Source : Jean-François Racine, Journal de Québec, le 21 juillet 2011
Une quarantaine de citoyens inquiets ont manifesté, jeudi soir, contre l’installation d’un centre de compostage à ciel ouvert dans le secteur agricole de la Ville de Québec.
Le centre sera situé entre l’aéroport international Jean-Lesage et la limite est de la ville de Saint-Augustin-de-Desmaures. Le centre occupera une superficie d’un peu plus de 6 hectares. Des agriculteurs craignent aussi de perdre une partie de leurs terres.
Le bruit, les odeurs et le passage des camions déplaisent aux manifestants. «Protégeons nos terre agricoles», disaient quelques affiches.
«On ne veut pas faire de controverse. On veut juste dire à la Ville de ralentir et d’analyser tout ça», a précisé Michel Verville.
La Ville de Québec affirme que les désagréments seront minimes. Le choix du site définitif n’est pas arrêté.
21 juillet 2011 à 23 h 26
On a qu’à l’installer sur le terrain vacant de l’église St-Vincent-de-Paul et tout le monde sera content.
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22 juillet 2011 à 00 h 17
Comme quoi chacun tente par différente façon d’avorter des projets qui ont du bon pour le bien collectif. Que ce soit dans les quartiers centraux ou en périphérie. Je ne vois rien d’anormal.
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22 juillet 2011 à 10 h 01
Avec les voyagement de milliers de camions d’un bout à l’autre de la ville (beauport à St-Augustin) où est l’amélioration à l’environnement ?
Un autre plan écolo mal ficelé qui ne respecte pas les promesses d’amélioration des GES et qui ne sera pas rentable. Au contraire les déficits alourdiront nos comptes de taxes.
Pendant ce temps on creuse sur la pointe de la baie de Beauport pour y installer l’usine de méthanisation. Le seul avantage est que l’incinérateur aura moins de volume à expédier à Ste-Tite des Caps. Est-ce que ca en vaut la peine ???
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22 juillet 2011 à 10 h 16
Et bien justement, à ce que je sache, Saint-Augustin c’est bien plus proche que Ste-Tite-des-caps. Ce qui est composté ne sera pas incinéré, et l’incinération est justement un producteur de GES. À mon avis, si on fait le calcul, le bilan final sera positif.
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22 juillet 2011 à 12 h 37
Il me semble qu’une zone agricole est toute indiquée pour ce genre de chose. Je ne vois pas quoi les « désagréments » sont de nature différente de ceux qu’on retrouve normalement dans une exploitation agricole. Autrement dit, pas la même chose, mais équivalent selon moi.
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25 juillet 2011 à 09 h 52
Effectivement, à ce que je sache, le fumier et le purin c’est de la biomasse aussi?
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22 juillet 2011 à 12 h 42
Croyez moi, le dernier souçi qu’auront les résidents du secteur une fois la plateforme de compostage construite sera le bruit et les poids-lourds… Le vrais problème c’est le vent d’ouest qui soufflera les odeurs.
L’idée d’une plateforme de compostage n’est pas mauvaise en soit mais dans le contexte où la ville de Québec n’offre pas encore les bacs bruns servants au compostage des matières résidentielles comme le fait Sherbrooke, l’impact sur l’incinération et l’enfouissement sera limité.
Pourquoi ne pas opté pour pour une plateforme à l’écart de la ville, peut-être en bordure d’une voie ferré qui pourra servir à transporter les matières de la ville vers le site en réduisant l’impact environnemental et l’impact des poids lourds sur nos routes?
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22 juillet 2011 à 22 h 07
D’une part, le compostage ça ne sent pas grand chose (et pas mal moins que l’épandage de purin et autres matières du genre dans les champs). D’autre part, les vents d’ouest auront tôt fait de souffler ça… sur l’aéroport. Ça me semblerait un peu incohérent de se plaindre dans ce coin là que ça sent la campagne…
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23 juillet 2011 à 13 h 09
En plus de briser notre réseau routier par leur lourdeur,les camions produisent des GES et avec une distance de plusieurs dizaines de kiliomètres et plusieurs milliers de voyages, on annule à toute fin pratique les effets environnementaux recherchés. Le seul avantage c’est que ca ménage le site d’enfouissement, un point c’est tout. Le reste c’est 5 trente sous pour une piastre car ca va occasioner des déficits annuels à combler par nos comptes de taxes ou une subvention provinciale provenant d’une autre taxe supplémentaire à la pompe d’essence comem si on n’avait pas assez. Toutes ces bébelles è la con, ne contribue qu’à faire augmenter le prix à la pompe, rien d’autre…
Quand vous forvcerez les automobilistes à marcher à pied, en vélo ou en TEC , alors vouv vous chercherz une autre façon de nous pomper de l’argent dans nos poches…
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23 juillet 2011 à 15 h 02
Félicitation, vous avez réussi à faire un lien entre le compostage et le prix de l’essence, et les « maudits » profiteurs qui pompent l’argent de vos poches. Cette fois-ci, vous vous êtes surpassé!
Je ne lisais plus beaucoup vos commentaires, mais maintenant c’est décidé, je ne vais plus en lire aucun.
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25 juillet 2011 à 12 h 57
Un voyage de l’est Beauport au site d’enfouissement de St-Tite des Caps représente au minimum 50 Km l’aller. Ce même voyage vers le site de l’aéroport représente 25 Km. Bien sûr, un camion qui part d’ailleurs à Québec est nécessairement plus proche du site près de l’aéroport.
Donc, pour chaque camion qui va porter son chargement, c’est une importante économie de carburant et de temps. Par conséquent, ça va moins briser le réseau routier et produire moins de GES.
Oui, il va peut-être y avoir une hausse de collectes, vu qu’il va y avoir une collecte pour le compost en plus de la collecte régulière, mais il me semble que ça va être compensé par la distance moins grande à parcourir. Les camions allant à St-Tite seront moins nombreux que présentement.
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26 juillet 2011 à 12 h 25
Fernand, c’est quoi l’idée du déficit. Il faut payer de toute façon pour ce débarrasser des déchets et les pris va en augmentant. De plus, contrairement à ce que vous pensez c’est loin d’être trivial d’ouvrir un nouveau site d’enfouissement et pas uniquement en raison du pas dans ma cours.
La véritable question que le doit se poser et pourquoi la voie de l’incinération n’est pas privilégiée comme c’est le cas en Europe?
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