Source : Simon Boivin, Le Soleil, le 22 juillet 2011
(Québec) Nouveau jour, nouvelle poursuite de 1,6 million $ contre le gestionnaire du chantier du Centre de foires, la firme Aecon.
L’entrepreneur responsable des opérations de coffrage et de bétonnage, Construction Frank Lefrançois, a déposé hier sa requête au palais de justice de Québec. Il réclame 860 000 $ en travaux impayés et 760 000 $ en dommages.
L’entrepreneur dénonce le «déroulement chaotique du chantier attribuable» à l’entreprise Aecon, dans le document de cour.
«La mauvaise planification du chantier, sa mauvaise gestion, le manque de coordination, les nombreuses modifications des plans, les ambiguïtés, contradictions, erreurs et omissions, […] les longs délais d’approbation des demandes de modification ainsi que les nombreux changements prévus par [Aecon] au sein de son personnel administratif ont entraîné des retards importants», peut-on lire dans la requête.
22 juillet 2011 à 07 h 43
Ça sent a plein nez le dépassement de coût (J’espère me tromper). Une chance que ce n’est pas un chantier Olympique.
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22 juillet 2011 à 09 h 45
En plus de diminuer l’espace de stationnement de moitié et l’amphithéâtre n’est pas construit pour le diminuer encore plus, le dépassement avoué est de 5 millions
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22 juillet 2011 à 10 h 53
On pourrais démolir tout Expo Cité et faire un stationnement géant!! Ca serait vraiment super!!
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22 juillet 2011 à 10 h 43
la foire est pognée….
Ben oui encore un dépassement MAJEUR de coût… de 15 à plus de 30 millions… qui sont les ingénieurs et architectes sur le dossier ???
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25 juillet 2011 à 09 h 51
Analyse économique pour ingénieur 101: s’arranger pour être le plus bas soumissionnaire et demander par la suite des extras pour les imprévus.
Tant qu’il n’y aura pas un système qui garde une mémoire du succès ou des échecs précédents, ce genre de situation va continuer à se produire de manière récurrente. L’alternative est de faire payer les dépassements de coûts par les entreprises. Mais ce genre de solution nazis n’est pas populaire.
Souvent, la mécanique d’estimation de coût part de l’estimation de coûts des ingénieurs qui est assez correcte. Cette dernière est ensuite réduite par les gestionnaires pour que le contrat soit vendable politiquement. C’est l’histoire du métro de Laval.
En France pour éviter le problème, les contrats sont attribués au soumissionnaire le plus proche du prix médian. De cette façon, les contrats sont quasiment uniformément réparti entre les firmes de génie.
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22 juillet 2011 à 13 h 40
Où est Reggie quand ça « Foire »
Cré nabaud, un jour on va tous comprendre !
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22 juillet 2011 à 23 h 01
IL est en partie en vacances….. ; )
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22 juillet 2011 à 23 h 07
Et ?
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22 juillet 2011 à 15 h 19
Imaginez quand la construction de l’amphitéâtre va débuter… :))
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22 juillet 2011 à 16 h 23
qu’importe le scénario de dépassement de coût pour le nouvel amphithéâtre… La population de Québec est malade d’envie de le voir érigé, que ça passera facilement… Par contre, lorsqu’il est question de transport en commun…
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22 juillet 2011 à 17 h 12
Vous avez raison, une bonne partie de la population désire son
amphithéâtre. Mais faut dire à leur défense qu’il ont été un
peu victime d’une campagne de propagande subtile lui suggérant
que l’amphithéâtre était indispensable et incontournable.
Dans le language de la persuasion, cela s’appelle, traduction libre
de ma part, « Le principe du silex de la stupidité volontaire ».
Il s’agit ici d’amener la masse à désirer quelque chose (l’amphithéâtre dans notre cas) en lui faisant croire que l’idée vient d’elle même.
De cette façon en cas de pépin, comme un dépassement de coût,
les politiciens pourront s’en laver les mains en disant, « Ah, vous
l’avez voulus, c’est votre problème ». Pour faire court, le « Principe
du silex de la stupidité volontaire », ce déroule en 4 étapes.
Pour faire très simple, le politicien a créé un problème, « Nous
sommes vraiment minable puisque nous avons pas d’amphithéâtre ». Les médias, comme les radios-poubelles, ont
pris le relais en demandant à la population de revendiquer un
amphithéâtre. Le politicien arrive en sauveur en déclarant, « Puisque
vous le désirer, je vais vous donner votre amphithéâtre et si
nous l’avons il est fort probable qu’une équipe de la ligue
nationale arrive à Québec ».
Donc, moi je dirais que la population a été conditionné à vouloir
l’amphithéâtre.
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22 juillet 2011 à 18 h 42
Aecon on toujours fait dla merde partout sur leur chantier. Ils ont aussi gérer le projet des condos mezzanines qui à pris ben du temps à terminer le revêtement extérieur.
J’ai entendu dire que partout où ils vont leur chantier vont mal.
Ils devraient les rayer de la liste cette compagnie et prendre Ogesco Construction ( http://ogesco.com/) eux au moins respecte leur échéancier et savent se coordonner.
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