Pierre Couture
Le Soleil
(Québec) Tout ce qui monte finit invariablement par redescendre. Cette loi implacable de la physique est en train de s’appliquer au marché immobilier canadien.
Après avoir enregistré 11 années de croissance, le marché immobilier canadien se prépare à un atterrissage. Et le Québec ne fera pas exception, préviennent les économistes.
Les données mises à jour cette semaine par la Banque Scotia démontrent d’ailleurs que le marché immobilier d’un bout à l’autre du pays a ralenti au cours des trois premiers mois de l’année alors que les prix des maisons ont reculé de 1,6% en tenant compte de l’inflation (…) Dans ses scénarios les plus optimistes, Desjardins (le plus gros prêteur hypothécaire au Québec) prévoit que le marché immobilier québécois «atterrira en douceur» avec une croissance des prix de 3,5% (hors inflation). Et la région de Québec ne sera pas épargnée où depuis 11 ans, le prix moyen d’une maison est passé d’environ 100 000$ à 260 000$.
Chez Desjardins, on ne croit toutefois pas à une chute marquée des prix au cours des prochains mois dans la capitale. «L’économie de Québec demeure très vigoureuse et le marché de l’emploi est encore très bon», rappelle Mme Bégin
17 juin 2012 à 07 h 06
C’est effectivement une préoccupation grandissante pour les acteurs de l’industrie. L’ensemble des paramètres amènent à penser qu’il y aura effectivement une augmentation des taux d’intérêt jumelé au resserement des conditions d’emprunt.
Toutefois, il fait aussi consensus que ni Montréal et Québec ne souffrent des problèmes que nous obervons à Toronto et Vancouver ou le marché est alimenté par des investisseurs étrangers qui achètent des inventaires d’appartements à des prix surévalués pour permettre à des promoteurs (dans lesquels souvent ces investisseurs ont des participations) de poursuivre leurs opérations de construction et de vente.
Il est certain que lorsque ce manège s’essouflera… il y aura un ralentissement au pays. Cenpendant, compte tenu que la situation est différente au Québec, les conséquences seront bien moindres. De plus, le Canada, dans une perspective mondiale, reste un excellent refuge pour les investisseurs étrangers qui continueront à y injecter leurs capitauix.
L’immobilier demeure un investissement concret à l’abri des secousses économiques internationales. On voit aujourd’hui que l’économie d’un seul pays en Europe peut plomber le marché boursier mondial, prenant en otage tous les investisseurs en bourse.
Il reste donc, pour ceux qui sont capable de supporter le risque, une source concrète d’investissement ou l’acheteur a le plein contrôle du choix et des paramètres d’investissement. Il faut donc investir dans des produits bien placés, avec un bon rapport qualité prix et ayant une certaine unicité.
C’est en fait ce que nous faisons avec nos projets et pensons que les conditions économiques à venir ne feront que ralentir le développement des nouvelles banlieues ou le prix bas des terrains incite les promoteurs opportunistes à y créer des nouveaux quartiers qu’ils caractérisent ensuite par la construction d’un centre d’achat… Pensons au quartier 10-30 à Montréal qui est une érésie urbaine mais qui continue à se développer grâce à une formidable opération de marketing… C’est là que les prix tomberont… car un condo au 10-30 est au même prix qu’au centre-ville de Montréal actuellement…
Il faut donc relativiser et non être alarmiste… au final ce sera que positif d’écrémer le marché du surpois qui stimule le dévelopement inutile de certaines infrastructures aux dépens des quartiers centraux…
Maxime Vandal
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17 juin 2012 à 12 h 23
http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/CBF/SamediEtRienDautrePourquoiPasDimanche201206160805_1.asx
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