Le Tribunal de l’Histoire nous parlait ce soir des éboulements survenus à Québec. Un historien (Jean-Marie Lebel) nous a rappelé également que la propriété du Cap Diamant fut une chose soumise aux tribunaux de sorte que personne ne voulait en être déclaré propriétaire.
Le jugement * Un extrait: « Il s’agit de la triste histoire d’un terrain orphelin, laissé à l’abandon, et dont personne ne veut. Ce qui rend l’histoire cocasse est que, en d’autres circonstances, les parties en l’instance se querelleraient devant les tribunaux pour revendiquer le terrain plutôt que de se débattre avec l’énergie du désespoir pour être certaines que ce soit l’une des autres parties qui en soit déclarée propriétaire. »
26 mars 2013 à 11 h 13
Propriété de la rue du Cap-Diamant
Cap-Diamant
rue du
Date de dénomination :
1959
Quartier(s) :
Vieux-Québec–Cap-Blanc–Colline Parlementaire
Arrondissement(s) :
La Cité-Limoilou
Ancien(s) toponyme(s) :
Général-Temblay , rue du
La rue du Cap-Diamant, située au pied du cap Diamant, est la propriété de la Société du port de Québec.
Le site de la future ville de Québec est reconnu par les Amérindiens bien avant l’arrivée des Européens. Lorsque Jacques Cartier remonte le fleuve Saint-Laurent en 1535, il trouve Stadaconé, un village iroquoien établi sur une large pointe de terre dominée par une montagne, le cap-aux-Diamants. En 1603, lorsqu’il pénètre à son tour dans le Saint-Laurent, Champlain remarque le site abandonné entre-temps par les Iroquoiens. Les hauteurs du cap sont pour lui d’un intérêt stratégique certain pour la défense de son poste de traite et le contrôle de la navigation sur le fleuve. L’escarpement de la falaise, qui forme un angle de plus de 45 degrés, rend toute ascension impossible. C’est donc sur cette forteresse naturelle qu’il construit le fort Saint-Louis en 1620.
Ancien toponyme
En 2005, le toponyme rue du Cap-Diamant a été étendu à la rue du Général-Tremblay, dénommée vers 1959, en l’honneur du général Thomas-Louis Tremblay (1886-1951).
Sources
Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Cap-Diamant, rue du : Hare, John, Marc Lafrance et David-Thiery Ruddel. Histoire de la ville de Québec 1608-1871, 1987, p. 12; Lebel, Jean-Marie. Propositions de modifications aux données historiques du « Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988 », inédit, 2e version corrigée et augmentée, Ville de Québec, juin 2000; Ville de Québec. Vieux-Québec, Cap Blanc : Place forte et port de mer, Les quartiers de Québec, 1989, p. 17.
Général-Temblay, rue du : Ville de Québec. Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988, 1989; Renseignements fournis par Mme Nguyen, Société du Port de Québec, au groupe de travail sur la toponymie, été 2002; Lebel, Jean-Marie. Propositions de modifications aux données historiques du « Guide odonymique de la ville de Québec 1608-1988 », inédit, 2e version corrigée et augmentée, Ville de Québec, juin 2000; Courriel d’Édith Lafond, Toponymie – Ville de Québec, 18 novembre 2005
http://www.ville.quebec.qc.ca/toponymie/repertoire/fiche.aspx?IdFiche=379
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26 mars 2013 à 11 h 18
Une belle réalisation souligné par la Commission de la capitale nationale
La mise en lumière du cap Diamant
Le 3 décembre 2001, la falaise du cap Diamant s’est illuminée!
Le promontoire domine le boulevard Champlain dans l’arrondissement de La Cité–Limoilou à Québec. L’escarpement de la falaise, qui forme un angle de plus de 45 degrés, est désormais mis en relief par l’éclairage la nuit venue. Il rappelle son rôle de forteresse naturelle où Champlain a fait construire le fort Saint-Louis en 1620.
Cette mise en lumière du cap Diamant compte quelque 350 sources lumineuses.
Pour en savoir plus sur la mise en lumière du cap Diamant
Un plan lumière pour la capitale (PDF – 1,2 Mo)
http://www.capitale.gouv.qc.ca/realisations/mises-lumiere/mise-en-lumiere-du-cap-diamant.html
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26 mars 2013 à 11 h 46
Les éboulements majeurs à Québec, 1841 et 1889
http://histoiresociete.blogspot.ca/2010/01/les-eboulements-majeurs-quebec-1841-et.html
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26 mars 2013 à 11 h 48
Le glissement rocheux de Québec
http://www.collectionscanada.gc.ca/sos/002028-2200-f.html
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26 mars 2013 à 11 h 51
Le glissement rocheux de Québec, 19 septembre 1889
http://www.collectionscanada.gc.ca/sos/002028-2201-f.html
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26 mars 2013 à 15 h 02
Tant qu’à être dans les glissements de terrains et du cap, une anecdote: quand je demeurais dans le Cap-blanc pendant la fin 80 début 90 , des voleurs d’autos avaient eu la bonne idée d’envoyer une auto des plaines vers le bas comme dans les films, heureusement l’auto n’avait qu’accrocher un petit peu une maison avant d’atterrir dans à peu près le seul endroit sans construction de la rue(la cour d’un bed and breakfast flambant neuve avait été scrappée)
Je me souviens aussi d’avoir coulé du béton en masse pour sécuriser mon bout de cap…
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26 mars 2013 à 15 h 59
Le Cap Diamant, un bien non réclamé
http://www.lapresse.ca/le-droit/actualites/ailleurs-au-pays-et-dans-le-monde/200903/23/01-839314-le-cap-diamant-un-bien-non-reclame.php
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