Quelqu’un peut m’expliquer ce que font les voitures quand elle arrivent à cette intersection martienne? Je ne comprend vraiment pas. On dirait un bug dans un jeux de simulation urbaine…
Si je comprend bien, un vélo-boulevard c’est réservé au cycliste. Alors, les voitures ne peuvent pas tourner dessus. Mais, elles ne peuvent pas non plus continuer tout droit à cause du terreplein.
Ces rues ne sont pas réservés aux cyclistes. Les voitures peuvent donc tourner dessus. Mais ces rues, puisqu’elles ne continuent pas, sont beaucoup moins pratiques pour les voitures. La circulations devient donc presque exclusivement locale et la rue devient ainsi plus «amicale» pour les vélos.
J’ai l’impression que les voitures peuvent y circuler mais qu’elles peuvent seulement accéder aux différents troncons par les rues perpendiculaires qui le bordent. Si mes impressions se confirment, ça voudrait dire que l’on peut toujours croiser Père-Marquette sans problème, mais qu’il faut choisir la bonne intersection pour avoir accès à un troncon particulier.
Ce sont les marquages au sol de cette simulation qui causent ta confusion. Dans les faits les terre-pleins obligent les voitures à tourner d’un seul côté.
Il faut voir le pamphlet explicatif livré aux portes cette semaine. On y a dessiné chaque intersection sans indiquer de quel côté est le nord et le sud, ou de quel côté est René-Lévesque ou le cheim Ste-Foy. On doit deviner si à telle ou telle intersection c’est bien à gauche ou à droite qu’on sera forcé de tourner. Ça ne dit strictement rien d’utile.
J’habite sur l’une des rues coupées en deux par ce projet. J’entrevois déjà le cauchemar. On me racontait ce matin qu’à l’une des intersections, on obligeait les automobilistes à descendre vers le chemin Ste-Foy. Or, rendu au chemin Ste-Foy dans ce secteur, il est impossible de tourner à gauche sans passer sur une lumière rouge à l’heure de pointe, car il n’y a pas de flèche et les voitures sur chemin Ste-Foy sont trop nombreuses pour pouvoir passer.
Certaines rues perpendiculaires à Père-Marquette, comme la rue de Bougainville, ne sont pas affectées et on peut les traverser nord-sud. Or, il n’y a pas de lumière au coin de cette rue et du chemin Ste-Foy ou du boulevard René-Lévesque, mais un arrêt stop. Sur l’heure de pointe, c’est l’horreur pour tourner. Ce sera pire, tout le monde voudra passer par Bougainvile ou ces quelques rues qui ne seront pas coupées en deux..
Mais bon, je vais me taire car (1) je suis un terroriste puisque j’ai une automobile pour transporter ma petite famille et (2) je souffre forcément du syndrome « pas dans ma cour » puisque j’habite le secteur.
Je vais donc sagement laisser les autres organiser ma vie sans que ça ne les affecte personnellement.
Dans « mon temps », on appelait ça une « patente à gosses » … mais moins crûment, je dirais que ce fameux legs du 400ième de la ville de Québec à ces citoyens est un cadeau de grec … :-)
Désolé que ça vous cause des problèmes. J’oserais croire que la ville va améliorer certains aspects puisque cette année est bel et bien un test (qui, je l’espère, sera fructueux).
Le fait de bloquer presque tous les liens chemin Ste-Foy/René-Lévesques est effectivement étrange. Je ne suis pas expert en la matière, mais il me semble qu’il n’est pas nécessaire de faire cela. Il suffirait, selon moi, d’empêcher les automobiliste de rouler dans l’axe Est-Ouest sur toute la longueur en permettant un virage d’un seul côté sur chaque intersection… J’imagine qu’ils font cela parce que si toutes les intersections sont partagées, l’attrait diminuera pour les cyclistes qui devront attendre à celles-cis…
C’est juste deux rues nord-sud qu’on bloque de la sorte (virage obligatoire) ainsi que la rue est-ouest qui les croise.
Il y a aussi la rue de Callière (est-ouest) qu’on bloque carrément à la hauteur de l’avenue Marguerite-Bourgeois, qui elle n’est pas bloquée.
J’imagine que les problèmes de circulation sont justement ceux que veut voir la ville pendant la présente période de test.
Tous les panneaux d’arrêt, les feux de circulations (et les priorité de virage à gauche) sont ajustés au fil du temps selon les besoins. Il en sera donc fort probablement de même lorsque la ville aura ciblé les ajustements à réaliser.
Frédéric, je compathie avec vous, cher résidant d’un tronçon interdit aux autos. Pour y demeurer il faut adopter la religion vélomane sinon point de salut. Pas question d,approcher sa demeure pour y garer son auto et la vider des commissions.
Un lobby très efficace de quelques centaines de citoyens vélomaniaques est en train de fermer toute la colline parlementaire au libre accès de 85% des gens qui se véhiculent en auto.
Déjà cette semaine un autre hurliuberlu veux passer le tramway sur René-Lévesque fermant ainsi l’accès à l’auto. Les proprios de la Grande-Allée ferment la rue aller-retour pour des raisons festives. L’édifice de la Capitale s’agrandit sans un stationnement de plus et bientôt c’est Place Québec qui le fera. Il faudra s’y rendre à pied bientôt pour participer aux activités du centre des congrès et on devra fermer le stationnement du complexe G si ca continue dans la voie de ce lobby biaisé.
Tous ces efforts videront la colline au profit de l’environnement de place laurier et de la tête des ponts où les entreprises privées ne se font pas encore mettre des bâtons dans les roues par une poignée d’irréductibles.
Le lien ci-haut « velo boulevard » de la ville de Québec montre bien à quoi cette intersection ressemblerait une fois aménagée. On voit bien de quelle façon la circulation est détournée.
Et il semble que ce ne soit pas à toutes les intersections. En fait, ce serait la seule aménagée de cette façon si je comprend bien. Une autre intersection réaménagée est elle de De Calière – Marguerite-Bourgeoys, mais celle-ci vise <a empêcher les voitures de touner à gauche sur De Callière.
Comme il s’agit d’un test, je suppose que la ville va éventuellement refaire l’intersection d’une manière plus esthétique. Quelle laideur que ces blocs de béton.
Notez le rétrécissement des corridors automobiles. Pas certain que deux automobiles pourront se croiser « confortablement » au milieu de l’intersection.
Et on ne parle pas de l’hiver, de ses bancs de neige et de la lenteur du déneigement. La neige va se ramasser en tapon au centre de l’intersection, ce sera l’enfer. Et les quelques irréductibles cyclistes hivernaux ne pourront même plus passer.
Mais bon, on sait tous que l’hiver ne dure que quelques semaines à Québec. On peut quand même pas développer des installations intelligentes en fonction de ça.
Pour les coins de rue, je suppose que la partie hachurée sur les images représente ce qu’on enlève au trottoir actuel pour le déplacer. On se retrouve donc à arrondir le coin de rue pour rendre le virage moins serré et plus large. Pour deux autos, cela croisera très confortablement (comme n’importe quelle rue qui tourne), mais ce sera un peu plus serré pour les véhicules lourds, même s’il n’y en a pas beaucoup.
De toute façon, il y a un arrêt obligatoire quand même avant de tourner, car on doit croiser les cyclistes qui ne sont pas obligés de tourner (mais qui doivent aussi effecter un arrêt obligatoire…) Alors on aura donc tout le temps de réagir si un gros véhicule survient (passer avant ou attendre qu’il passe).
Quant à l’hiver, j’espère qu’on déneigera les « corridors cyclables » dans l’intersection de la même manière qu’on déneige les trottoirs (i.e. avec la même machine, je ne parle pas de la qualité du déneigement…)
Espérons si non ce ne sera pas pratique pour les piétons. J’ai remarqué que dans certains secteurs, la ville semble penser que les piétons hivernes… Je pense par exemple au boulevard Robert-Bourassa sur toute sa portion boulevard (les deux extrémités de l’autoroute).
Demeurant et circulant dans le coin, je vais être attentif aux réactions des gens. C’est un test de la Ville pour voir ce qu’il en est. Alors, on verra. Perso, il me faut modifier (évidemment) mes habitudes dans ce secteur de la Ville si j’utilise l’auto.
J’ai utilisé cette piste cyclable a de nombreuse reprise depuis le début de l’été, et j’avais bien hâte de voir les aménagements temporaires. Aux heures de pointe, il y a bien souvent plus de vélos que d’autonomie sur cette rue! C’est impressionnant à voir. Je crois qu’il y a un bon potentiel, il suffit de l’exploiter.
Je dois commencer par dire que je suis 100% pour ce projet mais il me faut plus de temps pour me faire une idée claire des impacts de ces aménagements. Une chose est sûre : c’est que l’objectif de réduire le débit de circulation sera évidemment atteint et il s’agit d’un élément essentiel pour permettre un partage sécuritaire de la chaussée. Sinon, on est obligé de séparer cyclistes et automobilistes et donc d’implanter des bandes cyclables ou une piste cyclable.
Des aménagements identiques ont été mis en place sur la côté Ouest (Vancouver, Portland, Berkeley, etc.) et ont démontré leur efficacité lorsqu’ils sont disposés correctement.
tout le défit est cependant là :
1) est-ce que ces aménagements sont suffisants pour constituer un «vélo boulevard? A cela, la réponse est indéniablement : non. Sur un «vélo boulevard», les arrêts sont généralement réduits au minimum pour permettre une plus grande fluidité des vélos. Pour que cela soit possible, sans que la rue devient alors un champ de course pour les automobiles, il faut implanter des mesures de modération de la circulation comme il vient d’être fait sur Père-Marquette. Or vous remarquerez que les arrêts n’ont pas été supprimés. Principalement, parce que l’automobiliste québécois (et probablement le cycliste québécois aussi) est ignorant de son propre code de sécurité routière et ne sait pas qu’avant d’effectuer un virage, il faut accorder la priorité aux piétons et aux cyclistes, et également parce qu’il y a encore de trop longs segments de rue sans mesures de modération de la circulation.
2) est-ce que les présents aménagements vont causer un report de circulation qui fera portera le fardeau à de petites rues résidentielles. C’est à craindre… Le pire serait que les automobilistes prennent l’habitude de traverser nord-sud par la rue Brown, sur laquelle se trouve l’école primaire Anne-Hébert et qui est déjà aux prises avec des problèmes de circulation le matin et le soir.
L’idéale serait bien sûr que les automobilistes qui transitent empruntent exclusivement les principaux axes nord-sud de Montcalm qui sont Belvédère, des Érables et de Salaberry. Cartier étant une rue commerçante, je ne privilégierais pas le transit sur celle-ci… Mais malheureusement, cela est peut-être insuffisant…
Pour le code de la route, je ne crois pas que les cyclistes aient priorité sur les autres types de véhicule, sauf lorsque la signalisation l’indique.
Dans un cas de virage sans arrêt, on doit laisser passer ceux dont on croiserait la trajectoire et qui n’ont pas d’arrêt, peu importe d’où ils arrivent et ou ils vont.
Mais effectivement, les automobilistes québécois sont très peu courtois à cet égard (pour être poli, car on peut légalement parler de délinquance). De plus, une fois l’intersection réaménagée, cela ressemblera plus à une rue qui tourne à 90 degrés qu’un virage dans une autre rue. Ainsi, sans l’arrêt obligatoire ce serait passablement dangereux pour les cyclistes.
On pourrait peut-être par contre change les arrêts pour un « céder le passage aux cyclistes », sur un beau panneau triangulaire habituel avec des « lumières qui flashent autour » pour être certain qu’il soit vu. On pourrait même carrément mettre l’intersection en pictogramme, montrant alors où peuvent être les cyclistes à qui ont doit céder le passage. Notons que ce « cédez » s’appliquerait aussi aux cyclistes qui circuleraient sur ces rues nord-sud.
Selon moi, on devrait mettre ça au carrefour giratoire sur Lebourgneuf car les chauffeurs ne font pas du tout attention aux piétons qui traverses aux passages pour piétons. Il y en a même qui claxonnent! À mon avis, plus on met ça simple, mieux c’est.
Bien des automobilistes ont besoin de « tout leur p’tit change » en concentration pour « essayer » d’entrer et circuler correctement dans un tel carrefour. Alors de leur dire qu’il doivent en plus céder le passage à ceux qui traversent un peu avant le carrefour, ça les dépasse complètement. Ça prendrait une campagne d’information pour remédier à ce constat, pathétique selon moi, d’incompétence.
Au moins sur le « vélo-boulevard » ce sera plus simple: un arrêt et un virage. En fait, je dis ça, mais j’imagine (prévision pathétique là aussi) que plusieurs qui s’imagineront que l’arrêt ne s’applique pas à eux car il n’y a plus vraiment d’intersection (selon eux), mais juste une rue qui tourne. Mais bon, on verra…
Manu vous avez raison. Le code de la route est conçu pôur être respecté de tous. Il y a bien assez que les vélos ne participent pas à la facture des aménagements qu’ils imposent…
N’en déplaise à certains, l’article 349 du code de la sécurité routière est formel : «Le conducteur d’un véhicule routier ou d’une bicyclette qui effectue un virage à une intersection doit céder le passage aux piétons et aux cyclistes qui traversent la chaussée qu’il s’apprête à emprunter».
Et en ce qui concerne l’affirmation selon laquelle «la rue ressemblera plus à une rue qui tourne à 90 degrés qu’un virage dans une autre rue». Je suis partiellement d’accord surtout que la signalisation n’indique pas une «courbe», mais bien un «virage». Mais la différence est peut-être trop subtile…
Le principal danger sera que plusieurs cyclistes ne sont pas équipés de phares, ce qui ne leur permet pas d’être visible le soir. Il s’agit encore d’un règlement trop souvent ignoré… de la part des cyclistes cette fois!
Salaberry, c’est déjà bouchonné à l’heure de pointe à partir de Grande-Allée. Ça passe mieux sur des Érables (pour l’instant), je ne sais pas pour Belvédère.
Il faut voir comment la circulation était pénible récemment dans le quartier, juste parce que Grande-Allée passait brièvement à une voie à la hauteur de la rue Cartier en raison d’une petite réfection de la chaussée sur le coin Grande-Allée/Cartier.
Je ne suis pas totalement contre l’idée derrière un projet de vélo-boulevard, mais ce projet-ci sent l’improvisation à plein nez, même dans sa phase test.
Demeurant dans le secteur, j’ai réglé le problème. Je n’utilise plus du tout Père-Marquette en auto. Et pour traverser du nord au sud et vice-versa, j’emprunte Belvédère ou Des Érables. Brown sera à éviter lorsque l’école commencera. Enfin, j’ai eu quelques commentaires d’utilisateurs du vélo boulevard et ils aiment bien.
Il y a un autre coin du Québec qui favorise la bécane, le Plateau Mont-Royal. Voici un extrait d’un article sous la plume de Denise Borbardier qui parle du maire d’arrondissement du Plateau Mont-Royal et me fait penser à certains enragés du vélo qui ont forcé la ville à fermer des rues pour eux.
« Luc Ferrandez, le maire du Plateau-Mont-Royal, est, lui, l’homme qui n’arrête pas le progrès. D’après lui, le progrès se confond avec la chasse aux voitures car il a une vision autophobe de la ville. C’est un passéiste, un nostalgique de l’ancien temps qui déploie ses ardeurs en voulant transformer l’arrondissement le plus mythifié de Montréal en un village de Gaulois irrédentistes. C’est un rural urbanisé, un croisé qui tête baissée fonce sans se soucier des dommages collatéraux. Il a un jour remballé des petits vieux de son arrondissement qui protestaient contre le réaménagement en un espace vert d’un parking leur permettant de stationner à proximité de leur centre culturel. Mais Luc Ferrandez, roi de la bécane, se fiche des personnes âgées pour qui la bicyclette est un sport qui peut être mortel. »… »C’est lorsqu’on ne sait plus à quels saints se vouer qu’on applaudit aux exploits d’un Luc Ferrandez qui s’imagine peut-être que la marche à pied, voire le jogging sont les mamelles du commerce. »
12 juillet 2011 à 15 h 32
http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/vie_democratique/participation_citoyenne/consultations_publiques/velo/img/02_g.jpg
Quelqu’un peut m’expliquer ce que font les voitures quand elle arrivent à cette intersection martienne? Je ne comprend vraiment pas. On dirait un bug dans un jeux de simulation urbaine…
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12 juillet 2011 à 15 h 34
Si je comprend bien, un vélo-boulevard c’est réservé au cycliste. Alors, les voitures ne peuvent pas tourner dessus. Mais, elles ne peuvent pas non plus continuer tout droit à cause du terreplein.
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12 juillet 2011 à 15 h 53
Ces rues ne sont pas réservés aux cyclistes. Les voitures peuvent donc tourner dessus. Mais ces rues, puisqu’elles ne continuent pas, sont beaucoup moins pratiques pour les voitures. La circulations devient donc presque exclusivement locale et la rue devient ainsi plus «amicale» pour les vélos.
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12 juillet 2011 à 15 h 51
J’ai l’impression que les voitures peuvent y circuler mais qu’elles peuvent seulement accéder aux différents troncons par les rues perpendiculaires qui le bordent. Si mes impressions se confirment, ça voudrait dire que l’on peut toujours croiser Père-Marquette sans problème, mais qu’il faut choisir la bonne intersection pour avoir accès à un troncon particulier.
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12 juillet 2011 à 16 h 06
Ce sont les marquages au sol de cette simulation qui causent ta confusion. Dans les faits les terre-pleins obligent les voitures à tourner d’un seul côté.
Il faut voir le pamphlet explicatif livré aux portes cette semaine. On y a dessiné chaque intersection sans indiquer de quel côté est le nord et le sud, ou de quel côté est René-Lévesque ou le cheim Ste-Foy. On doit deviner si à telle ou telle intersection c’est bien à gauche ou à droite qu’on sera forcé de tourner. Ça ne dit strictement rien d’utile.
J’habite sur l’une des rues coupées en deux par ce projet. J’entrevois déjà le cauchemar. On me racontait ce matin qu’à l’une des intersections, on obligeait les automobilistes à descendre vers le chemin Ste-Foy. Or, rendu au chemin Ste-Foy dans ce secteur, il est impossible de tourner à gauche sans passer sur une lumière rouge à l’heure de pointe, car il n’y a pas de flèche et les voitures sur chemin Ste-Foy sont trop nombreuses pour pouvoir passer.
Certaines rues perpendiculaires à Père-Marquette, comme la rue de Bougainville, ne sont pas affectées et on peut les traverser nord-sud. Or, il n’y a pas de lumière au coin de cette rue et du chemin Ste-Foy ou du boulevard René-Lévesque, mais un arrêt stop. Sur l’heure de pointe, c’est l’horreur pour tourner. Ce sera pire, tout le monde voudra passer par Bougainvile ou ces quelques rues qui ne seront pas coupées en deux..
Mais bon, je vais me taire car (1) je suis un terroriste puisque j’ai une automobile pour transporter ma petite famille et (2) je souffre forcément du syndrome « pas dans ma cour » puisque j’habite le secteur.
Je vais donc sagement laisser les autres organiser ma vie sans que ça ne les affecte personnellement.
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12 juillet 2011 à 16 h 34
Dans « mon temps », on appelait ça une « patente à gosses » … mais moins crûment, je dirais que ce fameux legs du 400ième de la ville de Québec à ces citoyens est un cadeau de grec … :-)
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12 juillet 2011 à 20 h 22
Dans votre temps, le racisme était toléré; aujourd’hui, c’est moins bien vu :)
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12 juillet 2011 à 16 h 37
Désolé que ça vous cause des problèmes. J’oserais croire que la ville va améliorer certains aspects puisque cette année est bel et bien un test (qui, je l’espère, sera fructueux).
Le fait de bloquer presque tous les liens chemin Ste-Foy/René-Lévesques est effectivement étrange. Je ne suis pas expert en la matière, mais il me semble qu’il n’est pas nécessaire de faire cela. Il suffirait, selon moi, d’empêcher les automobiliste de rouler dans l’axe Est-Ouest sur toute la longueur en permettant un virage d’un seul côté sur chaque intersection… J’imagine qu’ils font cela parce que si toutes les intersections sont partagées, l’attrait diminuera pour les cyclistes qui devront attendre à celles-cis…
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13 juillet 2011 à 13 h 11
C’est juste deux rues nord-sud qu’on bloque de la sorte (virage obligatoire) ainsi que la rue est-ouest qui les croise.
Il y a aussi la rue de Callière (est-ouest) qu’on bloque carrément à la hauteur de l’avenue Marguerite-Bourgeois, qui elle n’est pas bloquée.
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13 juillet 2011 à 13 h 13
J’imagine que les problèmes de circulation sont justement ceux que veut voir la ville pendant la présente période de test.
Tous les panneaux d’arrêt, les feux de circulations (et les priorité de virage à gauche) sont ajustés au fil du temps selon les besoins. Il en sera donc fort probablement de même lorsque la ville aura ciblé les ajustements à réaliser.
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15 juillet 2011 à 11 h 16
Frédéric, je compathie avec vous, cher résidant d’un tronçon interdit aux autos. Pour y demeurer il faut adopter la religion vélomane sinon point de salut. Pas question d,approcher sa demeure pour y garer son auto et la vider des commissions.
Un lobby très efficace de quelques centaines de citoyens vélomaniaques est en train de fermer toute la colline parlementaire au libre accès de 85% des gens qui se véhiculent en auto.
Déjà cette semaine un autre hurliuberlu veux passer le tramway sur René-Lévesque fermant ainsi l’accès à l’auto. Les proprios de la Grande-Allée ferment la rue aller-retour pour des raisons festives. L’édifice de la Capitale s’agrandit sans un stationnement de plus et bientôt c’est Place Québec qui le fera. Il faudra s’y rendre à pied bientôt pour participer aux activités du centre des congrès et on devra fermer le stationnement du complexe G si ca continue dans la voie de ce lobby biaisé.
Tous ces efforts videront la colline au profit de l’environnement de place laurier et de la tête des ponts où les entreprises privées ne se font pas encore mettre des bâtons dans les roues par une poignée d’irréductibles.
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12 juillet 2011 à 17 h 00
Le lien ci-haut « velo boulevard » de la ville de Québec montre bien à quoi cette intersection ressemblerait une fois aménagée. On voit bien de quelle façon la circulation est détournée.
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12 juillet 2011 à 17 h 04
Et il semble que ce ne soit pas à toutes les intersections. En fait, ce serait la seule aménagée de cette façon si je comprend bien. Une autre intersection réaménagée est elle de De Calière – Marguerite-Bourgeoys, mais celle-ci vise <a empêcher les voitures de touner à gauche sur De Callière.
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12 juillet 2011 à 17 h 07
A non, je me suis trompé. Il y a trois intersections au total qui seront réaménagées comme on voit ci-haut.
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12 juillet 2011 à 17 h 14
Merci pour les précisions
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12 juillet 2011 à 22 h 41
Comme il s’agit d’un test, je suppose que la ville va éventuellement refaire l’intersection d’une manière plus esthétique. Quelle laideur que ces blocs de béton.
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12 juillet 2011 à 23 h 19
Seront-ils permanents ?
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13 juillet 2011 à 09 h 22
Non, c’est un aménagement temporaire. Les terre-pleins auront l’air de ceci l’année prochaine:
http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/vie_democratique/participation_citoyenne/consultations_publiques/velo/img/02_g.jpg
Notez le rétrécissement des corridors automobiles. Pas certain que deux automobiles pourront se croiser « confortablement » au milieu de l’intersection.
Et on ne parle pas de l’hiver, de ses bancs de neige et de la lenteur du déneigement. La neige va se ramasser en tapon au centre de l’intersection, ce sera l’enfer. Et les quelques irréductibles cyclistes hivernaux ne pourront même plus passer.
Mais bon, on sait tous que l’hiver ne dure que quelques semaines à Québec. On peut quand même pas développer des installations intelligentes en fonction de ça.
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13 juillet 2011 à 13 h 19
Pour les coins de rue, je suppose que la partie hachurée sur les images représente ce qu’on enlève au trottoir actuel pour le déplacer. On se retrouve donc à arrondir le coin de rue pour rendre le virage moins serré et plus large. Pour deux autos, cela croisera très confortablement (comme n’importe quelle rue qui tourne), mais ce sera un peu plus serré pour les véhicules lourds, même s’il n’y en a pas beaucoup.
De toute façon, il y a un arrêt obligatoire quand même avant de tourner, car on doit croiser les cyclistes qui ne sont pas obligés de tourner (mais qui doivent aussi effecter un arrêt obligatoire…) Alors on aura donc tout le temps de réagir si un gros véhicule survient (passer avant ou attendre qu’il passe).
Quant à l’hiver, j’espère qu’on déneigera les « corridors cyclables » dans l’intersection de la même manière qu’on déneige les trottoirs (i.e. avec la même machine, je ne parle pas de la qualité du déneigement…)
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13 juillet 2011 à 17 h 04
Espérons si non ce ne sera pas pratique pour les piétons. J’ai remarqué que dans certains secteurs, la ville semble penser que les piétons hivernes… Je pense par exemple au boulevard Robert-Bourassa sur toute sa portion boulevard (les deux extrémités de l’autoroute).
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12 juillet 2011 à 22 h 45
Demeurant et circulant dans le coin, je vais être attentif aux réactions des gens. C’est un test de la Ville pour voir ce qu’il en est. Alors, on verra. Perso, il me faut modifier (évidemment) mes habitudes dans ce secteur de la Ville si j’utilise l’auto.
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12 juillet 2011 à 23 h 39
J’ai utilisé cette piste cyclable a de nombreuse reprise depuis le début de l’été, et j’avais bien hâte de voir les aménagements temporaires. Aux heures de pointe, il y a bien souvent plus de vélos que d’autonomie sur cette rue! C’est impressionnant à voir. Je crois qu’il y a un bon potentiel, il suffit de l’exploiter.
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13 juillet 2011 à 09 h 22
Je dois commencer par dire que je suis 100% pour ce projet mais il me faut plus de temps pour me faire une idée claire des impacts de ces aménagements. Une chose est sûre : c’est que l’objectif de réduire le débit de circulation sera évidemment atteint et il s’agit d’un élément essentiel pour permettre un partage sécuritaire de la chaussée. Sinon, on est obligé de séparer cyclistes et automobilistes et donc d’implanter des bandes cyclables ou une piste cyclable.
Des aménagements identiques ont été mis en place sur la côté Ouest (Vancouver, Portland, Berkeley, etc.) et ont démontré leur efficacité lorsqu’ils sont disposés correctement.
tout le défit est cependant là :
1) est-ce que ces aménagements sont suffisants pour constituer un «vélo boulevard? A cela, la réponse est indéniablement : non. Sur un «vélo boulevard», les arrêts sont généralement réduits au minimum pour permettre une plus grande fluidité des vélos. Pour que cela soit possible, sans que la rue devient alors un champ de course pour les automobiles, il faut implanter des mesures de modération de la circulation comme il vient d’être fait sur Père-Marquette. Or vous remarquerez que les arrêts n’ont pas été supprimés. Principalement, parce que l’automobiliste québécois (et probablement le cycliste québécois aussi) est ignorant de son propre code de sécurité routière et ne sait pas qu’avant d’effectuer un virage, il faut accorder la priorité aux piétons et aux cyclistes, et également parce qu’il y a encore de trop longs segments de rue sans mesures de modération de la circulation.
2) est-ce que les présents aménagements vont causer un report de circulation qui fera portera le fardeau à de petites rues résidentielles. C’est à craindre… Le pire serait que les automobilistes prennent l’habitude de traverser nord-sud par la rue Brown, sur laquelle se trouve l’école primaire Anne-Hébert et qui est déjà aux prises avec des problèmes de circulation le matin et le soir.
L’idéale serait bien sûr que les automobilistes qui transitent empruntent exclusivement les principaux axes nord-sud de Montcalm qui sont Belvédère, des Érables et de Salaberry. Cartier étant une rue commerçante, je ne privilégierais pas le transit sur celle-ci… Mais malheureusement, cela est peut-être insuffisant…
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13 juillet 2011 à 13 h 30
Pour le code de la route, je ne crois pas que les cyclistes aient priorité sur les autres types de véhicule, sauf lorsque la signalisation l’indique.
Dans un cas de virage sans arrêt, on doit laisser passer ceux dont on croiserait la trajectoire et qui n’ont pas d’arrêt, peu importe d’où ils arrivent et ou ils vont.
Mais effectivement, les automobilistes québécois sont très peu courtois à cet égard (pour être poli, car on peut légalement parler de délinquance). De plus, une fois l’intersection réaménagée, cela ressemblera plus à une rue qui tourne à 90 degrés qu’un virage dans une autre rue. Ainsi, sans l’arrêt obligatoire ce serait passablement dangereux pour les cyclistes.
On pourrait peut-être par contre change les arrêts pour un « céder le passage aux cyclistes », sur un beau panneau triangulaire habituel avec des « lumières qui flashent autour » pour être certain qu’il soit vu. On pourrait même carrément mettre l’intersection en pictogramme, montrant alors où peuvent être les cyclistes à qui ont doit céder le passage. Notons que ce « cédez » s’appliquerait aussi aux cyclistes qui circuleraient sur ces rues nord-sud.
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13 juillet 2011 à 17 h 07
Selon moi, on devrait mettre ça au carrefour giratoire sur Lebourgneuf car les chauffeurs ne font pas du tout attention aux piétons qui traverses aux passages pour piétons. Il y en a même qui claxonnent! À mon avis, plus on met ça simple, mieux c’est.
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13 juillet 2011 à 17 h 09
Par simple, je veux dire pour l’usager. Les concept simple en terme ingénierie ne sont pas nécessairement les meilleurs pour les usagers.
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13 juillet 2011 à 21 h 30
En effet, bonne remarque.
Bien des automobilistes ont besoin de « tout leur p’tit change » en concentration pour « essayer » d’entrer et circuler correctement dans un tel carrefour. Alors de leur dire qu’il doivent en plus céder le passage à ceux qui traversent un peu avant le carrefour, ça les dépasse complètement. Ça prendrait une campagne d’information pour remédier à ce constat, pathétique selon moi, d’incompétence.
Au moins sur le « vélo-boulevard » ce sera plus simple: un arrêt et un virage. En fait, je dis ça, mais j’imagine (prévision pathétique là aussi) que plusieurs qui s’imagineront que l’arrêt ne s’applique pas à eux car il n’y a plus vraiment d’intersection (selon eux), mais juste une rue qui tourne. Mais bon, on verra…
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16 juillet 2011 à 11 h 03
Manu vous avez raison. Le code de la route est conçu pôur être respecté de tous. Il y a bien assez que les vélos ne participent pas à la facture des aménagements qu’ils imposent…
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25 juillet 2011 à 16 h 07
N’en déplaise à certains, l’article 349 du code de la sécurité routière est formel : «Le conducteur d’un véhicule routier ou d’une bicyclette qui effectue un virage à une intersection doit céder le passage aux piétons et aux cyclistes qui traversent la chaussée qu’il s’apprête à emprunter».
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25 juillet 2011 à 16 h 12
Et en ce qui concerne l’affirmation selon laquelle «la rue ressemblera plus à une rue qui tourne à 90 degrés qu’un virage dans une autre rue». Je suis partiellement d’accord surtout que la signalisation n’indique pas une «courbe», mais bien un «virage». Mais la différence est peut-être trop subtile…
Le principal danger sera que plusieurs cyclistes ne sont pas équipés de phares, ce qui ne leur permet pas d’être visible le soir. Il s’agit encore d’un règlement trop souvent ignoré… de la part des cyclistes cette fois!
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13 juillet 2011 à 13 h 46
Salaberry, c’est déjà bouchonné à l’heure de pointe à partir de Grande-Allée. Ça passe mieux sur des Érables (pour l’instant), je ne sais pas pour Belvédère.
Il faut voir comment la circulation était pénible récemment dans le quartier, juste parce que Grande-Allée passait brièvement à une voie à la hauteur de la rue Cartier en raison d’une petite réfection de la chaussée sur le coin Grande-Allée/Cartier.
Je ne suis pas totalement contre l’idée derrière un projet de vélo-boulevard, mais ce projet-ci sent l’improvisation à plein nez, même dans sa phase test.
On verra bien.
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25 juillet 2011 à 16 h 38
Demeurant dans le secteur, j’ai réglé le problème. Je n’utilise plus du tout Père-Marquette en auto. Et pour traverser du nord au sud et vice-versa, j’emprunte Belvédère ou Des Érables. Brown sera à éviter lorsque l’école commencera. Enfin, j’ai eu quelques commentaires d’utilisateurs du vélo boulevard et ils aiment bien.
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16 juillet 2011 à 15 h 29
Il y a un autre coin du Québec qui favorise la bécane, le Plateau Mont-Royal. Voici un extrait d’un article sous la plume de Denise Borbardier qui parle du maire d’arrondissement du Plateau Mont-Royal et me fait penser à certains enragés du vélo qui ont forcé la ville à fermer des rues pour eux.
« Luc Ferrandez, le maire du Plateau-Mont-Royal, est, lui, l’homme qui n’arrête pas le progrès. D’après lui, le progrès se confond avec la chasse aux voitures car il a une vision autophobe de la ville. C’est un passéiste, un nostalgique de l’ancien temps qui déploie ses ardeurs en voulant transformer l’arrondissement le plus mythifié de Montréal en un village de Gaulois irrédentistes. C’est un rural urbanisé, un croisé qui tête baissée fonce sans se soucier des dommages collatéraux. Il a un jour remballé des petits vieux de son arrondissement qui protestaient contre le réaménagement en un espace vert d’un parking leur permettant de stationner à proximité de leur centre culturel. Mais Luc Ferrandez, roi de la bécane, se fiche des personnes âgées pour qui la bicyclette est un sport qui peut être mortel. »… »C’est lorsqu’on ne sait plus à quels saints se vouer qu’on applaudit aux exploits d’un Luc Ferrandez qui s’imagine peut-être que la marche à pied, voire le jogging sont les mamelles du commerce. »
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