Source : Pierre Asselin, Le Soleil, le 15 janvier 2012
(Québec) Grossir la tour de L’Hôtel-Dieu, comme le prévoit le projet actuel, c’est comme l’enfermer dans un sarcophage qui nous empêchera à tout jamais de corriger cette erreur architecturale, conclut un architecte qui a étudié ce site patrimonial lors de ses études.
Matthieu Lachance est l’un des étudiants en architecture de l’Université Laval qui ont participé aux ateliers de maîtrise en architecture, sous la direction de François Dufaux, entre 2005 et 2007. Le projet portait sur le monastère des Augustines et l’hôpital de L’Hôtel-Dieu de Québec.
«Dans mon groupe, on avait creusé le projet d’agrandissement de l’hôpital. Quatre équipes avaient étudié différents scénarios : avec ou sans la tour, avec une partie de tour, etc. Les seuls scénarios qui marchaient étaient ceux où on se débarrassait de la tour pour revenir au quadrillage du vieil hôpital.»
«On s’est rendu compte qu’avec la tour, on ne pouvait pas organiser l’agrandissement de façon efficace, parce qu’elle a été implantée en diagonale, en contradiction avec l’ensemble.»
La SHQ appelle à la vigilance dans le dossier de l’Hôtel-Dieu.
15 janvier 2012 à 22 h 28
Totalement en accord!
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16 janvier 2012 à 07 h 32
C’est difficile d’être en désaccord. Personnellement je suis pour un hôpital tour. Mais pas dans le vieux! Dans le vieux il faut que ça s’intègre.
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16 janvier 2012 à 08 h 43
Bien d’accord pour tout projet qui vise l’intégration des nouvelles casernes et la démolition de cette affreuse tour. Tant qu’à y être, l’intersection au coin des nouvelles casernes aurait besoin d’être retravaillé de façon à bien raccommoder les murs de la ville.
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16 janvier 2012 à 19 h 52
Oui, ayons la sagesse de détruire cette tour.
Ensuite, reconstruisons la porte du palais.
Il devrait bien y avoir un moyen de faire communiquer par tunnel les casernes avec l’hôpital…
Mais évidemment, l’argent nous manque.
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18 janvier 2012 à 22 h 59
Legs patrimonial
Pour l’instant, le projet final n’est pas arrêté, il n’y a que des hypothèses, précise M. Labeaume. « Mais avant qu’il y ait un projet final, on veut leur dire ce qu’on veut, et surtout ce qu’on ne veut pas. »
Le maire voudrait notamment que la construction laisse un legs patrimonial à la ville et aux citoyens. « Un geste comme ça, dans le Vieux-Québec, ça demande des mesures de mitigation (d’atténuation d’effets).
Ce pourrait être l’occasion, suggère le maire, de rénover les nouvelles casernes, bâtiments appartenant à l’Hôtel-Dieu, qui ont été construites pendant le Régime français.
http://lejournaldequebec.canoe.ca/politique/municipale/archives/2012/01/20120118-185816.html
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