Alexandra Perron
Le Soleil
(Québec) Quand Carole Devin s’est présentée à la Ville de Québec pour un permis de maison bigénérationnelle, elle s’est fait dire : «Ne prononcez pas ce mot-là!» Trop de normes, trop de restrictions.
Outre les normes de zonage, de construction, le logement supplémentaire doit être accessible de l’intérieur de la résidence et représenter un maximum de 40 % de la superficie de plancher total du bâtiment. Son mari, Guillemond Ouellette, et elle n’avaient pas envie de vivre dans un espace trop réduit.
Autre problème, le logement supplémentaire doit être occupé par une personne qui a un lien de parenté. «Si nous, on est appelés à partir, il faut que ce soit un autre membre de la famille qui demeure ici», soulève M. Ouellette. Pas toujours évident.
2 décembre 2012 à 08 h 29
C’est exactement ce que mes parents on fait il y a plusieurs année: Un second étage à leur bungalow de banlieue avec entré séparé pour grand-maman. Disons que ça se revend pas mal plus facilement qu’avec un second logement avec escalier intérieur…
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2 décembre 2012 à 16 h 30
En complément, autre article sur le sujet avec une photo de la façade
http://www.lapresse.ca/le-soleil/maison/habitation/201211/29/01-4599112-des-precurseurs-rue-de-sarnia.php
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2 décembre 2012 à 16 h 39
C’est vraiment bien comme transformation. Quant à moi, cette possibilité de conversion devrait faire partie du zonage H1 (basse densité) par défaut à la grandeur de la ville. Aux endroits où « on » n’en veut pas, il faudrait plutôt démontrer le caractère d’exception et l’inscrire en tant que restriction particulière à une zone.
Pour l’instant, c’est plutôt le contraire et si on veut faire ça là où ça n’est pas permis, il faut demander une modification, laquelle risque fort d’être refusée. Pas qu’il y ait des raisons valables de la refuser (du moins vraiment pas toujours), mais simplement que bien des citoyens sont réticents au changement, quel qu’il soit (dernier exemple, le 1010 Grande-Allée, où les citoyens ont refusé des constructions conformes au reste et ont préféré le statu quo, soit une maison récente, non-historique, non-patrimoniale, dont l’aménagement ne cadre pas avec le reste).
D’ailleurs, si ce n’est pas permis à bien des endroits, c’est probalement pas parce que ça ne cadre pas avec un quartier donné, mais simplement qu’au moment d’établir le zonage, jadis, on n’avait simplement pas pensé à ce genre d’évolution.
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2 décembre 2012 à 21 h 26
Juste pour être clair: je parlais de la conversion en deux logements tel qu’il a eu lieu, pas nécessairement le bigénérationnel.
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4 décembre 2012 à 09 h 55
Ce n’est pas qu’à la ville de Québec que s’appliquent ces règles sur les logements bi-générationnels. C’est de cette façon qu’a été conçue la règlementation pour l’ensemble du Québec. Après avoir visité une maison bi-génération à Lévis, il y a quelques années et m’être fait expliquer les règles de fonctionnement, j’ai opté pour un duplex. C’est pas mal moins restrictif.
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