Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


La construction d’un immeuble à l’îlot St-Nicolas inquiète les résidents: La suite

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 19 juillet 2011 24 commentaires

TVA Nouvelles

Un des plus vieux chantiers navals d’Amérique est détruit pour faire place à un édifice immobilier, à Québec.

L’ancien chantier naval, situé près de la rue Vaisseau-du-Roi, daterait de près de 300 ans.

«On est dans le patrimoine de l’Unesco. C’est le chantier naval des Vaisseaux-du-Roi, un chantier qui date d’environ 1759. On espérait qu’il le conserve mais…ce n’est pas le cas ce matin», explique Gérald Jean, un citoyen de Québec qui a tout fait pour arrêté la destruction des vestiges

La suite et la réaction de la conseillère municipale

Un billet précédent et cet autre quant à ce projet

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Logement locatif ou social, Patrimoine et lieux historiques.


24 commentaires

  1. Nicolas Roberge Utilisateur de Québec Urbain

    19 juillet 2011 à 22 h 41

    Intéressant, j’ai passé à côté du site ce midi à pied. J’ai vu les gros morceaux de bois et je me demandais bien qu’est-ce que c’était. J’ai vu une dame les photographier (archéologue?).

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  2. Louis Lamontagne

    20 juillet 2011 à 09 h 44

    Ça presse de construire, faut que ça rapporte.

    On avait probablement fait les relevés archéologiques dans le passé. Non? Pourquoi j’ai l’impression de me faire bullshiter en écoutant le reportage? En tk, on est pas à Rome.

    En passant, il y a des quenouilles qui ont commencé à pousser dans l’ancien chantier de l’ilot du palais, manque plus que quelques grenouilles et des nénuphars.

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  3. laéR

    20 juillet 2011 à 10 h 25

    Évidemment, ce sont les résidents de cette rue qui ne veulent pas avoir leur « vue » boucher par le projet qui crient au scandale….

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    • Louis Lamontagne

      20 juillet 2011 à 11 h 05

      Vu d’même c’est certain. Mais en même temps est-ce que tous les relevés ont été fait et documentés ? C’est ben beau dire qu’il y a des chialeux mais en même temps il faut peut-être aussi protéger l’histoire de notre ville sinon la documenter adéquatement et faire les relevés dans les règles. Ne serait-ce que pour la pérennité de l’information historique.

      L’idée n’est pas de tout conserver a tout prix, c’est impossible, mais de faire les chose adéquatement et non au profit d’un quelconque promoteur ami d’un ami du régime qui a hâte de voir les dividendes de son investissement.

      Si on tourne les coins rond aujourd’hui, c’est pas dans 20 ans qui faudra dire « Ah ! si on avait su. »

      Better safe than sorry viarge.

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    • François Magellan

      20 juillet 2011 à 11 h 54

      que ce soit les résidents, je répondrai : et alors ? La question de fonds et celle du respect de site archéologique. Il y a des règlements, il y a des lois qui régissent ça. les a-t-on respectés ?

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      • laéR

        20 juillet 2011 à 12 h 01

        Je suis d’accord.

        J’avoue que ça serait surprenant que dans l’arrondissement historique du vieux-québec que les règlements n’ailles pas été respecté…mais bon, ça se peut aussi.

        À suivre…

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  4. Pier Luc

    20 juillet 2011 à 16 h 43

    C’était juste des bouts de bois enterré. C’est bien beau vouloir protéger le patrimoine, mais quand tu dépense des dizaines milliers de dollars pour protéger un site que personne ne vas visiter parce que tout le monde s’en fou, ça ne vaux pas la peine. Je ne dis pas si c’était des ruines en pierre facilement identifiables mais ce qu’on voit sur la photo… C’est pas évident d’y voir un chantier naval. Ça pourrait être une ancienne voie ferrée, un ancien dépotoir, ou n’importe quoi d’autre. On sait que ce n’était pas n’importe quoi car c’est écrit dans l’article. Mais même là, moi je ne voit pas le chantier naval.

    Autre point, du vieux bois comme ça, ça ne peut pas résister longtemps à l’air libre. Donc, il aurait fallut construire un bâtiment par dessus. Dépenser autant que si c’était les ruines d’une villa romaine…

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      20 juillet 2011 à 17 h 26

      C’était une partie (l’extrémité) de la rampe de lancement des vaisseaux construits au chantier et non pas le chantier lui-même.
      Mais c’est quand même la première fois que je vois des archéologues travailler derrière une pépine, une fois la structure démantelée, dans un arrondissement classé patrimoine mondial.

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    • Al Capone

      20 juillet 2011 à 18 h 16

      Bien d’accord avec toi Pier-Luc. Des vieux bouts de bois sales et nos amis qui aiment faire tourner en rond la Ville de Québec montent aux brancards.

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      • Louis

        20 juillet 2011 à 19 h 58

        Pier-Luc et Al Capone,
        Vous me faites penser aux promoteurs qui demandèrent au maire de Québec du temps de démolir toutes les fortifications du Vieux-Québec pour construire des immeubles à bureaux et des logements. Ces individus jugaient que ces vestiges n’avaient plus de valeur, que ça n’intéressait plus personne et qu’il fallait être « moderne »…

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      • Léonce Naud

        20 juillet 2011 à 20 h 45

        Al Capone : « montent aux brancards » ou « montent aux barricades » ?

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        20 juillet 2011 à 20 h 53

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      • Léonce Naud

        20 juillet 2011 à 22 h 34

        Lord Dufferin était un fin connaisseur de Québec :

        « Quebec is one of the most picturesque and beautiful cities in the World, not only from its situation, but also from the diadem of wall and towers by which it is encircled. Its wretched inhabitants, however, who are all of them pettifogging shopkeepers, would willingly flatten out their antique city into the quadrangular monotony of an American town. » Lord Dufferin, 1874.

        « Québec est l’une des villes les plus belles et pittoresque du monde, non seulement du fait de sa localisation, mais également de par le diadème que constituent les murs et tours qui l’encerclent. Cependant, ses misérables habitants, tous d’insignifiants boutiquiers, aplaniraient volontiers leur antique cité pour la transformer en une ville américaine quadrangulaire et monotone. » Lord Dufferin, 1874

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      • François Magellan

        21 juillet 2011 à 09 h 19

        Léonce : voilà qui résume très bien mon amour-haine de Québec…

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    • Louis Lamontagne

      20 juillet 2011 à 18 h 23

      C’est peut-être pas les vestiges d’une villa romaine, mais c’est tout de même notre histoire et celle de notre ville. Et comme je le mentionnais plus haut, il ne s’agit pas de systématiquement tout conserver mais bien de faire les relevés adéquatement et collecter les artefacts s’il y en a. Si j’écoute le reportage j’ai comme un doute sur le protocole en place et j’ai plus l’impression de me faire « bullshiter » par quelque « spin doctor » municipal.

      Et si on était a Rome, le chantier serait arrêté pour une durée indéterminée jusqu’à ce que les archéologues décident qu’ils ont fini. Bref des chantiers qui peuvent s’éterniser indéfiniment.

      On a pas 2000 ans d’histoire, mais ça ne veut pas dire qu’il faut la négliger ou tourner les coins rond. Mais bon, chaqu’un ses priorités et on donne de l’importance a ce qui nous tient a coeur.

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  5. Emanuel

    20 juillet 2011 à 20 h 22

    J’sais pas c’que les modernes sauveurs de cennes vont dire si l’UNESCO finit par nous le retirer, le titre de patrimoine mondial…

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  6. Jean François Côté

    20 juillet 2011 à 21 h 42

    N’importe quoi !!! Chaque projet à Québec a ses propres difficultés à se réaliser. À la limite ça en est rendu risible. Là c’est un chantier vieux de 300 ans qui pourrie depuis des années sous du remplissage…

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  7. Jean François Côté

    21 juillet 2011 à 06 h 35

    Si tu aimes les vieux clous et bout de chaînes rouillés tant mieux pour toi!

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  8. Emanuel

    21 juillet 2011 à 08 h 12

    Ah ouais, c’est vrai ça, on pourrait construire une ville facebook, avec des options « j’aime » et « je n’aime pas ».

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  9. Jean François Côté

    21 juillet 2011 à 18 h 52

    Merci pour le titre !

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  10. phil303 Utilisateur de Québec Urbain

    23 juillet 2011 à 12 h 12

    pour rassurer louis, les poutres de bois sont premièrement deterrées, puis l’archéologue mesure la poutre, la triangule à partir de points d’arpentages, note l’élévation et la dessine sur un plan. Ensuite les poutres qui sont dans l’implantation du batiment seront enlevées puis analysées

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