Je me suis toujours demandé pourquoi il y a autant de courbes dans le boulevard Lebourgneuf, d’autant plus qu’il n’y a aucun obstacle géographique a éviter. J’ai surimprimé sur une carte deux lignes qui passe en partie sur le tracé actuel et qui auraient permis de faire une route bien droite.
Y-a-t-il une raison historique à cette réalité?
4 juin 2011 à 16 h 46
c’est surtout un moyen pour réduire la vitesse de la circulation. En ligne droite, les conducteurs ont l’impression d’avoir le champ libre…
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4 juin 2011 à 21 h 10
Ça n’empêche pas vraiment de faire de la vitesse. Le soir les chauffeurs s’en donnent à cœur joie. On entend les moteurs rugir et on croirait voir des avions en train de décoller tellement ça roule vite.
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4 juin 2011 à 23 h 00
Je suis sceptique. Je comprend que les courbes font réduire la vitesse mais je ne pense pas que les ingénieurs traçent des courbes lorsqu’ils peuvent aller en ligne droite, sous le prétexte de réduire la vitesse. C’est un peu insensé.
Je crois qu’ils ont voulu contourner des terrains.
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6 juin 2011 à 09 h 34
Les courbes augmentent surtout le risque d’accident, même à basse vitesse.
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4 juin 2011 à 23 h 25
Je ne crois pas que ce soit pour la vitesse, cette hypothèse serait plus justifiable dans un secteur résidentiel.
Pour la courbe à la hauteur de Robert-Bourassa, Je sais que la partie ouest du boulevard est plus récente et que l’autoroute rejoignait directement le boulevard par une légère courbe que l’on peu encore retracer. Cette section a été réaménagé plus tard par deux fois mais on a conserver une partie de la courbe et on l’a simplement «redressé» dans le prolongement du boulevard.
Pour l’autre extrémité, qui rejoint Charlesbourg, on a sans doute simplement rejoint le boulevard existant.
Cependant, pour la courbe de part et d’autre de Pierre-Bertrand, l’hypotèse du contournement de lots me semble plausible.
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4 juin 2011 à 23 h 38
Car ici à Québec on aime bien les courbes et les nuances. Au diable le cadastre rigide, bonjour les parcours sinueux!
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5 juin 2011 à 14 h 31
Et je suis aussi porté à croire qu’on aime aussi synchroniser les lumières dites de « circulation » ( ! ) pour qu’on doive constamment freiner ……..au lieu de favoriser un flot continu.
Et je ne vous ai pas encore parlé du boul. Hamel, ou encore de l’ave du Colisée, et de …….., et de ….. ! ! !
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5 juin 2011 à 18 h 21
Si seulement c’était comme New-York. Un quadrillé de rues et d’avenues toutes numérotés de manière logique. À Québec on a des « avenues » qui ressemblent à des ruelles, quand ils numérotent c’est n’importe comment, toutes les rues ou presque ont des noms poétique ou honorifiques qui ne permettent aucunement de s’orienter, les tracés sont tout croches… Et on nous dit que c’est pour ralentir le trafic. Moi je dis que c’est la manière facile. On contourne les lots, on contourne les grosses roches, on contourne les granges… Puis au fil des décennies on se retrouve avec un gros n’importe quoi hyper étendu. Très difficile d’avoir du transport en commun efficace dans ces conditions. Surtout avec la petites population d’un demi-million d’habitants qu’on a.
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5 juin 2011 à 23 h 49
Come on Pier-Luc, lâche-nous avec le quadrillé New-Yorkais et achète-toi un GPS ;)
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7 juin 2011 à 10 h 13
Je suis daccord avec Pier Luc. C’est un peu nono d’inventer des noms qui n’ont aucune signification pour des rue. (Regarder la commission de la toponymie et leur budget… c’Est payant penser à des noms de rue)
J’habite Limoilou et je trouve ça Génial, le système de numérotation des rues et avenues. Tellement plus simple! Et en plus, tout est « relativement » quadrillé. Facile à s’y retrouver. Efficace! Pas mal plus intéressant que d’essayer de se retrouver dans le mesnil, disons.
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5 juin 2011 à 13 h 13
Qu’importe. Les courbes sont plus belles que les lignes droites.
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5 juin 2011 à 18 h 22
Les belles bâtisses en hauteur et les aies d’arbres peuvent rendre un quadrillage très beau.
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5 juin 2011 à 21 h 30
Il faudait voir d’anciennes cartes pour avoir une idée de la source de ces courbes, mais d’ici là, je trouve l’idée de l’esthétisme probable. On voulait, lors de la création de ce boulevard et de Lebourgneuf en général, un boulevard « de prestige ». Peut-être trouvait-on à ce moment que quelques douces courbes avec des arbres étaient plus « prestigieuses » (et permettent de mieux voir les bâtiments, surtout s’ils ne sont pas collés sur la rue) que les tradtionnelles allées rectilignes.
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5 juin 2011 à 23 h 00
La raison « limite de lots » mentionnée plus haut est aussi fort probable, puisque c’est souvent le cas pour les artères qui étaient justement tracées aux limites des concessions (on remonte loin là) ou des paroisses. Je n’ai toutefois pas encore trouvé de carte historique à cet effet. Je me souviens en avoir vu en personne, mais peut-être pas sur le net. Je ne sais même plus si c’était dans un musée, dans une exposition temporaire au parc de la visitation (ste-foy), dans une annexe d’un répertoire des mariages de l’Abbé Proulx, je ne sais plus…
On pourrait demander à quelqu’un qui est propriétaire tout près de nous faire part de son certificat de localisation. Si jamais quelqu’un connaît quelqu’un qui connaît quelqu’un…
Sinon, de ce que j’ai vu sur internet, il n’y avait jamais aucune ligne particulière dans ce secteur (la seule que j’ai vue fut une limite approximative de l’escarpement un peu au nord, où se trouve le sentier du parc du même nom).
Piste de recherche : concession (ou seigneurie?) Saint-Ignace (entre Robert-Bourassa et des Gradins), puis St-Gabriel ou Sillery pour la partie ouest et St-Joseph (et/ou Orsainville) pour la petite partie est, jusqu’à Laurentienne. Il y aurait peut-être quelque chose à voir sur des cartes avec les anciennes terres concédées à cette époque. Une recherche sur le chemin (ou côte) Sinclair/Sainte-Claire/Pierre-Bertrand (la même route qui a changé de nom) pourrait peut-être donner des indices.
Finalement, notons que même en 1969, dans le rapport Vandry-Jobin, il n’a absolument rien à cet endroit. La seule route est-ouest qu’on puisse voir est un chemin de desserte au nord de Capitale, à peu près où se trouve Bouvier.
Les plans pour Lebourgneuf on été fait aux environs de 1974 et le boulevard tracé (sur plan ou en asphalte, je ne sais trop) en 1975.
Je n’ai pas de réponse, mais plein de pistes pour compliquer les choses :)
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5 juin 2011 à 23 h 14
Merci ! :)
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6 juin 2011 à 09 h 39
Ils ont simplement batit le boulevard Lebourgneuf alors que ce quartier était déjà à moitié développé. De plus les autoroutes aussi déjà construires ont ajouté des contraintes. Pas besoin de chercher bien loin pourquoi il est tout croche. Mais comme c’est un boulevard urbain et que la plupart des croches se prennent confortablement à 50-60 km/h cette courbure n’est pas vraiment un obstacle à la fluidité de la circulation.
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6 juin 2011 à 13 h 06
En effet, je passe par là le matin ces temps-ci et si le trafic n’est pas trop dense (et qu’il n’y pas de voies en trauvaux ou de camion qui prend 30 secondes à se virer de bord), ça roule un bon 70 km/h.
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7 juin 2011 à 20 h 32
Bien qu’il soit plus facile de se retrouver dans un quartier comme limoilou à cause de la rectitude des rues, il est en effet plus esthétique de rajouter des courbes légères…
Bien que pas trop pratique, je trouve les quartiers « arrangés tout croche » (comme une partie de st-sauveur) très charmant!
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8 juin 2011 à 18 h 26
Les courbes donnent l’impression à certain de faire du rally et non de vouloir réduire leur vitesse…
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