M. Jacques Martin me signale quelque chose de nouveau qui fait son apparition sur le mur bordant la célèbre pente douce. Voici 4 photos (gracieuseté de M. Martin) et des liens internet pour en savoir plus sur l’artiste.
Le site web de l’artiste, Charles-f. Ouellet.
Qu’en aurait pensé Roger Lemelin ?
16 juin 2011 à 19 h 40
J’aime beaucoup.
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16 juin 2011 à 20 h 06
Je ne sais pas ce qu’en aurait pensé Lemelin mais je trouve ça intéressant, de loin préférable aux graffitis.
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16 juin 2011 à 20 h 12
J’aime beaucoup, moi aussi, mais y a-t-il un quelconque clin d’oeil à une une affiche ou une photo célèbres pour que les personnages s’affichent en anglais ? Et si oui, pourquoi ne pas se les approprier ? Ça m’agace… Ou est-ce encore le syndrome du Québécois qui a peur d’afficher sa langue, craignant de ne pas être compris par la terre entière ? Ce n’est pas être contre une langue, mais pour la sienne.
La fierté a une ville, Québec… Me semble… Ici, l’oeuvre en perd son intérêt, quant à moi. Comme si c’était honteux de s’affirmer… Pourtant, ça devrait être le propre d’un artiste…
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16 juin 2011 à 22 h 27
Je crois que ce sont des affiches collées sur le mur, non des peintures ou des tags. C’est donc le sujet photographié qui tient une pancarte dans sa langue d’origine, non une volonté délibérée de l’artiste d’afficher un message en anglais.
Ou alors si ce sont des tags/peintures, c’est hyper réaliste.
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17 juin 2011 à 03 h 16
Bonjour Titam, content de vous voir ici. J’aime votre blog. Un reportage de Radio-Canada avec l’artiste était très intéressant. L’oeuvre est composée de photos collées selon un procédé nouveau à ce que j’ai compris et a une durée déterminée dans le temps. Je n’ai pas retenu la date de fin. Peut-être Charles-F. Ouellet pourrait nous en dire plus. J’ai beaucoup aimé, suis retourner sur la côte de la Pente douce et les gens semblaient beaucoup apprécier. En traversant sur le trottoir en face, pour une vue d’ensemble, on a une autre perspective.
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17 juin 2011 à 08 h 15
Je me suis fait exactement la même réflexion. Au final c’est moins l’anglais qui m’agace mais que c’est de la culture pop américaine qui n’a pas rapport avec Québec (sauf erreur de ma part).
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16 juin 2011 à 20 h 24
J’ai vu ce jour et aime beaucoup ! :)
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17 juin 2011 à 03 h 23
Après une brève recherche, je mets ces quelques informations tirées du communiqué de presse:
« Cette œuvre monumentale de près de 100 mètres, ponctuée d’une quarantaine de reproductions photographiques de grandeur nature d’individus d’appartenances sociales diverses, occupera le mur de béton qui longe la côte de la Pente Douce à Québec du 15 juin au 15 octobre 2011. Charles F. a bénéficié d’une bourse de production du programme Première Ovation – volet arts visuels. »
Le communiqué:
http://www.cabalcom.com/2011-06-15/charles-f-ouellet-nous-vous-ils
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17 juin 2011 à 07 h 49
C’est du Banksy.
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17 juin 2011 à 17 h 07
Je descend et monte tous les jours la pente douce à vélo. Les photos m’ont intriguée. Mais c’est l’utilisation de l’anglais qui m’a le plus déconcertée. Je ne comprends vraiment pas. Si l’auteur veut se faire comprendre, pourquoi prendre une langue autre que la nôtre. Ce ne nous ressemble pas. Je ne crois pas que les résidents du quartier peuvent s’identifier à cette oeuvre. J’ai l’impression qu’on s’adresse à un autre peuple.
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20 juin 2011 à 10 h 01
Les photos intégrées au mur ont été prises dans diverses villes dont certaines sont à majorité anglophone. Il n’y a pas de commentaire politique dans le choix de la langue. Auriez-vous préféré que l’artiste se censure en masquant le texte ou en « photoshopant » le texte pour le traduire en français?
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20 juin 2011 à 11 h 10
[…] Au milieu de la pente douce – Québec Urbain – le 16 juin […]
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3 août 2011 à 15 h 24
Sachez qu’en date du 1er août, toutes les inscriptions (graffitis et collages photo) sur le mur de la côte de la Pente-Douce ont été complètement éradiquées. Après avoir été arrachées partiellement ou totalement par des vandales à trois reprises (dont la première fois a eu lieu moins de 24 heures après l’installation), et la dernière application de photos ayant eu lieu au milieu de juillet, les services de nettoyage ont tout enlevé. Pour une installation qui devait durer jusqu’au milieu d’octobre, elle a eu une durée de vie bien bien courte… Il est quand même paradoxal qu’aussitôt qu’une surface est vierge, les tagueurs s’en emparent avec leurs bombes aérosol, mais dès qu’on y fait une intervention officielle, on s’empresse de la détériorer en l’arrachant. Le concept était original et intéressant, mais ce n’est plus qu’un souvenir, ce qui est le propre d’une oeuvre éphémère après tout.
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3 août 2011 à 15 h 46
Merci pour l’info. Mais c’est désolant tout de même.
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