Immeuble de prestige niché sur l’avenue Wilfrid-Laurier à Québec, Le Laurier est considéré comme l’un des immeubles les mieux situés face aux Plaines d’Abraham. Maintenant converti en copropriétés divises, le voici qui fait place aux Condos Résidence Le Laurier.
Cet immeuble subira une cure de rajeunissement pour faire place à 101 unités à acquérir pour y habiter, ou y investir dans l’une des unités louées à long terme.
Une localisation exceptionnelle, directement face aux Plaines d’Abraham et à deux pas de la Grande-Allée, voilà le gage d’un bien immobilier qui sera toujours recherché.
* Selon le site internet du projet, 32 appartements sur 94 seraient vendus.
8 septembre 2012 à 21 h 11
J’y ai résidé pendant 27 ans, de 1978 à 2005. Au début, c’était fantastique, tant pour le site que le logement. Mais à partir des années 1990…
L’arrivée des bars avec leur clientèle hurlante et les caisses de son à plein volume jusqu’à 3 heures du matin, les batailles et le vandalisme aux petites heures du matin, les spectacles du Festival d’été dont le volume des systèmes sonores augmente d’année en année, les fermetures de plus en plus nombreuses de la Grande Allée avec spectacles… À un moment donné, le niveau de tolérance est atteint. J’espère que les nouveaux propriétaires aiment la « musique de nuit »…
J’étais chanceux, mon appartement se situait au 8e étage, coin nord-est. Je possédais la plus belle vue qu’un résidant de Québec pouvait souhaiter : Grande Allée, Vieux-Québec, les Plaines, le fleuve, la Rive-Sud, la Rive-Nord, les Laurentides…
Jusqu’à ce que les condos « George V » viennent boucher le panorama totalement. Alors j’ai quitté. Maintenant, le futur propriétaire de mon ancien appartement viré en condo (prix demandé :345 000$) aura une vue sur le balcon du condo de son voisin…
C’est ça vivre en ville…
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8 septembre 2012 à 21 h 49
Merci pour les infos.
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9 septembre 2012 à 08 h 03
Les commentaires de Louis sont extrêmement pertinents !
Je l’endosse à 200%.
Mon frère, avec sa famille, a dû y demeurer 1 mois avant de prendre possession de sa maison neuve à Sillery.
Son balcon était face nord, imaginez ! Le soir, les gens doivent subir les inconvénients du night life. Cela comprend les cris, la musique de 92 pulsations par minute jusqu’à 3h00am, des bagarres, des rassemblements de gens insolites. Sans oublier des jeunes qui font crisser les pneus avec leur auto. Bref, tout le tapage des gens qui ne s’expriment qu’après minuit, le jour ils sont invisibles.
Le soir, le charme de l’endroit se transforme en cauchemar et provoque de profondes inquiétudes.
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8 septembre 2012 à 21 h 20
Je suis tout de même étonné de l’investissement par rapport au projet. Les petits appartements (studio et 3 et demi) ne possèdent pas d’entrée laveuse-sécheuse, il n’y a pas de système de climatisation dans l’immeuble, pas de salle de réception, pas de piscine ni salle de gym… Je me demande également où ils vont garer les autos. En 2005, il n’y avait même pas assez d’espace pour stationner 80 voitures.
Enfin, j’imagine que les promoteurs ont bien fait leurs calculs. Je leur souhaite bonne chance quand même…
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8 septembre 2012 à 22 h 16
345,000$ sans stationnement donc facilement un minimun de 35,000$ de plus pour ceux en désirant un.
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8 septembre 2012 à 22 h 24
Peut-être. Mais le commentaire de Louis qui y a résidé durant 27 ans est fort éclairant. Les gens qui achèteront un appartement devraient connaître les contraintes du secteur. Dont le bruit.
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9 septembre 2012 à 09 h 32
Pas toujours. Il existe, et existeras, toujours des gens qui
s’établissent près des autoroutes ou endroits bruyants tout
simplement parce qu’ils ont grandement sous-estimés les
inconvénients de l’endroit.
Nous connaissons beaucoup de cas à Québec ou une fois
installé dans un milieu bruyant, les nouveaux résidents
exigent des murs anti-bruit ou une interruption de l’activité
dérangeante.
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9 septembre 2012 à 14 h 19
Certains trouveront la majorité des commentaires trop « négatifs ».
Et pourtant, ils ne font que traduire la réalité.
Vivre constamment dans un « Party-land », ce n’est pas ma tasse de thé.
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9 septembre 2012 à 14 h 47
Et les condos Georges V ? Allez lire le commentaire de Monsieur Louis Létourneau, sur ce billet de …. 2005.
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9 septembre 2012 à 16 h 25
Extrait :
– « Et les condos Georges V ? »
Commentaire :
« Itou » !
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9 septembre 2012 à 17 h 41
Quand même bizarre le marché immobilier. Normalement
ce qui ce trouve dans un endroit calme et serein, comme certaines
banlieues, devrait ce vendre a fort prix tout au contraire des
endroits bruyants. Hors, nous constatons ici l’inverse.
je devrais me lancer dans l’immobilier et déniché le pire
terrain de la région et vendre les unités a fort prix. En me basant
sur la première loi fondamentale de la stupidité humaine (« Chacun
sous-estime toujours inévitablement le nombres d’individus
stupides existant dans le monde »), je ferais une fortune.
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9 septembre 2012 à 19 h 21
j’espere qui vont insonnoriser les appartements et ajouter de la ventilation centrale. En tout cas ce seras un beau projet s’il est réalisé avec Qualité.
Quand allez vous ajouter un billet du Complexe Jules Dallaire tour 2?????????
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9 septembre 2012 à 20 h 20
La tour 2 ? Une mise à jour des photos de la construction ?
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10 septembre 2012 à 16 h 38
Oui ils sont rendu au 26e étages a couler le béton.
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10 septembre 2012 à 09 h 45
Ce projet illustre bien une autre transformation importante que connaissent non seulement le centre-ville, mais aussi lplusieurs quartiers de la ville: le rétrécissement du parc de logements locatifs au profit de celui des condos.
Il reste de moins en moins de choix – tant en qualité, en quantité et en accessibilité – pour la moitié des citoyens qui louent encore plutôt que d’acheter.
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10 septembre 2012 à 15 h 07
à partir des années 90 c’était différent? Voyons la Grande-Allée comptait pas mal plus de bars entre 85 et 90 que maintenant et encore la renaissance de la GA est un phénomène des 4 ou 5 dernières années(savini,st hub+ des restos branchés que du night-life) Bon entre 85 et 90= Le vogue,l’onbre jaune et le Brandy 3 grosses boites sur le coin, le Dag était là mais avec le Verchère(Bulldog aussi) le midnight express et un autre dont j’oublie le nom du même côté de la rue. La bâtisse du Maurice comportait aussi 2 gros clubs:le OZ et le Palazze.
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10 septembre 2012 à 16 h 52
Oui, vous avez raison, mais ces établissements attiraient une clientèle différente, moins bruyante, moins hurlante, plus civilisée. Aujourd’hui, même des gangs de rue se crient par la tête en pleine Grande Allée à 3 heures du matin, juste avant de se battre entre eux.
De plus, les commerçants de l’époque n’avaient pas besoin de faire du bruit pour attirer la clientèle, pas besoin d’installer 15 haut-parleurs autour de leur terrasse ni monter une scène de spectacle.
C’est ça la différence…
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10 septembre 2012 à 22 h 10
Je me demande quelle sera la proportion des nouveaux propriétaires qui arrivent de l’extérieur de Québec.
Par exemple, un « étranger » (au sens très large) moindrement en moyens peut vouloir un pied à terre à Québec. Non seulement il n’est peut-être pas au courant du bruit, mais peut-être que ça ne lui dérange pas trop (il n’est là qu’à l’occasion) ou même qu’il en profitera pour venir à Québec justement pour les occasions festives.
On peut aussi imaginer quelqu’un qui arrive d’une grosse ville, là où les tours à condos poussent en forêt et les cris des fêtards sont aussi banals qu’une corneille en campagne.
On peut finalement imaginer l’achat pour des fins de « prêt » à des « amis en voyage » (genre hôtellerie illégale ou presque).
Il existe sûrement un marché pour tout ce monde là…
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10 septembre 2012 à 23 h 07
Quand on se promène sur le plan du site, plusieurs appartements sont qualifiés comme « Pour habiter » ou « Pour investir ».
Je cite: « Plusieurs unités, présentement louées à long terme par des locataires de qualité, sont disponibles pour les investisseurs. La firme de gestion immobilière Girescom peut d’ailleurs veiller à la gestion de votre unité à un prix vraiment concurrentiel. »
Quant à location à court terme qui est interdite par la Ville, je présume que tous les investisseurs sauront s’y conformer.
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