Valérie Lesage
Journal Les Affaires
L’annonce de la construction d’un Colisée par Quebecor a été saluée à Québec. Cependant, cet amphithéâtre s’ajoute à une multitude d’autres projets de salles de spectacle et laisse craindre une surcapacité dans la région.
Un amphithéâtre moderne de 18 000 places, annoncé par Quebecor, dont la construction commencera cette année (400 M$). Une nouvelle salle de 625 sièges au centre-ville pour l’homme de théâtre Robert Lepage (60 M$). L’inauguration fin mars d’une salle de 200 places dans le quartier Lebourgneuf, en banlieue. À Lévis, le projet d’une salle d’au moins 750 places et un amphithéâtre glace-spectacles de 4 500 places. Il y a de quoi inquiéter ceux qui gèrent les salles de spectacle existantes dans la région de Québec, les principales salles regroupant déjà au moins 5 700 places. L’offre est-elle trop importante ?
14 avril 2012 à 17 h 32
« Car le dollar loisirs n’est pas extensible. Il y aura du changement dans les habitudes des consommateurs. voilà. On surestime l’apport d’argent neuf dans l’économie locale, alors que ça risque d’être un déplacement d’argent ; moins de restaurant, moins de spectacles, moins de sorties pour certaines personnes, qu’actuellement, peut-être pour se concentrer sur l’amphithéâtre… Si il y a du hockey.
à moins d’avoir d’immenses revenus. La classe moyenne fera ses choix.
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14 avril 2012 à 18 h 29
Je ne connais pas grand monde qui a une colonne « Spectacles à Québec » dans son budget. Vrai qu’il faut faire des choix, mais si quelqu’un achète des billets pour aller au hockey ça ne veut pas nécessairement dire qu’il sortira moins ailleurs. Peut-être qu’il décidera de ne pas acheter un nouveau gadget, de tuffer son auto un peu plus longtemps, de ne pas aller dans le sud pendant l’hiver, etc. Donc selon moi plus on augmente la qualité de l’offre de divertissement à Québec, plus les gens vont avoir tendence à dépenser localement pour leur divertissement.
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14 avril 2012 à 18 h 57
Quand une crise économique s’installe, le premier secteur touché est celui des loisirs, car c’est celui où il est le plus facile de couper. Et cela, bien avant le logement, la voiture (transport), la nourriture, et toutes ces dépenses de bases. Donc si les taux d’intérêt augmentent dans les prochaines années, et si l’essence continue d’augmenter aussi, alors c’est plutôt dans les spectacles que les gens vont couper.
Ce scénario est très probable, donc ce n’est pas de bon augure pour toutes les nouvelles salles qui s’ajoute.
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15 avril 2012 à 19 h 56
Je ne comprend pas vraiment cet article. L’amphithéâtre acceuil des évènements que les autres salles de spectacle plus petites ne peuvent faire.
Par contre, pour ces dernières, la question de la sur-offre se pose.
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16 avril 2012 à 15 h 35
On vient d’ouvrir dans lebourgneuf une autre salle de spectacle et le maire subventionne à tour de bras le projet Diamant qui amène une autre salle de spectacle alors q
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16 avril 2012 à 15 h 56
que Le Capitole appelle les organismes charitables pour tenter de montrer des salles plus remplies et qu’Albert-Rousseau vend encore des billets le soir du spectacle. Le Palais Montcalm fait un déficit annuel que la ville renfloue chaque année. Le Maire a aussi ressucité l’ancien théâtre Empire sur St-Joseph propriété de son ami Cadrin pour aider la relève artistique. Ça aussi ça entre dans lebudget des familles qui doivent faire un choix.
La fenière a fermé et la Dame Blanche vivote… Sans parler du Théatre du Tridemnt, de la Bordée, de Méduse, entr’act, Grand-Théâtre, cntre des congrès, etc…
La ville a décidé de subventionner le projet Diamant et tous les grands événements gratuits pour tenter d’animer le centre-ville.
Pendant ce temps, on coupe dans les services de proximité 6,6 millions annuellement. Ce fait vient en exergue grâce à la colère récente des cols bleus qui ont mis la main sur un document interne de scénarios de coupures et c’est pas joli.
Préparez vous à ce que le vidangeur passe aux quinze jours. Quand on a fusionné, on déneigeait une tempête en 3 jours. Aujourd’hui on a déjà coupé dans les arrondissements pour financer le moulin à image, le cirque du soleil et les dons à gauche et è droite comme le 5 millions au Musée du Québec, 150000$ è l’hotel de glace, le festival de l’opéra, le festival du vin, la course de vélo, la fermeture de la grande allée pour le 31 décembre, etc… Aujourd’hui la même opération prend dans notre arrondissement de 6 à 7 jours et un trottoir sur deux est déneigé. On va couper où pour retrancher 6,6 millions annuellement ? Sûrement pas dans le projet Diamant, ni dans le budget des grands événements. Toutes ces nouvelles festivités que la ville supporte et qui concurrencent directement les salles de spectacle qui eux chargent un droit d’entrée, ça contribue à cette situation de saturation.
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