Michel Bédard
Beauport Express
Le projet d’aménagement d’un Parc-O-Bus dans le quartier Montmorency proposé par le Réseau de transport de la Capitale (RTC) sous les bretelles de l’autoroute Félix-Leclerc, à proximité de la 121e Rue, a du plomb dans l’aile. 36 citoyens du secteur se sont opposés à la modification au règlement de zonage en apposant leur signature au registre, alors qu’il en fallait moins de 25 pour que ce projet aille de l’avant.
* Merci à deux fidèles lecteurs (Jean Ferland, André Bernatchez)
* Mise à jour (12 décembre 2012): Le RTC à la recherche d’un autre terrain aux abords du boulevard Ste-Anne. Le RTC avait sous-estimé les coûts du parc-o-bus sous les bretelles et le montant projeté dépasse le budget réservé pour ce projet.
21 octobre 2012 à 01 h 02
Y’a des fois où je me dit que le développement durable doit se faire avec des coups de pied au derrière.
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21 octobre 2012 à 01 h 36
Je leurs souhaite un portefeuille qui les fasse entièrement dépendre des transports en commun. Puis, je leur souhaite des voisins individualistes à l’extrême et intransigeants face au transport en commun.
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21 octobre 2012 à 10 h 36
Si vous cliquez sur le lien PARC-O-BUS, ici proposé à la première ligne de l’article cité, vous allez arriver sur le site du RTC et serez à même d’apprécier le projet ( couleur ) envisagé.
Même si je n’habite pas ce coin, je ne peux comprendre que des gens puissent préférer l’état actuel délabré qu’on y retrouve à ce que ça pourrait devenir.
Alors que cet espace correspond actuellement à un « No man’s land », ce projet offre une véritable possibilité d’un début de renaissance et pourtant certains s’y opposent.
D’accord, on vit en démocratie, c’est là leur droit le plus fondamental; mais de grâce, réfléchissez un peu !
On ( excluant la personne qui écrit ) vous offre notamment, avec ce projet, deux aires de stationnement avec accès planifié et, semble-t-il, accessibles gratuitement même pour les voisins la nuit et les fins de semaine, un éclairage agréable et favorisant la sécurité, un entretien à l’année pour enfin jouir d’un espace propre, un abribus pour les futurs usagés, le tout avec un concept paysager qui « enveloppe » le tout.
Je termine en réitérant que ce projet, pour ne pas dire cette chance à ne pas manquer, vous offre un poumon de verdure tant sur les plans physique que «psychologique», de nature à initier un renouveau à tous égards de ce bourg trop longtemps abandonné.
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21 octobre 2012 à 11 h 52
La source du problème est la suivante : Pour plusieurs personnes d’un certain âge vivant dans la petite portion à l’extrême gauche de ce quartier, l’ancienne cimenterie St-Laurent a été pour eux un calvaire quotidien pendant de nombreuses années, notamment en raison des odeurs et du bruit. Plusieurs diront : « S’ils n’étaient pas content, ils n’avaient qu’à aller vivrent ailleurs. » En fait, ce quartier s’est contruit dans les années 40, alors que la cimenterie est arrivée en 1951. C’est pourquoi, selon eux, c’était plutôt à la cimenterie de quitter le quartier.
Maintenant qu’ils ont un peu plus « la paix » depuis que la cimenterie a cessée ses activités, ces gens ne voient pas ce terminus du
RTC comme une opportunité mais bien comme une menace. Pour avoir déjà eu un ami d’enfance qui habitait ces rues, je me souviens qu’il y avait déjà pas mal de monde au pied carré. Les rues sont assez étroites et les voitures supplémentaires se stationnant dans la rue, cela engendre très peu d’espace restant. Ainsi, ces résidents savent très bien qu’à un moment donné, les espaces de stationnements déborderont et « leur » rue sera constamment pleine. (Je fait référence ici entre autre à la rue Ruel)
D’un certain point de vue, je peux être empathique à leur égard. Toutefois, résidant à leur opposé géographique et connaissant très bien la réalité de ce secteur, je suis plutôt d’avis qu’il s’agit là d’une excellente opportunité pour la nouvelle génération et les prochaines, en plus des nouveaux résidents qui demeurent sur le site de l’ancienne cimenterie. Pour une fois que le RTC prend les devant afin de mieux répondre à la demande actuelle et future, ce n’est surtout pas le temps de s’y opposer ! Je suis convaincu que parmi les gens s’y ayant opposé, 80% d’entre eux ne prennent même pas l’autobus !
Mais pour les autres de ce quartier désirant une meilleure offre de transport dans le secteur, cela se concrétisera sans doute à un moment où un autre…
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21 octobre 2012 à 13 h 40
D’un certain âge ou d’un âge certain ? :)
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22 octobre 2012 à 07 h 08
La vérité c’est que les gens s’opposent à tout ici. Aussitôt que ça fait un petit changement dans leur quartier, c’est le drame annoncé.
On veut que la ville se développe, mais on ne veut pas que ça soit à côté de chez nous. Il faut bien à un moment donné que ça soit à côté de chez quelqu’un, non? Alors il faudra arrêter de toujours écouter les chialeurs et aller de l’avant avec les projets.
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22 octobre 2012 à 14 h 19
Pour le stationnement utilisable par les gens du coin, je crains que ce ne soit pas un bon argument pour convaincre ces derniers: ceux-ci utilisent déjà le terrain vague de la sorte (à moins que cela ait changé ces dernières années). Le Parc-O-Bus leur apporterait alors plutôt des contraintes.
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21 octobre 2012 à 10 h 56
Incroyable…
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21 octobre 2012 à 13 h 46
Voilà encore un petit groupe de citoyens qui bloquent un projet intelligent….je suis persuadé que certaines personnes sont outrées ici alors qu’ils étaient bien contents que le projet de l’Ilôt Irving soit bloqué. Pris dans leur propre jeu!
En toute honnêteté, je ne prendrai jamais l’autobus de ma vie pour plusieurs raisons mais ce projet de parc-auto me semblait un très bon projet, surtout par- rapport à l’état des lieux actuel.
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21 octobre 2012 à 13 h 54
«je ne prendrai jamais l’autobus de ma vie pour plusieurs raisons»
J’aimerais bien connaître ces raisons… Sont-elles rationnelles?
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21 octobre 2012 à 14 h 17
Je savais que dans tout mon commentaire, ça serait cette partie qui ferait susciter le plus d’attention. Un peu bizzare puisque c’est loin d’être la partie importante de mon commentaire.
Bref oui tous plein de raisons rationnelles. Peut-être seraient-elles irrationnelles pour vous par contre. Et que vos raisons pour favoriser le transport en commun seraient, pour moi, complètement farfelues. Mais c’est un autre débat. Bon dimanche.
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21 octobre 2012 à 20 h 03
Seb qui doit vous faire valider ses raisons personnelles par les biens-pensants de ce forum lol
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22 octobre 2012 à 03 h 03
oui lol c’est assez spécial n’est-ce pas.
Les gens comme moi qui se foutent du transport en commun sont vue comme des démons ici !
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22 octobre 2012 à 08 h 46
Mon dieu! Il semble qu’on ne puisse plus demander aux gens de développer leur arguments ici. Peut-être que s’intéresser aux gens et à ce qu’ils pensent vous paraît « spécial », pas moi. Mes excuses de m’avoir intéresser à ce que vous penser. Peut-être cela n’en vaut pas la peine.
«Les gens comme moi qui se foutent du transport en commun sont vue comme des démons ici !»
Personne ne vous a traité de démon. Vous avez droit à votre opinion. Seulement, n’importe qui ayant des connaissances en urbanisme sera en faveur du transport collectif…
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23 octobre 2012 à 14 h 51
Moi aussi j’aimerais bien savoir les raisons pour lesquelles vous vous foutez du transport en commun. Sans transport en commun, votre vie paisible d’automobiliste est complètement fichue. Si une journée seulement on cessait de faire circuler les autobus dans la grande région de Québec, y compris Lévis, et qu’on donnait à tous les usagers du TC une voiture en solo et qu’on les envoyait faire leurs trajets quotidiens en voiture, vous vous mettriez à genoux pour qu’on ramène les bus, croyez-moi.
Avec un minimum de bonne volonté, d’intelligence et de rationalité, il est impossible d’être contre le transport en commun, qu’on l’utilise ou pas.
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21 octobre 2012 à 15 h 48
Un partie du commentaire d’ « Omer » (sic) est à l’effet que :
– « Les rues sont assez étroites et les voitures supplémentaires se stationnant dans la rue, cela engendre très peu d’espace restant. Ainsi, ces résidents savent très bien qu’à un moment donné, les espaces de stationnements déborderont et « leur » rue sera constamment pleine. » (sic)
Ce qui précède m’amène à commenter sommairement comme suit :
1- Effectivement les rues sont fort étroites ce qui fait, en l’occurrence, qu’il y a très peu ou pas d’espaces disponibles sur celles-ci;
Par contre, si on regarde le projet proposé, il semble y avoir l’ajout de nombreux espaces de stationnement sous les bretelles de l’autoroute ce qui, à mon humble avis, pourra servir aussi les gens du coin, plus particulièrement le soir et les fins de semaines lorsque ses résidents recevront notamment des visiteurs;
Qui plus est, lors des tempêtes de neige nécessitant le déneigement de ces rues étroites en soirée ou de nuit, on pourrait facilement imaginer que les personnes des rues en question et munies de vignette ( * voir la note 2 ) se verraient alors bénéficier d’un accès privilégié à ces nouvelles places de stationnement, sous la réserve évidente de les libérer au petit matin; il me semble que voilà encore un avantage additionnel tant pour les propriétaires que pour les locataires de ce « coin de pays ».
2- Quant à la crainte de débordement, je conviens également qu’elle est fondée.
Toutefois, on peut facilement présumer que la ville acceptera de collaborer, avec les résidents de ce mini-quartier, pour instituer sur ces rues, un système privilégiant l’occupation de celles-ci aux gens du coin, et ce grâce à des vignettes qui pourraient même être gratuites ou pour un coût presque symbolique et proportionnel au prix de revient du collant requis.
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22 octobre 2012 à 13 h 13
Allons-y par l’absurde: changeons la loi pour permettre à la ville de proposer un projet de ne PAS construire de stationnement incitatif. Il suffirait alors que 25 personnes s’y opposent pour qu’on puisse le construire.
Autrement dit, on pourrait développer n’importe quoi avec des « projets de statu quo » et suffisamment d’opposition.
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22 octobre 2012 à 13 h 59
« Manu » (sic) non seulement vous avez tout compris mais vous aurez contribué à dilater ma rate.
Qui plus est, vous aurez contribué involontairement à me rappeler également une règle apprise au cours élémentaire ( 4e ou 5e année à l’époque ? ), à savoir qu’une double négation égalait une affirmation ( Non, je n’ai pas vu personne ).
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22 octobre 2012 à 13 h 20
Que fait la ville pour mobiliser un quartier autour d’un projet comme celui-ci? Que fait la ville pour expliquer son projet et comment ce dernier va permettre d’améliorer le cadre de vie des habitants du quartier?
Tout le monde éprouve des préoccupations par rapport à un changement lorsque celui-ci est annoncé. Ça ne veut pas dire qu’il faut aussitôt tout abandonner le projet.
Ce qu’on voit, c’est juste de l’immobilisme… J’ai l’impression que la ville a encore du progrès à faire pour obtenir le buy-in des citoyens qu’elle dessert lorsqu’elle tente de changer un quartier.
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22 octobre 2012 à 16 h 11
Autre cas typique de PAS-DANS-MA-COUR!!
Mais évidemment, ces quelques pseudos citoyens s’en défendront, et je les invite à le faire dans cette tribune.
Après des projets de HML, de garderies, de maisons de transition pour des gens qui en arrachent, voilà maintenant les Parc-O-Bus comme prétexte…. Navrant!
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22 octobre 2012 à 22 h 29
En aucun temps dans l’article on nous explique le pourquoi de l’opposition. J’aurais bien aimé en savoir un tant soit peu sur les raisons qui ont motivé ces citoyens à aller signer ce registre avant d’émettre une opinion. Là, on doit se fier sur nos impressions et nos suppositions. Quelqu’un en sait plus que ce journaliste?
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23 octobre 2012 à 16 h 40
* À « charlesdumas » ( sic )
et autres personnes intéressées, le cas échéant.
Avec raison monsieur « Charles » pose notamment les questions suivantes :
– « Que fait la ville pour mobiliser un quartier autour d’un projet comme celui-ci ? »
– « Que fait la ville pour expliquer son projet …. ? »
Sans vouloir défendre la ville et bien qu’absent lors de la rencontre devant le conseil de quartier du coin, j’ai appris d’une personne présente lors de l’assemblée publique mentionnée plus bas, que la ville a d’abord présenté le projet au conseil de quartier de Montmorency alors que la conseillère Julie Lemieux était présente à cet égard, accompagnée de personnes ressource du RTC.
Par la suite, il y a eu une présentation générale du projet, lors d’une assemblée publique, en présence des élus de l’arrondissement, du personnel « clérical » de celui-ci pour cette fin, le tout incluant encore des personnes ressource du RTC.
Lors de cette rencontre il y a eu également des explications verbales quant au projet, au zonage impliqué, ainsi que des diapositives y reliés.
Les personnes présentes ont pu alors poser des questions, recevoir des réponses en conséquences et, qui plus est, aller au micro pour exprimer soit leur appui ou leur désapprobation.
Sommairement, bien que non « touché » directement par ce projet mais ayant été présent à cette dernière assemblée, j’en ai compris que le tout était en cheminement sous la réserve qu’il y avait possibilité de référendum au cas où au moins 25 « personnes du coin » manifesteraient leur intention à cet égard ce qui, à l’évidence, semble avoir été fait.
Y aura-t-il référendum ?
Le projet sera-t-il abandonné ?
Le projet sera-t-il modifié et, si oui, comment ?
« I DON’T KNOW, ….BUT I’D WOULD LIKE IT ! »
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24 octobre 2012 à 09 h 23
«Le» Lecteur, bien content de voir ton commentaire. À ceci j’ajouterais:
Ouais, bien sûr il y a les conseils de quartier, les agents de liaison, etc., mais est-ce suffisant pour rallier les gens qui habitent le quartier et que ce réalise finalement ce projet?
On entend toujours les mécontents, mais quelle voix donne-t-on à ceux qui appuient le projet pour monter une coalition d’intéressés dans le quartier? Quand je lis cet article, j’ai la perception qu’il s’agit de la conseillère municipale versus quelques opposants, comme s’il n’y a personne derrière elle pour relever les avantages du projet pour les gens du quartier.
Pour moi, la ville devrait être plus engagée face à ses projets. Après tout, les intentions sont bonnes. N’est-ce pas pour favoriser le développement durable et la mobilité, la priorité selon 48% des résidents de Québec? http://www.transportsviables.org/blogue/archives-chronologiques/295-sondage-leger-marketing-priorite-a-la-mobilite
L’idée des capsules « d’appui au projet de l’îlot Irving » comme cellle-ci http://www.youtube.com/watch?v=BFLNSX2kK10 est sans doute un bon départ. Je crois qu’on peut exercer une bien plus grande influence sociale en portant le débat du conseil de quartier aux réseaux sociaux pour aller chercher les personnes comme toi, qui n’ont pas le temps/intérêt/etc de se présenter à une réunion de quartier basé sur le code Morin (insérer un long bâillement ici)…
Pour moi, la ville de Québec devrait s’inspirer d’initiatives de changement urbain teintées de succès comme celle du High Line Park dans Chelsea à New York City. Regardez cette vidéo qui démontre la volonté des promoteurs du projet d’effectuer une mobilisation citoyenne http://www.youtube.com/watch?v=vNDhz666GSU
Ou encore cet article sur l’engagement citoyen http://www.thehighline.org/blog/2012/09/27/high-line-community-engagement-in-%E2%80%98chelsea-now%E2%80%99
PS: regardez comment ils misent sur les réseaux sociaux plutôt que mettre tous leurs oeufs dans les conseils de quartier
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