement sans incident.

        Je crois que dans la tête des enfants face à un véhicule il se passe la même chose qu’un automobiliste à un passage à niveau, il est tellement convaincu que le train roule lentement et ca l’emmerde tellement de se faire retarder qu’il prends des risques mal calculés.

        p.s. en général on roule 10-15 km/h au dessus la limite car on sait que c’est la marge de tolérence. Tout le monde sait que les flics « set » leur radar à 118 sur les autoroutes, s’agit d’appliquer le même ratio sur les autres zones de vitesse. De plus les « ticket » ne coutent que de l’argent jusqu’à 20 km/h au dessus de la limite, c’est au dessus de ce 20km/h qu’ils coutent aussi des points de démérites.

        p.s.2 c’est vrai qu’on tend moins à dépasser la limite de vitesse de 70 sur Hamel car cette limite est tout simplement idéale alors que bien d’autres boulevards urbains divisés ou non ont une limite à 50 qui est exagérément basse qui s’avère « intenable ». L’exemple justement de Hamel à l’ouest de Duplessis est justement un bon exemple de cette « intenabilitité » au point où je met mon cruise-contrôle à 60 sinon je prends de la vitesse sans même m’en apercevoir. Si des gens roulent à 60 dans la section 70 du boul. Hamel je crois que c’est souvent pcq ils pensent que c’est un 50 comme partout ailleurs. Par contre je dois avouer que les jours de semaine à l’heure de fonctionnement des parcs industriels il faut être assez téméraire pour rouler à 70 entre Henri-IV et Notre-Dame même si c’est la limite indiquée et que la voie est libre. Il sort trop de monde d’un peu partout, qui justement pensent peut-être que c’est un 50 et évaluent mal la distance et la vitesse avant de vous couper. Je serais curieux d’ailleurs de connaitre les statistiques d’accidents sur la zone 70 de Hamel, je suis convaincu qu’elle est basse malgré tout.

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  3. Manu

    20 mai 2011 à 12 h 45

    La première rue étudiée, la 10e avenue Est, est plutôt affectée, selon moi, d’un problème qu’on ne considère pas dans « l’étude ».

    Je ne parle pas qu’ils aient étudiés des « problèmes » plutôt que des « problématiques » comme le prétend la ville (ça me tape sur les nerfs les gens qui s’imagine que « problématique » est un synomyme savant pour « problème » ou un « ensemble de problème ». Ça n’a rien avoir, il s’agit de deux choses totalement différentes).

    Je parle plutôt de la très mauvaise planification routière dans le secteur. Il y a environ 1,6km de rues à l’est de Henri-Bourassa, qui s’étendent sur près de 3km entre Félix-Leclerc et Louis-XIV. Dans ce quartier de 4-5 km carrés (environ 5 fois la taille du Vieux-Québec), il n’y a aucune artère ni même « rue locale principale » à travers ce quartier, et il n’y en a pas non plus du côté Est, le boulevard Loiret n’ayant jamais été complété.

    Il n’y a donc pas 56 façons « efficaces » de sortir de ce quartier, notamment pour rejoindre Félix-Leclerc. De plus, tous ceux qui sont plus au nord, de part et d’autres du boulevard Loiret, et qui veulent se dirger vers le sud vont suivre ce chemin « presque droit » qui passe par la 10e avenue.

    On aurait pu ajouter l’avenue Saint-Samuel juste à côté qui subit le même sort, avec peut-être des vitesses encore plus élevées. Curieux que le ville ne s’y soit pas arrêté.

    Bref, s’il n’y pas d’artère ou de rue de transit planifiée dans un secteur donné, les gens vont emprunter les rues locales les plus « directes ». Toute mesure de mitigation ne fera que déplacer le problème sur « la rue d’à côté », au prix « d’un coin de rue » de plus pour les automobilistes. Il me semble toutefois que la ville a, ces dernières années, catégoriquement rejeté la possibilité de compléter le boulevard Loiret.

    Alors ainsi soit-il et ainsi en sera-t-il.

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  4. Manu

    21 mai 2011 à 23 h 16

    En y repensant sous un angle plus « fataliste », dans à peu près tous les cas présentés on peut considérer les automobilistes (ou tout conducteur ou passager de tout véhicule finalement) comme l’eau d’une rivière : mets ce que tu veux dans son chemin, elle va quand même couler et se trouver un autre chemin juste à côté au besoin, quitte à inonder les riverins. D’ailleurs, c’est bien connu que l’eau prend le chemin « le plus facile », qu’on le veuille ou non. Alors à moins de la canaliser à grands frais, on n’a d’autre choix que de l’apprivoiser.

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