Samuel Auger
Le Soleil
(Québec) Québec prend un sérieux retard dans la mise en route de son Plan directeur du réseau cyclable. Près de quatre ans après avoir publié sa stratégie globale sur 10 ans pour améliorer son réseau, la Ville n’a aménagé que 23 des 278 kilomètres cyclables promis, a constaté Le Soleil.
28 mai 2012 à 12 h 05
À quoi bon se donner des beaux objectifs si c’est pour ne pas les respecter? Le réseau cyclable actuel de Québec est discontinu et absolument pas utilitaire.
On se souviendra d’ailleurs que pour l’axe ulaval-haute ville, le projet est passé d’une piste rectiligne et séparée sur René Lévesque à un parcours sinueux et partagé dans les petites rues. Ce projet a pourtant fait beaucoup parler, mais on ne se retrouve finalement qu’avec une courte amélioration de ce qui existe depuis des années.
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30 mai 2012 à 08 h 52
On a pas seulement « pas respecté » l’objectif…
On a carrément fait aucun effort au niveau des pistes cyclables! Aucune démarche vers un vrai réseau cyclable. C’est une performance pathétique d’une ville qui n’a même pas essayé.
Juste pour donner un idée, seulement cette année, la ville de Montréal fera 30 nouveaux kilomètres de pistes, soit plus que Québec en 4 ans. Eux aussi sont en bas de leur objectif, mais l’effort est là, et le réseau commence à être vraiment fonctionnel. Sans compter qu’ils ont des Bixis, des sas à vélo, ils expérimentent des pistes au centre de la rue, et l’utilisation du vélo pour les déplacements utilitaires à explosé. Montréal n’a pas eu peur de faire une véritable piste cyclable, avec muret en béton, dans le centre-ville (Faut pas oublier que Mtl à, toute proportion gardée, le centre-ville le plus fort et centralisé d’Amérique du Nord), et c’est un succès qui a transformé le boulevard Maisonneuve d’une rue secondaire sans intérêt en rue achalandée et vivante.
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28 mai 2012 à 12 h 16
…surtout que le fameux « vélo-boulevard » est inexistant cette saison: exit les aménagements temporaires de la saison 2011(exception faite de l’intersection Père-Marquette et Moncton).
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28 mai 2012 à 13 h 40
Et aussi qu’en 2011, les aménagements temporaires sont arrivés très tard, quasiment à la mi-juillet! La ville aimerait voir les gens faire plus de vélos, mais ne fait pas grand-chose pour que ça se réalise.
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28 mai 2012 à 16 h 28
Il est vrai de dire que le réseau actuel n’est vraiment pas utilitaire. Les pistes servent pour la ballade et non pas au transport domicile-travail.
Relier l’université et le centre de Sainte-Foy à la colline parlementaire et au centre-ville est plus que primordial. Il faut une vrai piste cyclable sur René-Lévesque, séparé de la voie, quitte à enlever un des deux trottoirs.
Voir : http://bit.ly/LMKHDL
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28 mai 2012 à 21 h 51
Au moins, sur René Lévesque, les chemins alternatifs sont proches. Pour Pierre-Bertrand, les autres possibilités de traverser l’autoroute de la Capitale sont plutôt loin… (St-Jacques à l’ouest, sinon, il faut aller à l’est de Laurentienne)
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28 mai 2012 à 22 h 00
De toute façon, à voir leur mauvais entretien, on sent pas le désir d’en faire une priorité.
Comparez la piste qui longe le fleuve à Lévis avec n’importe laquelle de Québec, et constatez la différence. C’en est gênant.
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29 mai 2012 à 10 h 58
Je sais pas, mais celles sur les berges de la Rivière St-Charles, la Promenade Samuel Champlain, Boulevard Robert Bourassa et le corridor des Cheminots me semblent en bonne condition…
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29 mai 2012 à 12 h 35
À part quelques trucs de béton près de Henri-IV, celle sur Versant Nord est belle aussi.
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29 mai 2012 à 16 h 13
Les seuls problèmes rencontrés dans certains secteurs sont les bosses causées par les racines des arbres à proximité qui ressortent vers la surface et soulèvent l’asphalte.
Les voies partagées sur la chaussée c’est autre chose, dans l’état actuel de certaines rues c’est parfois dangereux d’éviter les nids de d’autruches…
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29 mai 2012 à 22 h 25
Et il y a aussi le cas des bandes cyclables, pire que les chaussées partagées selon moi, on y retrouve invariablement toutes les grilles d’égoût pluviaux avec le concert de bosses et de craques autour.
Le seul avantage (en théorie) des bandes ou des chaussées partagées, c’est qu’on n’y retrouve pas plus d’arrêts obligatoires que sur la chaussée elle-même. Cela contraste avec plusieurs pistes cyclables bidirectionnelles en bordure de la route où il y a un arrêt obligatoire (peu respecté convenons-en) à chaque coin de rue.
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