L’un des effets immédiats de la remontée du taux d’inoccupation de 1,6% à 2% est malheureusement la levée du moratoire sur la conversion de logements locatifs en condos… moratoire qui avait précisément été mis en place (en 2002) pour freiner l’érosion du parc de logements locatifs. La ville juge que 2%, c’est suffisant alors que la SCHL parle plutôt de 3% comme seuil d’équilibre. En fait, l’opinion majoritaire au sein d’Équipe Labeaume semble être de favoriser le plus possible la conversion en condos au détriment des droits et des intérêts des locataires.
Lorsqu’on regarde les chiffres publiés par la SCHL, on se rend bien compte que c’est dans les secteurs où les logements coûtent le plus cher que le taux d’inoccupation est le plus élevé (haute-ville et secteur ouest). L’écart du loyer moyen entre la haute-ville et la basse-ville frise le ridicule (333$ en moyenne pour les logements de 3 chambres et plus). À ce rythme là, il ne restera plus grand monde pour se payer un logement dans le Vieux-Québec, SJB, Montcalm ou Saint-Sacrement.
À mon humble avis, les locataires de Québec ont encore plusieurs années difficiles devant eux! Il y a des solutions, mais encore faut-il un peu de volonté politique (tant au municipal qu’au provincial et au fédéral).
13 décembre 2012 à 12 h 58
L’un des effets immédiats de la remontée du taux d’inoccupation de 1,6% à 2% est malheureusement la levée du moratoire sur la conversion de logements locatifs en condos… moratoire qui avait précisément été mis en place (en 2002) pour freiner l’érosion du parc de logements locatifs. La ville juge que 2%, c’est suffisant alors que la SCHL parle plutôt de 3% comme seuil d’équilibre. En fait, l’opinion majoritaire au sein d’Équipe Labeaume semble être de favoriser le plus possible la conversion en condos au détriment des droits et des intérêts des locataires.
Lorsqu’on regarde les chiffres publiés par la SCHL, on se rend bien compte que c’est dans les secteurs où les logements coûtent le plus cher que le taux d’inoccupation est le plus élevé (haute-ville et secteur ouest). L’écart du loyer moyen entre la haute-ville et la basse-ville frise le ridicule (333$ en moyenne pour les logements de 3 chambres et plus). À ce rythme là, il ne restera plus grand monde pour se payer un logement dans le Vieux-Québec, SJB, Montcalm ou Saint-Sacrement.
À mon humble avis, les locataires de Québec ont encore plusieurs années difficiles devant eux! Il y a des solutions, mais encore faut-il un peu de volonté politique (tant au municipal qu’au provincial et au fédéral).
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