Québec, le mercredi 2 mai 2012 – Forts du succès retentissant de Québec, ville du patrimoine mondial, dont plus de 7000 exemplaires ont été vendus jusqu’à aujourd’hui, les Éditions Sylvain Harvey et la Commission de la capitale nationale du Québec annoncent la parution de Québec, berceau de l’Amérique française , publié simultanément en anglais sous le titre : Quebec, Birthplace of New France.
Les Éditions Sylvain Harvey et la Commission de la capitale nationale du Québec annoncent la parution de Québec, berceau de l’Amérique française, deuxième volume de la série des Guides Mendel.
Ce bel ouvrage est le deuxième volume de la série des Guides Mendel, une collection richement illustrée offrant une perspective nouvelle et inspirante sur Québec, ville inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1985.
17 mai 2012 à 22 h 05
Je ne suis pas historien. Mais je me suis toujours demandé pourquoi on considérait Québec comme le « berceau » (ou autres expressions similaires) de l’Amérique française, alors que l’Acadie l’est tout autant… on y fêtait d’ailleurs les 400 ans (de Port-Royal notamment) en 2004, 4 ans avant Québec.
Certes, Port-Royal est passée aux mains des Anglais en 1713 (devenue Annapolis), et la déportation des Acadiens au milieu de ce siècle fit évidemment des ravages dans la population francophone. Ainsi, il ne s’agit pas d’une ville qui fut sous un contrôle francophone depuis sa fondation en 1604 jusqu’à aujourd’hui (Québec non plus…) mais quand on parle d’un « berceau », on parle de l’endroit qui a marqué le début de quelque chose. Que cet endroit existe encore aujourd’hui, peu importe les conditions, ou qu’il soit rayé de la carte par une catastrophe naturelle ne change rien à son statut de berceau. Du moins, il me semble.
Notez qu’il ne s’agit d’une question de « parti pris » pour un endroit ou un autre. Je n’ai d’ailleurs aucun lien avec l’Acadie si ce n’est qu’une partie de mes ancêtres y a habité, comme pour la majorité des francophones sur notre continent.
Signaler ce commentaire
18 mai 2012 à 07 h 53
Si je ne me trompe pas, on qualifie Québec de berceau de l’Amérique française parce qu’il y a eu ici occupation continue du territoire au même endroit depuis 1608. Dans le cas de Port-Royal, il y a eu certes eu un établissement dès 1605, mais il a toutefois été détruit en 1613 et déplacé d’une dizaine de kilomètres sur le site actuel d’Annapolis Royal.
Signaler ce commentaire
18 mai 2012 à 15 h 58
Exactement. Si on ne tenait pas compte de l’occupation continue du territoire, Québec l’emporterait tout de même, grâce à la tentative d’établissement de Cartier et de Roberval en 1541-1543, à Cap Rouge.
Signaler ce commentaire
18 mai 2012 à 21 h 39
Je sais que l’occupation continue était un critère pour qualifier Québec de plus ancienne ville existante, mais je ne suis toujours pas convaincu que ça devrait être un critère pour un berceau. À moins évidemment que ceux de Port-Royal n’aient pas simplement « déménagé » (un déménagement d’une dizaine de kilomètres ne serait pas un probème) mais qu’ils soient repartis et que d’autres soient arrivés. Ce serait le cas à Cap Rouge, où les colons n’ont pas que déménagé, il sont simplement repartis (ou morts entre temps…).
Mais bon… je me faisais tout de même la réflexion.
Signaler ce commentaire