Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Initiative citoyenne de vigilance du Port de Québec

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 décembre 2012 13 commentaires

Ce modeste site internet a été créé par des citoyens de Québec afin de colliger et diffuser l’information et les témoignages sur les impacts environnementaux des activités industrielles au Port de Québec.

La suite

Poussière rouge sur Limoilou Matthieu Boivin (Le Soleil)

La poussière rouge sans danger Annie Mathieu (Le Soleil)

* Merci à un très fidèle lecteur (Léonce Naud)

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou, Environnement.


13 commentaires

  1. François Magellan

    27 décembre 2012 à 22 h 26

    Bravo. On ne peut que souligner cette initiative face au mutisme, au secret, qui ont toujours entouré les activités du port de Québec, s’étant toujours retranché derrière la loi fédérale qui régit son fonctionnement et ses activités.

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  2. François Magellan

    28 décembre 2012 à 08 h 30

    Pas de ce dossier, de la culture du port de Québec.

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  3. Louis Lamontagne

    28 décembre 2012 à 10 h 44

    Désigner le Port de Québec comme étant la seule entité en cause dans l’émission de poussières potentiellement nuisibles me fait paenser aux chasses aux sorcières du moyen-âge. Un peu réducteur, en fait il y a sûrement d’autres sources d’émissions: incinérateur, Stadaconna, Canada Glassine, CN (locomotives mal entretenues ou dont les moteurs ne répondent plus aux normes d’émissions de particules).

    Bref oui pour un comité, mais qu’ils élargissent leur vigilance au delà du port sinon ils vont laisser passer le gibier et qu’ils cessent de voir le port comme étant le seul coupable.

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    • BF Luc

      28 décembre 2012 à 11 h 23

      Le seul problème que j’ai à mettre le blâme aussi sur l’usine Stadacona c’est que lors des analyses effectuées cet été ça ne débordait pas d’activité chez Stadacona. ;-)

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      • Louis Lamontagne

        28 décembre 2012 à 13 h 14

        En effet :-)
        Mais c’est tout de même un pollueur potentiel à surveiller. Ils n’achètent plus de vapeur de l’incinérateur, ils chauffent leurs bouilloires avec quoi ?

        Je ne veut pas dire que le port est blanc comme neige, au contraire, mais ils ne faut pas que ce comité place le focus que sur le port. Il y a sûrement d’autres sources et il ne faut pas les négliger…et je leur souhaite bonne chance. Sincèrement.

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    • Véronique Lalande

      29 décembre 2012 à 11 h 37

      Vous avez bien raison de dire que que la situation est complexe et les sources multiples. Nous le pensons aussi mais nous croyons que paradoxalement cette façon de voir les choses a aussi permis à un joueur important de se faufiler pendant des années. À diviser pour mieux régner nous opposons cibler pour mieux agir!

      Dans les suites de « l’anecdote de la poussière rouge » nous avons été submergés d’informations et d’histoires tellement incroyables au sujet du Port que nous avons eu le sentiment qu’une histoire beaucoup plus importante s’y jouait. Une histoire d’environnement et de santé mais aussi une histoire de souveraineté sur notre territoire.

      De plus, nous sommes surtout préoccupés par la saturation en métaux lourds dans la poussière de rue, principalement le cuivre et le nickel pour lesquels une importante documentation existe sur les effets nocifs. Pour ces matières, les sources possibles sont assez faciles à cibler… rappelons que le Port de Québec se targue d’être LE plus important terminal de nickel en Amérique du Nord!

      Finalement nous voulions aussi être solidaires de nos nouveaux amis et partenaires de lutte de Maizerets, Beauport, Cap-Blanc et Lévis qui vivent la même situation depuis des années et se battent courageusement.

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      • davedeux

        29 décembre 2012 à 12 h 17

        Pas seulement de Maizerets, Beauport, Cap-Blanc et Lévis, mais
        aussi le secteur de la rue des Remparts. J’y ai habité très
        longtemps et c’était le festival de la poussière grise. Une suie
        fine qui s’infiltrait partout. J’avais la vue magnifique sur le
        fleuve, le Vieux-Port et une partie du port et la contrepartie
        c’était un nettoyage quotidien.

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      • Louis Lamontagne

        29 décembre 2012 à 16 h 07

        Il y a aussi, depuis quelques années, un terminal de poudre de ciment (quai 27). On peut d’ailleurs remarquer un important va et vient de camions trémie sur Charest qui transportent cette matière.

        Est-ce que ce nouvel équipement est équipé de dépoussiéreurs ? La Bunge l’est et avec raison, la poussière de grain mélangé à l’air peut-être explosive. Est-ce que les équipement de transbordement des quais 50 @ 53 sont équipés de dépoussiéreurs ?

        Si la nature de leur vrac à changée, (de gros morceaux lourd à poudre) il faudrait peut-être qu’ils pensent à employer des méthodes de transbordement plus adéquates. Mais là, ils faudra qu’ils mettent la main dans leur poche…et c’est toujours là que tout se complique.

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  4. bloomerang

    29 décembre 2012 à 19 h 50

    C’est drôle et à la fois inquiétant cette histoire…. depuis la levée du drapeau rouge, nous voyons émerger encore une fois des cas vécus, des histoires de citoyens de longues dates de quartiers centraux mais d’ailleurs aussi, de l’autre coté du fleuve, qui ont déjà sifflés l’inquiétude auprès des autorités.
    Et il semble qu’un jeu de balle molle entre les autorités se fait… où encore que le pallier municipal ne peut discuter face à face avec le pallier fédéral… non pas discuter, mais bien réglementer.
    Espérons que ce mouvement citoyen, appuyé par une démarche fort intéressante, celle de la science, puisse enfin dépoussièrer la vérité!

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  5. Léonce Naud

    30 décembre 2012 à 11 h 01

    Au delà des nuisances réelles ou appréhendées qui proviendraient de la péninsule industrielle, il reste que la fonction portuaire qui accapare les rives urbaines centrales de Québec n’a jamais fait l’objet d’une réflexion approfondie. Ni la Ville, ni le gouvernement du Québec ni celui d’Ottawa n’ont jamais sérieusement réfléchi aux relations entre la Ville, le Port et le Fleuve à Québec. La cité jouit pourtant de multiples atouts fluviaux : maritimes, portuaires, balnéaires, nautiques, halieutiques, touristiques, etc. La plupart sont hélas ignorés voire réprimés. Cf.:
    http://www.gensdebaignade.org/documents/Reprendre_controle_fleuve_Naud_2008.pdf

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