Isabelle Porter
Le Devoir
Québec — Un promoteur de Québec dit vouloir développer deux nouveaux projets d’écoquartiers, en plus de ceux de la ville. Mais s’agit-il vraiment d’écoquartiers? Rien n’est moins sûr.
Les deux projets en question sont les créations de la Société immobilière Leboeuf. Le plus connu, le «quartier nature Silva», devait être réalisé à Lac-Beauport, mais des citoyens ont récemment signé le registre en assez grand nombre pour le bloquer. Reste à savoir si la Ville le défendra dans un référendum. Les documents du promoteur le décrivent comme un «écoquartier certifié LEED» et soulignent qu’il inclut 60 % d’espaces verts.
Quant au deuxième, il serait construit dans le secteur de Charlesbourg. Baptisé «Nodélo», il est beaucoup plus vaste, plus dense et il est situé en zone urbaine. Les documents du promoteur soutiennent que «ses interventions écologiques» sont «basées en partie sur les principes établis pour la certification LEED AQ 2009 (LEED pour l’aménagement des quartiers, USGBC et CAGBC)…».
1er mars 2012 à 07 h 46
ce qu’on remarque au fil des discussions sur les éco-quartiers, c’est que tout le monde s’entend sur ce qui n’est pas un éco quartier, mais personne ne peut dire ce qui en est un.
On serait quinze à discuter ici, et on aurait probablement 15 définitions différentes.
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1er mars 2012 à 08 h 58
Je te suggère de lire ceci, tu verras que ce n’est pas la panacée que des promoteurs immobiliers. https://www.facebook.com/note.php?note_id=230742770276337
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1er mars 2012 à 08 h 57
Écoblanchiment! (« Greenwashing ») C’est à la mode ces temps ci!
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1er mars 2012 à 09 h 06
Un nouveau developpement à Lac Beauport ça rentre dans la catégorie « étalement urbain, » ce qui est loin d’être écologique. Ça m’étonnerais beaucoup que les résidents puissent vivre la-bas tout en limitant leurs déplacements en voiture.
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1er mars 2012 à 10 h 09
Quoi de mieux que de raser une forêt pour construire un quartier vert! Ah oui, c’est aussi ce promoteur plein de bonnes vertus qui est derrière cette histoire en 2009.
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1er mars 2012 à 11 h 14
Je suis le premier à être très dure et critique envers les projets qui se disent vert. Mais en même temps j’essaye, et je crois que tous devraient s’y mettre, à mettre un peu d’eau dans mon vin. On devrait plutôt saluer qu’un promoteur ait à coeur d’inclure de la densité et de la mixité commerciale dans son projet, en plus d’y inclure des batiments LEED.
Pour ce qui est de la situation du projet, il est clair que de développer au Lac-Beauport est de l’étalement urbain. Par contre quand on développe dans le nord de Charlesbourg, c’est peut-être un peu limite mais tant qu’à dévelloper la banlieue, autant mieux qu’elle soit dense. C’est justement le manque de densité dans les banlieues qui fait qu’elles sont mal déservies par le TEC et n’ont pas de commerces de proximité, ce qui amène la dépendance à la voiture.
C’est connu qu’au Québec (et en Amérique du Nord en général) on a beaucoup de retard en matière de développement durable des villes. Alors définitivement ce projet n’est pas celui qui fera rougir de jalousie Hammarby-Sjöstad mais certain qu’il sera mieux structurer que Cap-Rouge ou l’Ancienne-Lorette (les exemples ne manquent pas à Québec). C’est un petit pas pour le développement durable, mais un grand pas pour la ville!
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1er mars 2012 à 12 h 05
J’aime bien votre analyse!
C’est difficile de mettre la limite entre écoquartier ou pas. De mon point de vue, les deux projets de ce promoteur ne sont pas des écoquartiers. Surtout qu’au Québec, le transport est l’un de nos principales sources de pollution. Donc dans ma définition très personnelle d’un écoquartier, il doit se situer proche des grands centres, et être bien desservi en transport en commun.
Mais il ne faut pas décourager non plus le promoteur. Il y a quand même des beaux principes qui sont appliqués à ses projets. Peut-être seulement utilise t’il le mauvais vocabulaire.
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1er mars 2012 à 13 h 15
La cité verte est un bon exemple d’écocartier selon moi!
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1er mars 2012 à 14 h 26
Même dans le fin fond de Portneuf, la mode est aux écoquartiers!
http://www.courrierdeportneuf.com/index.asp?s=detail_actualite&id=131734
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1er mars 2012 à 16 h 02
Oui la cité verte qui ne trouve pas preneur…
Le projet de Charlesbiourg risque de prendre forme AVANT
1) la Pointe-aux-Lièvres dont le sol est contaminé par l’opération de l’ancien incinérateur et de l’ancienne fabrique d’eau de Javel en face et à coté d’une aciérie qui faisait des tours de transport d’énergie en acier pour l’Hydro
2) et D’Estimauville qu’on est en train de remplir d’édifices gouvernementaux…
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