Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Plan de mobilité durable: le RTC se met déjà en route

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 octobre 2011 13 commentaires

Annie Morin
Le Soleil

(Québec) Le Réseau de transport de la Capitale (RTC) n’attendra pas la construction du tramway pour augmenter l’offre de transport en commun à Québec. Au cours des cinq prochaines années, il est prévu d’implanter un réseau 15/30, de lancer le Métrobus 804, d’ajouter un troisième garage et d’électrifier le parc d’autobus. Les investissements sont évalués à 210 millions de dollars.

La suite

Voir aussi : Transport en commun.


13 commentaires

  1. Manu

    27 octobre 2011 à 21 h 21

    Difficile de savoir si ce qu’on mentionne dans cet article est vrai, vrai à quelques détails près, ou carrément faux. J’ai l’impression que la journaliste a compris tout croche ou qu’elle a mal recopié ses notes. Entre autres, le paragraphe suivant est passablement douteux:

    Parmi les autres projets déjà publicisés, notons la création du circuit rapide Métrobus 804, qui reliera Lac-Saint-Charles et Saint-Émile à Sainte-Foy en passant par une voie réservée sur l’autoroute Laurentienne. D’abord annoncé pour 2012, ce développement est maintenant attendu pour 2014.

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    • Pier Luc

      27 octobre 2011 à 22 h 05

      Alors qu’on sait tous que la 804 sera ni plus ni moins la 87 à fréquence augmentée avec des voies réservées. Le service dont elle parle est peut-être la Métrobus 805 ou une autre. À terme les Métrobus sont supposées quadriller les secteurs ville.

      Puis l’affaire du réseau 15/30. C’est quoi cette connerie? Les LeBus c’est déjà ça sur beaucoup de parcours. Pas partout je sais, mais s’ils mettaient ça partout, je ne vois pas pourquoi ils appelleraient ça le réseau 15/30. Ils viennent juste de changer le nom et ils changeraient encore? Est-ce qu’on doit seulement comprendre qu’ils vont augmenter la fréquence dans les secteurs où le service laisse actuellement à désirer?

      « L’ouverture de la voie réservée permanente sur Robert-Bourassa, prévue en 2013, sera quant à elle l’occasion de revoir le service rapide (express du matin et de l’après-midi) à destination de Sainte-Foy, pôle naturel pour le transport en commun avec la colline parlementaire et le quartier Saint-Roch. »

      J’espère qu’ils ne vont pas les enlever! Je n’ai pas envie de me taper 45 minutes de bus plutôt que 20 minutes parce que maintenant la 87 ne reste plus prise dans le trafic. Les express sont plus directes et restent plus rapide avec ou sans voies réservées.

      « L’équation est simple : chaque ajout de parcours entraîne un ajout d’autobus. Le RTC prévoit donc la construction d’un nouveau garage pour les autobus articulés, en plus de ceux qu’il exploite déjà dans le secteur Pierre-Bertrand et dans le parc industriel Armand-Viau, où se trouve son siège social. »

      Ce n’est pas dans les plans, ce qui est dans les plans c’est d’agrandir le garage Métrobus existant.

      « Le RTC confirme également son intention d’acheter des autobus hybrides dès que la technologie sera disponible – probablement à partir de 2012 »

      La technologie est déjà disponible mais le RTC ou la Ville (je ne me souviens plus) a dit que ce que Novabus proposait ne convenait pas et était désuet. Donc, ils attendent une nouvelle génération de Novabus électriques pour faire le saut.

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      • Yvan Dutil

        27 octobre 2011 à 22 h 32

        Ce n’est pas partout sur le 15/30 que tu as ce type de service. L’axe Saint-Louis est théoriquement un 15/30, mais ce n’est pas cette fréquence.

        Personnellement, je pense que de remplacer la 25 par la 125 serait déjà un gros plus.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        27 octobre 2011 à 23 h 50

        Le 15/30 sur certains parcours serait une révolution! Je ne sais pas si ça s’applique, mais sur le 84 la fin de semaine, il y avait un autobus au… 2 heures!!?!!?!!! Faut pas le rater… Et c’était pas faute du manque de client, parce qu’il était très vite plein!

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      • Goldoche Utilisateur de Québec Urbain

        28 octobre 2011 à 18 h 47

        la 74 fait le même trajet que la 84 à partir du terminus les saules vers st-roch, donc c’est une fois l’heure.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        28 octobre 2011 à 22 h 20

        À condition de partir du terminus les saules, ce qui n’était pas mon cas les quelques fois que j’ai emprunté cette ligne ;) De bout à bout, ça prenait plus d’une heure! Disons que c’est pas ce genre d’expérience là qui m’a gardé au RTC…

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      • Erick Utilisateur de Québec Urbain

        31 octobre 2011 à 14 h 28

        Effectivement ce qu’ils appellent 15/30 c’est ce qu’on apperait plutôt présentement 30/60 sur plusieurs parcours, et pour les sections séparées du 74/84 et quelques autres parcours, on parle même de 60/120.

        Le problème avec les différents parcours au nord et/ou ouest du terminus les Saules c’est qu’il faut se farcir Québec-Les Saules par la ville, soit par le 80, soit par le 74/84, ce qui revient au même, et ce à partir de St-Roch, ce qui nécessite une correspondance pour atteindre la haute-ville en plus. Ca finit par faire de temps de déplacement de 60 à 90 minutes pour faire ce qui se fait en 20 minutes en auto (hors pointe bien sur, de toute facon aux pointes il y a les express).

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  2. «Le» lecteur assidu

    28 octobre 2011 à 00 h 14

    EXTRAIT DE L’ARTICLE :
    – « Un projet pilote est également planifié pour le réseau dit «de proximité», qui concerne davantage les déplacements à l’intérieur d’un même quartier ou d’un même secteur. Les distances franchies y sont courtes et les heures d’utilisation variables. Pour ces besoins très précis, le plan de mobilité durable évoque une desserte en minibus ou en taxibus et le passage de l’Écolobus dans de nouveaux secteurs » (sic)

    COMMENTAIRE :

    Considérons le secteur sommairement délimité comme suit, soit depuis l’axe d’Estimauville, « ceinturé » au sud par le fleuve St-Laurent et au Nord par une falaise, le tout vers l’Est de la ville de Québec, soit jusqu’aux Chutes-Montmorency.

    Ce vaste secteur comprend notamment, en tout ou en partie, les « anciens » quartiers de Giffard, Villeneuve et Montmorency.

    Actuellement le RTC dessert, ou du moins le tente, avec le circuit 53, à la fois le «haut», constitué notamment d’une partie des quartiers Villeneuve, Montmorency et Courville ainsi que le «bas» de ceux-ci.

    En conséquence, l’atteinte de semblable objectif équivaut à tenter de résoudre la quadrature du cercle !

    Vaudrait mieux penser autrement pour à la fois maximiser l’utilisation des ressources, être pro-actif dans l’offre des services, chercher à susciter le développement, le tout dans une perspective structurante et qui va faire partie intégrante de la solution.

    Mais « iouce » qui s’en va, lui ?

    J’y arrive.

    LA PROPOSITION :

    À court terme, repenser le circuit du 53 en faisant en sorte qu’il ne desservira désormais que le « haut » de ces secteurs;

    Établir un projet pilote, dans le bas de ces mêmes secteurs, conjuguant à la fois une desserte par autobus, certes, mais encore mieux, par un Écolobus, plus précisément depuis le bas des Chutes Montmorency et tout le long du boul. Ste-Anne, jusqu’à d’Estimauville, comprenant Maizeret et le prochain accès à la Baie de Beauport, près du marais intertidal en construction et qui sera livré à l’été 2012.

    À cet égard, le jour prochain (?) où les Écolobus pourront reprendre du service on les sortira du paradigme de circuler seulement dans ou au pourtour du Vieux-Québec pour appuyer à la fois le service aux citoyens, le « bizness », l’offre touristique et « urbaine » de ce futur pôle « Vert ».

    P.S. Vu que ce secteur n’a pas de côte, voilà un argument de plus pour « ménager » la dépense d’énergie des Écolobus !

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  3. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    28 octobre 2011 à 15 h 34

    Plusieurs propositions ont pour objet d’augmenter l’efficacité du service en périphérie et c’est tant mieux.

    Il y a un ménage à faire sur les parcours actuels. Ainsi à Beauport le parc industriel est mal desservi et les 1200 travailleurs qui le fréquentent utilisent leur automobiles faute de mieux. Il en est de même de certains circuits qui pourraient emprunter d’autres liens nord-sud que l’avenue Seigneuriale où 3 ou 4 circuits y passent régulièrement. Il s,agirait d,un peu d’imagination pour desservir plus adéquatement les quartiers surtout les nouveaux car sans service, ça augmente la pression automobile sur les artères. Ainsi les 800 logis de la cimenterie et les nombreux cpondos le long du bulevard Ste-Anne nécessite un parcours qui dessert tout le secteur en bas de la cote avec un terminus au pied de la chute, sinon la pression automobile augmentera…

    Entre les heures de pointe, on devrait rapetisser les autobus sur les parcours Métrobus. Ca ménagerait l’énergie motrice. Récemmment les travaux sur Royale de mai eà ces derniers jours ont détourné les parcours sur des rues secondaires et c’était pas évident d’y voir circuler des autobus articulés assez souvent presqu’à vide surtout de les rencontrer dans des virages serrés. Imaginez si c’était un trramway sur rail, la ligne aurait été fermée tout l’été.

    Les autobus hybrides munies de moteur-roue sont sur le banc d’essai et ça promet pour la diminution de la dépendance au diézel. Il demeure que l’avenir est dans les autobus électriques biberonnés.

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    • Yvan Dutil

      28 octobre 2011 à 17 h 23

      C’est pour qu’on enlève les servitudes d’en dessous des rails. C’est aussi pourquoi les tramway sont aussi chers.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      28 octobre 2011 à 22 h 26

      Fernand, usez un peu d’imagination s’il vous plaît… Si la ligne avait été un tramway, alors les travaux aurait pu se tenir sur un côté de la route, et pendant ce temps le tramway aurait utilisé le rail de l’autre côté pour les deux directions. Et si vraiment il avait fallu couper les deux rails, alors le service aurait pu être temporairement remplacer par des autobus.

      Et pour votre autre proposition, on voit bien que vous ne prenez pas souvent l’autobus. Dans votre secteur le métrobus est probablement assez vide puisque vous êtes au bout de la ligne. Mais je peux vous assurer que même en dehors des heures de pointe, une fois au centre ville, l’autobus articulé n’est pas de trop.

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  4. fernand Utilisateur de Québec Urbain

    29 octobre 2011 à 12 h 26

    Francis c,est vous qui avez de l,imagination très fertile. Quand une canalisation (Aqueduc ou égout) brise, on ne peut déplacer temporirement les rails ou creuser à coté. Laligne doit être fermé en attendant que les travaux soient terminés, un point c’est tout. Un autobus emploi un parcours alternatif pas un tramway. Tant qu’à être remplacé par des autobus, usons des autobus articulés appelés dans l’étude de faisabilité d’un tramway de 2003, des tramways sur pneu. D’ailleurs leur arrivée à été un plus pour le réseau et son achalandage…

    Je réitère que le plan de mobilité durable n’est qu’une suite au plan stratégique de développement du RTC adopté en 2005 pour 2005-2014) et que le RTC n’attende pas l’adoption du nouveau plan pour finir ce qui était dans celui de 2005-2014 est tout à fait normal. Lors de l’adoption de ce derniuer, on a repoussé le tramway (étude de 2003) pour se concentrer sur les Métrobus avec des articulés (tramway sur pneu) et essayer de mieux ramifier le réseau surtout dans les nouveaux développement. C’est à moitié réalisé…

    Il demeure que l’intermodalité quoique effleuré dans le préambule et dans les statistiques, n’a pas fait l’objet de recommandation du comité car leur mission première était de continuer pour la prochaine décennie (2015-2024) le plan du RTC qui s’achève, un point c’est tout…

    Quand au tracé sur Charest, le maire veut en faire un moteur de développement et de densification urbaine. C’est ce qui s’est passé avec le monorail de Shonan qui a permis de développer autour un milieu de vie. L’avantage du choix des japonnais est que le monoral est aérien donc prend peu d’espace au sol et peut être entièrement automatisé donc, pas de chauffeurs syndiqués qui tombent en grève et un coût moindre d’entretien. Les chinois et les Indiens font le même pari. Mais nous on demeure des nostalgiques et fermé aux nouvelles techniques de transport collectif. On ne s’est jamais demandé pourquoi les tramways ont disparus de nos villes… Je vous rappelle que j’ai utilisé le tramway et que mon grand-père était chauffeur de la ligne sur la rue St-Jean. D’ailleurs quand on creuse , on découvre les vieux rails qui n’ont pas été enlevés, juste recouverts.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      29 octobre 2011 à 17 h 06

      Fernand, si vous prenez le temps de me répondre, prenez au moins le temps de me lire… Concernant les travaux, j’ai écrit :

      « Et si vraiment il avait fallu couper les deux rails, alors le service aurait pu être temporairement remplacer par des autobus. »

      Et je vais vous faire le même commentaire que je vous fait régulièrement, mais que vous ne semblez pas lire non plus : vous nous accusez de tout les noms quand on compare le Québec avec l’Europe sous le principe que nous avons une densité de population plus basse. Mais vous nous comparez avec le Japon et l’Inde!!!!

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