Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Les négociations entre la Centrale des syndicats du Québec (CSQ) et la Ville de Québec sur le projet de développement de la place Jacques-Cartier sont rompues. L’administration Labeaume va de l’avant avec l’expropriation.
Se tirer dans le pied * François Bourque (Le Soleil)
Des demandes inacceptables pour les contribuables de Québec * Ville de Québec
14 février 2013 à 12 h 24
Je crois que François Bourque a très bien décrit la problématique.
Que voulez-vous, certains on plus d’influence que d’autres.
Par contre, je ne peux m’empêcher de faire le parallèle avec un
autre dossier qui traîne depuis plus longtemps que la tour de
St-Roch…l’Ïlot St-Vincent-de-Paul.
Pourquoi pas d’expropriation a cet endroit? Voilà un grand mystère.
C’est vraiment incompréhensible. le maire veut refiler le dossier
de la tour St-Roch au privé sous prétexte que cela va accélérer
les choses et L’ïlot St-Vincent appartient à l’entreprise privée
et tout est gelé depuis plusieurs années.
Si il y a un endroit ou nous constatons de la mauvaise volonté,
c’est bien sur ce dernier dossier. Pourtant, pas d’expropriation
qui ce pointe à l’horizon.
LE MYSTÈRE DE QUÉBEC
C’est comme les taxes, un augmentation pour le petits, une baisse
pour les grands (Hôtels)
« Il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark »
(« Hamlet » de William Shakespeare)
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14 février 2013 à 14 h 26
Mais, par rapport à l’Ilot St-Vincent, je ne suis pas sûr que la ville puisse se servir des lois en lien avec l’Expropriation aussi facilement…
Tel que précisé dans l’article:
Toute municipalité a le pouvoir d’exproprier un terrain ou un bâtiment en tout ou en partie à condition que ce soit à des fins municipales. Cela se fait le plus souvent pour des rues ou des équipements municipaux. Seule l’atteinte des objectifs inscrits dans un programme particulier d’urbanisme (PPU) peut ouvrir la porte à la revente à des intérêts privés, selon des conditions précisées par l’article 85 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.
Ce ne sait pas ce que la Ville pourrait faire sur ce terrain comme équipement municipal ou inscrit dans le PPU.
Et, pour simplifier les choses, l’Ilot St-Vincent est dans un territoire sur lequel le Ministère de la Culture doit approuver tout projet de développement… Quand on sait le temps que ça a pris pour s’entendre avec le ministère sur la couleur des bornes remplaçant les parcomètres…
Patience…
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14 février 2013 à 17 h 54
Ouais, mais pour le moment nous pris avec le pire des scénarios,
un stationnement callouiteux à deux pas du quartier historique.
C’était quoi l’urgence de démolir l’église pour en arriver là?
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15 février 2013 à 07 h 54
Sur ce point je suis d’accord. À ma connaissance, le bâtiment n’était pas dangereux et aurait pu rester debout jusqu’à ce qu’on projet soit entériné…
Mais, j’imagine que la valleur de la propriété (et donc la facture de taxes) est moins élevée depuis que le bâtiment est démoli…D’où l’intérêt du promoteur de démolir (et aussi de s’assurer que le bâtiment ne sera pas conservé in extremis…)
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14 février 2013 à 13 h 32
Que fait la centrale syndicale dans le béton? Et la ville?
Ce projet devrait être privé. Ça fait 5 ans qu’on en entend parler mais rien ne bouge. Encore la preuve que le merveilleux modèle québécois n’est qu’un lamentable échec.
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14 février 2013 à 14 h 34
Quel modèle proposez-vous, alors? Celui des Américains? De l’Alberta? Très peu pour moi, merci!
Privatiser, tout et encore : les hôpitaux, Radio-Canada, les garderies, etc. *Soupir*
Le siège social de la CSQ abrite tout de même 125 employés qui contribuent sûrement à la vie de quartier, Citron!
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14 février 2013 à 17 h 56
En quoi la privatisation est-elle un problème monsieur Cazes ? Concrètement ?
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14 février 2013 à 15 h 47
Au meilleur de ma connaissance, la CSQ est une entreprise privée, alors là n’est pas la question.
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14 février 2013 à 15 h 50
La CSQ
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14 février 2013 à 22 h 02
Oui, je sais ce qu’est la CSQ, et à ma connaissance, une centrale syndicale est une entreprise privée.
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14 février 2013 à 22 h 12
Plus précisément, c’est « personne morale » sans but lucratif (sans but lucratif pour l’entreprise elle-même, pas pour les personnes qui y travaillent évidemment) qu’on appelle aussi « association personnifiée ».
Ça ne change toujours rien au bras de fer qui se joue entre la CSQ et la ville, ni au fait qu’on doive confier ça au privé ou pas (ce que je voulais dire dans mon premier commentaire).
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14 février 2013 à 22 h 09
Il ne faudrait juste pas oublier qu’au début des années 80, personne d’autre ne voulait investir un rond dans Saint-Roch. S’il n’y avait pas eu de la CSQ (CEQ à l’époque), la Bibliothèque Gabrielle-Roy n’aurait jamais vu le jour…
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15 février 2013 à 17 h 50
«Que fait la centrale syndicale dans le béton?»
Elle a participé à la revitalisation du quartier. Maintenant elle tient à conserver ses acquis et intérêts. Voilà ce qu’elle fait.
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15 février 2013 à 22 h 19
C’est du détournement de cotisation. Ce n’est pas son mandat de revitaliser un quartier.
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16 février 2013 à 07 h 51
Il faut bien qu’elle ait des bureaux quelque part non?
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14 février 2013 à 14 h 12
Le modèle Québécois :taux de chômage à Québec à 4,7 % (plein emploie) et au Québec de 7,5%.
Ça n’a rien à voir ,mais l’impression que à Québec tout projet d’édifices prend des années à se réaliser.
Il y a toujours de quoi que ce soit un mouvement populaire,la culture,un trip d’égo ou même la préservation de bungalow…
La ville devrait arrêter d’annoncer des projets qui prennent des années à s réaliser.
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14 février 2013 à 15 h 35
Le maire croit-il régler le contentieux avec GM Dévelopement qui poursuit la Ville pour 600 000$ en s’engageant dans une démarche d’expropriation qui va nous coûter beaucoup plus cher ?
Il faut rappeler qu’il a négocié unilatéralement avec GM en tenant la CSQ à l’écart, bien que le syndicat soit propriétaire à 50 % du complexe.
Il serait temps que le maire réalise qu’il y a un prix à payer pour son ego trip ! Mais pas grave, le cochon de payant contribuable est là pour financer son trip.
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15 février 2013 à 02 h 25
Ça n’a rien à voir avec le « modèle québécois ». C’est la ville qui a voulu à l’époque accorder des servitudes sur la propriété à la CEQ de l’époque. C’est donc un « deal » de l’époque avec les gens de l’époque. Aujourd’hui, le deal est trop contraignant et ne va plus dans le sens des intérêts de la ville et du bien commun par le fait même.
La CSQ ne représente pas le bien commun dans cette histoire. Ils représentent des intérêts corporatistes comme bien d’autres.
Toute cette histoire en est une de stratégie de négociation mêlant des élément juridiques complexes.
Tout ça traîne depuis trop longtemps pour m’offusquer de cette tentative d’expropriation.
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28 février 2013 à 13 h 59
La CSQ est un propriétaire immobilier qui défend ses droits en vertu d’une entente signée avec la Ville de Québec. Quand une partie veut renégocier les termes d’une entente, elle doit offrir des compensations et négocier de bonne foi.
C’est comme un employeur qui voudrait renégocier le régime de retraite de ses employés.
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