Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Internet sans-fil dans le transport en commun

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 23 octobre 2011 13 commentaires

Source : Journal de Québec, le 23 octobre 2011

CHICAGO – Ne pouvant pas envoyer de messages textes, mettre à jour leur statut Facebook, ou tweeter sans mettre leur vie en danger lorsqu’ils sont au volant, les automobilistes seraient davantage incités à opter pour les transports en commun si ceux-ci offraient internet sans fil.

Selon cette étude dirigée par le chercheur Joseph Shwieterman, de la DePaul University à Chicago, les usagers des avions, des trains ou des autobus sont de plus en plus tentés de rester connectés à leurs appareils électroniques pendant qu’ils voyagent. Près de 90 % des usagers des transports en commun se connecteraient à un moment ou à un autre à leurs gadgets.

Pour une personne sur deux interrogée aux arrêts d’autobus qui sont équipés d’un réseau sans fil, l’accès à internet dans le transport en commun est important. Environ 55 % des répondants ont aussi dit avoir planifié d’envoyer des messages textes ou des courriels pendant leur trajet. La popularité de ces autobus augmente de 25 % à chaque année, selon M. Shwieterman.

Cela dit, «ce serait un raccourci d’affirmer que la technologie va réduire considérablement le nombre d’automobilistes», a écrit le professeur à l’École de services publics de la DePaul University sur son blogue.

L’étude a été menée auprès de 18 000 usagers de transports en commun (avion, train, autobus).

l’article


Projet-pilote: Zap Québec dans les autobus de la Rive sud.

Voir aussi : S'inspirer d'ailleurs, Transport en commun.


13 commentaires

  1. Sim

    23 octobre 2011 à 23 h 56

    Je pense que ça serait effectivement un excellent incitatif à prendre le transport en commun (en ce qui me concerne en tout cas!).

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  2. sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

    24 octobre 2011 à 07 h 07

    Je ne sais pas… Pour les déplacements longue distance, probablement.Mais pour le courte distance, en milieu urbain, les locaux ont accès habituellement à une connexion 3G sur leur téléphone intelligent qui fait amplement le travail pour prendre ses mails, regarder son facebook, twitter ou lire les nouvelles. Et les messages textes eux, ne nécessite absolument pas de wifi.

    Je suis d’accord que faire ces tâches tout en se déplaçant pour le travail est un bel avantage du transport en commun!

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    • Georges-Antoine

      24 octobre 2011 à 14 h 03

      Avoir le WiFi gratuit permettrait aux abonnés de 3G de sauver de la bande passante sur leur forfait, aux gens qui ont des iPods, ordinateurs portables ou autres gadgets semblables d’accéder à internet.

      Personnellement, ce serait un gros plus pour moi parce que je suis un utilisateur du iPod Touch. Je fais 1h-1h30 d’autobus par jour et je trouve que c’est bien assez pour que ce soit utile :)

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        24 octobre 2011 à 16 h 59

        « Avoir le WiFi gratuit permettrait aux abonnés de 3G de sauver de la bande passant »

        Si vous sauvez des $ de votre coté pour utiliser un service supposément gratuit gracieuseté du RTC, ca signifie par le fait même que le RTC devra vous subventionner votre internet, ce qui nécessairement se réflètera par une augmentation des tarifs ou une baisse d’autres services.

        Ca veut pas dire pour autant que je suis en désaccord…

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      • Georges-Antoine

        24 octobre 2011 à 20 h 44

        Il me semble que les gros utilisateurs de bande passante paient moins cher que les petits. Je pense qu’en combinant la dépense de bande passante, les usagers du transport en commun paieraient moins cher chaque Go de téléchargement.

        Corrigez moi si je me trompe, mais ça me semble être une loi économique de base.

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  3. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    24 octobre 2011 à 13 h 44

    Pour les longues distances, c’est certainement une tendance lourde, d’ailleurs ça existe déjà. Mais dans ce temps-là, on est assis, on a le temps d’ouvrir son ordinateur portable, et même si on possède une connexion 3G, on est content de la ménager un peu.

    Mais pour les transports urbains, c’est moins certain. Quand on est debout dans un métrobus plein, on a moins envie de vérifier nos courriels. Peut-être que ça serait plus intéressant sur des parcours plus confortables, comme les express par exemple. Mais dans tout les cas, comme le RTC paye à l’utilisation, alors peut-être que cest simplement plus simple de l’installer partout.

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    • pierluc

      24 octobre 2011 à 13 h 47

      Sauf que l’équipement coûte de l’argent. Si personne ne l’utilise ce ne sera pas payant pour eux.

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    • Manu

      24 octobre 2011 à 14 h 15

      Plus comfortables les express? Je peux témoigner qu’il n’y a rien de confortable à être debout sur l’autoroute dans le trafic où on a, par exemple, des « avance-arrête » quelques fois par minute. Petite parenthèse: ce n’est absolument pas la faute aux chauffeurs en passant. Soit ils « collent » et on peut de temps pour réagir et doivent freiner rapidement, soit ils laissent de l’espace devant, lequel se fait immédiatement remplir par un véhicule de la voie d’à côté qui en profite pour changer de voie, ce qui revient au même.

      Mais peu importe, c’est sûr que lorsqu’on est debout, l’utilisation des diverses « bébelles à réseau sans fil » n’est pas invitante. Sinon, pour la majorité des gens assis qui sont là pour au moins une demi-heure (pas de statistiques, juste une observation vite de même…), ça peut être intéressant.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      24 octobre 2011 à 14 h 29

      @pierluc
      Le coût d’un seul équipement par autobus n’est probablement pas très élevé. Incluant la pose, j’imagine que ça doit être entre les 2000$ et 3000$.

      @Manu
      Je pensais qu’il était plus facile d’avoir des places assises dans les express (je n’en n’utilise que rarement). Mais comme vous dites, quand on est assis, ça devient plus intéressant. Debout c’est beaucoup moins invitant.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        24 octobre 2011 à 16 h 55

        Dans la plupart des parcours c’est plein avec du monde debout rendu au parc Victoria et ce pas mal à toute heure. C’est une légende urbaine que seul le métrobus éprouve des problèmes. A l’heure de pointe c’est plein sur tous les types de parcours, même les run-de-lait. En général les gens qui travaillent dans St-Roch et utilisent les express sont condamnés à voyager debout.

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      • AM

        24 octobre 2011 à 21 h 49

        Mon expérience est différence de celle d’Erick. Je voyage sur la 800, la 11 et la 107 entre Ste-Foy et le Vieux-Québec sur les heures de pointes et je réussis à trouver une place assise 80% du temps.

        Dans mon cas, l’ajout du wifi dans les autobus du RTC serait un gros plus. Je suis convaincu que c’est également le cas d’une bonne partie des utilisateurs.

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        25 octobre 2011 à 14 h 27

        Personnellement je ne suis jamais debout car j’embarque dans les premiers dans les deux sens, mais ceux qui embarquent les derniers, autant en banlieue le matin qu’en ville le soir, sont condamnés à être debout sur la grosse partie du trajet, avant de récupérer la place de qqun qui débarque. La grosse différence entre un express vs autres parcours (local, mbus ou pva) c’est qu’elle est pleine au milieu du trajet, i.e., le bout sur l’autoroute, et on ne peut pas compter sur quelqu’un qui débarque au prochain arrêt pour récupérer sa place, du moins pas pour longtemps car rendu au « prochain arrêt » on est presque arrivé à la maison nous aussi. Dans mon cas je débarque au 1er arrêt le soir alors si je devais embarquer dans St-Roch je ferais 100% du trajet debout.

        Dans mon cas aussi l’ajout d’un wi-fi dans les bus pourrait être un incitatif à l’acquisition d’un mini-portable quelconque, sauf que le réseau express étant l’endroit où ils assignent le plus de vieux bus sur le bord de la retraite, c’est pas pour demain le wi-fi garantit sur ces services.

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  4. «Le» lecteur assidu

    24 octobre 2011 à 20 h 26

    1er commentaire :

    – EXTRAIT commenté : « Environ 55 % des répondants ont aussi dit avoir planifié d’envoyer des messages textes ou des courriels pendant leur trajet. » (sic)

    Je me suis amusé à emprunter les autobus du RTC lors de la récente journée de promotion nous incitant à utiliser de mode de transport, mode que je n’avais pas réutilisé depuis la fin de mes études, donc depuis fort longtemps.

    Pardonnez d’avance mon ignorance mais même s’il n’y avait pas d’internet « wi-fi » dans cet autobus, cela ne m’a aucunement empêché de « texter » avec mon cellulaire.

    Ce point ne peut donc pas tenir.

    Par contre, pour naviguer sur internet ou envoyer des courriels, j’en conviens.

    Toutefois, entre vous et moi, il me semble que les deux principaux facteurs qui pourraient m’inciter à adopter ce mode de transport seraient d’abord et avant tout la fréquence du service et également « l’intelligence » quant à la conception des circuits, ce qui, hormis les METROBUS, est loin d’être le cas !

    Nota bene : Sans limiter ce qui précède, je souligne que lors de cet événement j’ai apprécié le professionnalisme des chauffeurs du RTC.

    2e commentaire :

    – EXTRAIT : « Cela dit, «ce serait un raccourci d’affirmer que la technologie va réduire considérablement le nombre d’automobilistes», a écrit le professeur à l’École de services publics de la DePaul University sur son blogue. » (sic)

    En effet, l’introduction de cette techno, en se référant toujours au niveau d’un transport d’autobus, à Québec, ne peut constituer de quelque façon un facteur propre à bonifier la fréquence du service ou la conception « intelligente » des parcours, hormis le Metrobus.

    En conséquence, ce simple facteur ne saurait démontrer dans le temps son utilité quant à l’atteinte d’un objectif comme une « ruée » soudaine des « conducteurs de chars » vers les « étobus urbains ».

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