Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Fini le recyclage des vieux sapins de Noël

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 décembre 2011 17 commentaires

Source : Radio-Canada

La Ville de Québec met fin à la collecte des sapins après le temps des fêtes.

Après la période des fêtes, Québec ramassait auparavant les sapins pour les diriger vers un centre de compostage. Or, le ramassage des arbres après la fête de Noël se fera désormais en même temps que celle des ordures ménagères.

La disparition de collecte spéciale était nécessaire, selon la Ville, en raison de la trop grande quantité de sapins encore encombrés d’objets de toute sorte.

Le conseiller et responsable au comité de l’environnement, Steve Verret, souligne que le personnel du centre de tri ne peut procéder au dépouillage des arbres encore munis de guirlandes, courants électriques et autres décorations de Noël. « Les gens au centre de tri n’ont pas le choix. Pour faire une matière compostable qui va être adéquate, ils n’ont pas le choix de retirer le sapin. Commencer à déshabiller le sapin une autre fois, pour eux, c’est trop long », fait savoir M. Verret.

Les sapins prendront maintenant directement le chemin de l’incinérateur.

la suite


Mon beau sapin.

Voir aussi : Environnement, Message d'intérêt public.


17 commentaires

  1. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    8 décembre 2011 à 23 h 30

    Je trouve ça dommage que la ville baisse les bras aussi facilement. Ne pourrait-on pas essayer de mieux sensibiliser les citoyens, et ne pas ramasser les arbres qui ne répondent pas au critère.

    D’ailleurs, c’est bien beau quand la ville dit que de toute façon l’incinérateur produit de l’énergie. Mais après une petite recherche, j’ai appris que cette énergie est majoritairement vendu à la Stadacona… Oups.

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  2. Louis Lemire

    9 décembre 2011 à 00 h 01

    La vente de la vapeur à l’usine Stadacona représente des revenus de dix millions par année à la ville. Sa fermeture risque de faire mal aux finances de la municipalités… Ayoye les compressions !

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      9 décembre 2011 à 10 h 33

      J’ai lu qu’il y avait un potentiel électrique de 15 MW. Mais remarquez qu’il y a surement moins de perte d’énergie à revendre directement de la vapeur qu’à la transformer. Mais qui voudra acheter autant de vapeur, et à l’année en plus!

      Remarquez qu’en remplacement de la Stadacona, il y aurait un magnifique projet de nouveau quartier à faire!

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      • Yvan Dutil

        9 décembre 2011 à 14 h 33

        Le rendement en cogen est pourri. Mieux vaut utiliser la chaleur, mais ce ne sera pas simple.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        9 décembre 2011 à 16 h 35

        En effet, mais que faire avec la vapeur? La revendre pour chauffer des édifices? Mais là, il faut un réseau de distribution. Et que faire de cette vapeur l’été?

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      • Yvan Dutil

        10 décembre 2011 à 10 h 26

        Utiliser la chaleur l’été sans clients industriels est un gros problème. C’est pourquoi dans plusieurs pays on gazéifie d’abords avant de bruler le gaz. L’été on stocke le gaz pour pourvoir le réutiliser l’hiver où le passer dans les autobus par exemple.

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      • Manu Utilisateur de Québec Urbain

        12 décembre 2011 à 00 h 14

        L’été? Avec un peu de tuyauterie on pourrait chauffer l’eau d’un éventuel site de baignade au Bassin Louise (je sais, la ville ne veut rien savoir d’un site de baignade à cet endroit).

        Sinon, on peut construire un « site de fonte de neige » un peu comme celui à Cap-Rouge, et y chauffer une bonne masse de roc ou de béton qui accumulera de la chaleur pendant l’été et mettra plus longtemps à se refroidir à l’hiver.

        Notez que je n’ai fait aucun calcul, ni même d’estimation d’ordre de grandeur. En ce sens, mes idées sont peut-être totalement farfelues.

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  3. J.

    9 décembre 2011 à 03 h 03

    Je reprends un commentaire de François Cardinal sur le souci de l’environnement de la population: dans les sondages quand on demande aux gens si l’environnement est pour eux une préoccupation, 98% répondent oui. Mais quand on leur demande de détailler ce qui les préoccupe vraiment, l’environnement vient en dernier avec 2 % des gens. On est pour le recyclage des arbres de Noël, mais on le dépose au chemin avec des guirlandes dedans, le pied en métal encore fixé à la base et avec les « courants » de lumière encore installés. Et on est préoccupé par l’environnement et le recyclage. Et on s’offusque que la Ville ne fasse pas d’éducation. Ça fait combien de générations que les gens font des arbres de Noël ? Et on n’a pas encore compris le principe du compostage des matières organiques ? La solution: brûler le tout à haute température et on oublie ça le compostage.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      9 décembre 2011 à 10 h 29

      Le compostage, c’est un phénomène assez nouveau, bien plus que le recyclage. Encore aujourd’hui, c’est une faible minorité de la population qui composte, le reste jette simplement la matière organique à la poubelle!

      Évidemment, les gens comprennent sûrement qu’on ne peut pas composter des guirlandes. Mais peut-être pense t’il que, comme pour le recyclage, un tri est fait…

      Voilà pourquoi je pense que la ville aurait dû faire un effort d’éducation. Peut-être passer des dépliants dans les publisacs pendant 2-3 années de suites. Ou inviter les médias à en parler.

      En incinérant les sapins, on relâche le carbone que ces arbres avaient emmagasiné. Donc ce n’est pas une source supplémentaire de carbone comme pourrait l’être la combustion du pétrole. Mais c’est une belle occasion perdue d’emprisonner le carbone.

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  4. mimir

    9 décembre 2011 à 08 h 46

    À ceux qui disent qu’un sapin naturel est plus « écologique » qu’un sapin artificiel, je leur dis « pffffff »!

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  5. Pier Luc

    9 décembre 2011 à 09 h 33

    Je ne comprend pas les gens qui laissent les guirlandes électriques dedans. C’est évident que ça ne se composte pas! Si elles sont brûlées, la poubelle existe!

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    • Sim

      9 décembre 2011 à 17 h 26

      Moi ce que je ne comprends pas c’est que les gens aiment mieux racheter des guirlandes et des lumières a chaque année que d’enlever celles qu’ils mettents dans leur sapin!

      J’vais dire comme l’autre, WTF?

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      • Pier Luc

        9 décembre 2011 à 19 h 13

        Quand il y a plein de lumière brulées sur un fil, c’est mieux de jeter fil que d’acheter des petites lumières de remplacement. Là je parle bien sure des minis lumières incandescentes. Les moyennes et les grosses ne sont pas problématiques. Les paquets de lumières de remplacement sont difficile à trouver et pas donnés. En plus, les culot de ces minis lumières ne sont pas standards. Si vous acheter des petites lumières de remplacement, c’est pas dit que vous pourrez les installer sur vôtre fil. Il est possible de séparer les ampoules de leur culot pour les changer en gardent le culot original. Mais les globes ne vont pas dans tout les culots. J’ai déjà essayé de remplacer des lumières et j’ai abandonné. C’est trop compliqué et ça ne fonctionne pas à moitié. Vos mieux garder le fil avec des lumières qui n’allument pas tan que ça n’a pas trop l’air fou puis le mettre à la poubelle quand il a trop de lumière brulées.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        9 décembre 2011 à 20 h 06

        Les del n’ont pas ce problème et chez un fournisseur (Canadian Tire), il est remis une « carte cadeau » de 10 $ pour chaque courant acheté (70 lumières) au motif que c’est « Energy Star ».

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  6. Manu Utilisateur de Québec Urbain

    12 décembre 2011 à 00 h 23

    Peut-être que la majorité des gens s’imaginaient simplement que la collecte des arbres n’était qu’une collecte de « grosses ordures » et non pas du compostage? Dans ce cas, s’ils voulaient jeter quelque décoration que ce soit, il suffisait de les laisser sur l’arbre. Bref, peut-être que les gens qui faisaient cela n’étaient pas des gens qui ne savaient pas vivre (ça peut quand même être le cas remarquez) mais simplement des gens ignorants?

    Je sors ça à tout hasard car je ne connais personne qui jette son arbre après Noël (sauf à l’occasion pour un vieux sapin artificiel de 25 ans…). Parmi ceux-là, les rare qui ont (avaient) des sapins naturels les découpaient et s’en servaient pour allumer leurs feux de foyer dans la joie et les crépitements. Dans ce dernier cas, l’incinérateur serait probablement une meilleure option puisqu’un feu de foyer ne brûle pas très bien et produit plein de particules volatiles, entre autres responsables du smog hivernal.

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