Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Le contrôle de l’accès au chemin de la plage Saint-Laurent fait des mécontents

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 24 août 2004 16 commentaires

Les résidents du chemin de la plage Saint-Laurent, aux limites de Cap-Rouge et de St-Augustin, gardent jalousement l’accès à leur rue les fins de semaine. Cela irrite les passants qui avaient pris l’habitude de s’y promener. Mais le chemin de la plage Saint-Laurent est une rue privée.

Ce chemin appartient aux résidents du secteur et en tant que propriétaires de la rue, ils peuvent contrôler l’accès à leur rue. Depuis le début du mois d’août et jusqu’à la mi-octobre, un gardien de sécurité est chargé d’effectuer ce contrôle.

Suite du texte et surtout reportage audio sur Radio-Canada

Voir aussi : Arrondissement Laurentien.


16 commentaires

  1. Manu

    24 août 2004 à 21 h 22

    Est-ce vraiment tout le monde, automobilistes, cyclistes et piétons qui se font barrer la route?

    Mais même si c’est le cas, on ne peut pas vraiment s’en plaindre. On aurait plutôt eu raison auparavant de les remercier pour leur gentillesse (ou indifférence) plutôt que de prendre ça pour acquis.

    Mais n’est-il pas possible de marcher dans le sable le long du fleuve (sauf peut-être à marée haute), jusqu’au bout de la petite rue?

    Je me demande d’aileurs jusqu’où s’étendent leurs terrains vers le fleuve car, à moins que je me trompe, le Fleuve et ses berges appartiennent au Gouvernement du Canada (pour ne pas dire à sa Majesté la Reine). Mais peut-être aussi les terrains sont-ils loués sous certaines conditions (par exemple, en cas extrême le gouvernement peut réquisitionner la berge)?

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  2. Francis Vachon

    24 août 2004 à 21 h 25

    Je ne sais pas si ça a été changé avec la refonte du code civile, mais le terrain des riverains s’étand(ait?) jusqu’a ce qu’un cheval blanc (important le blanc!) ait de l’eau jusqu’à je ne me souvient plus quel partie de son corps.

    Genre de loi étrange qui perdure à travers le temps…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  3. tv-man

    25 août 2004 à 01 h 19

    L’esu est de juridiction fédérale, le fond de l’eau est de judiriction provinciale et les rives sont de juridiction municipale

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  4. Caro

    25 août 2004 à 07 h 21

    Francis, es-tu vraiment capable de voir le reportage audio ? Parce que moi, quand je clique sur le lien, j’arrive sur un autre reportage qui n’a aucun lien avec la Plage St-Laurent.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  5. Francis Vachon

    25 août 2004 à 08 h 21

    Caro: Tu as raison. Ayant vue le reportage directement lors du bulletin de nouvelle, je n’ai pas vérifié le lien sur le web. Zut!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  6. Serge Alain

    25 août 2004 à 11 h 50

    Dans le reportage, si je me souviens bien, il était question de deux cents quelques chemins privés dans la région de Québec… Quelqu’un peut-il en citer quelques uns?

    Ceci dit, je trouve ça un peu débile mais j’avoue que l’endroit est sublime: si j’y habitais, je serais jaloux de ma tranquilité!

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  7. Caro

    25 août 2004 à 12 h 10

    Ce n’est pas tant de la tranquilité que les habitants recherchent… Je connais quelques personnes qui habitent cette rue, et pour avoir à y circuler à l’occasion, j’ai moi-même constaté le problème.

    Plusieurs clubs de marche et de vélo allaient sur cette rue. Et comme à plusieurs endroits, ils utilisent toute la largeur de la voie publique. Comme la rue est étroite et sinueuse, c’est très dangereux. Comme rue privée, les résidents par le biais de leur corporation, sont responsables des accidents survenants sur cette rue…

    De plus, à plusieurs reprises, certains membres de ces groupes sont très arrogants et sans civilité. Les résidents avaient parfois de la difficulté à y circuler eux-mêmes et ils recevaient moults insultes de la part de plusieurs.

    Ils se sont donc vus dans l’obligation de sévir. Malheureusement.

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  8. moi

    25 août 2004 à 13 h 02

    Rue des Braves (montcalm) est privé.
    Plusieurs chemins dans des coins comme Stoneham).

    Normalement le fleuve se borne à marée Haute. c’est à dire la moyenne du plus eau niveau du dit cours d’eau. Certains terrains ont des droits acquis, ou sont des lots dit de grève (c’est à dire que le terrain se prolonge jusqu’à marée basse.) Le fond de terre appartient effectivement au gouvernement provincial et les voies maritimes navigable (seulement) appartiennt au fédérale (riv richelieu, saguenay, fl st-laurent). Les plus petite rivières sont gérées par le provincial, le municipale ou des propriétaires privés.
    Pour les accidents sur les rues ou terrain privé, normalement un affiche indique que c’est privé, ainsi les propriétaires sont automatiquement dégagés de toutes responsabilité (je crois).

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  9. Naomi

    25 août 2004 à 19 h 45

    Non, ce n’est pas parce que l’on met une affiche « pas responsable des accidents » que l’on est exonéré de tout blâme… S’il y a négligence, on est responsable même avec une pancarte…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler
  10. Manu

    26 août 2004 à 19 h 46

    Je ne sais pas où se trace la ligne de partage des responsabilités. Je sais toutefois qu’elle n’est pas la même selon le Code Civil au Québec, le Common Law ailleurs au Canada ou les différents états des États-Unis.

    Par exemple, ici, si l’accès à notre piscine est mal restreint, on est responsable de l’enfant du voisin qui s’y est noyé pendant qu’on était hors de noter domicile. Il y a certains cas bien déterminés comme ça. Toutefois, si cet enfant trébuche sur une petite souche qui dépasse à peine du gazon, je ne crois pas qu’on puisse être tenu responsable.

    Dans le cas de cette rue, je me demande bien ce qu’il en est…

    Signaler ce commentaire

     ou annuler