Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


L’étalement urbain

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 20 avril 2013 11 commentaires

(…) Les maisons sont moins chères dans les couronnes en partie parce que les banlieusards ne paient qu’une infime partie de la facture engendrée par l’étalement. Si le gouvernement Marois compte retenir les familles sur l’île, il doit donc rendre les municipalités moins dépendantes des nouveaux lotissements, mais il doit aussi refiler le coût de l’étalement aux banlieues (redevances de développement, taxes scolaires spéciales, péréquation régionale des revenus de constructions) et aux banlieusards (péage à la distance, surtaxe sur l’immatriculation, surtaxe foncière)

La suite

Voir aussi : Étalement urbain.


11 commentaires

  1. Fuzzybill74

    20 avril 2013 à 12 h 44

    Quelqu’un ici a besoin de cours d’économie 101.

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  2. Jeff

    20 avril 2013 à 17 h 13

    A montréal il n’y a pu grand terrain pour bâtir des maisons unifamiliale, donc y bâtisse des condos. Ya pas grand famille intéresser a vivre dans un condos encombré de jouets et d’espace.
    C’est donc pour cela qu’ils déménagent en banlieu ou il y a un terrain pour leur enfants.

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  3. J M Utilisateur de Québec Urbain

    20 avril 2013 à 17 h 47

    C’est vrai que les banlieues ne payent une fraction du coût réel. Pour moi, avoir un terrain privé, un garage, une piscine sont du luxe. C’est simple, ces terrains et les taxes devraient être 2 à 3 fois plus chers pour la banlieue et diminuer d’autant ceux qui sont en ville. Il faut qu’il y ait un réel avantage à vivre concentré.

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  4. Jeff M

    20 avril 2013 à 18 h 53

    Les pouvoirs publics doivent suivre cela de près, mais cela ne dépend pas uniquement d’eux. Par exemple, les prêteurs hypotécaires vont tenir compte de nombreuses variables pour déterminer la viabilité financière de l’achat d’une maison: revenus, dépenses d’entretient… mais ils ne tiennent pas compte d’une chose: le coût du transport pour aller travailler. Du moins, je ne connais personne qui fait ça. C’est une lacune qui rend un peu plus facile l’accès à la propriété en banlieue éloignée.

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  5. Manu

    21 avril 2013 à 23 h 46

    L’article est d’un naïveté (pour être poli) navrante.

    Mettons rapidement de côté les niaiseries du genre hôpitaux et écoles… oui, on en construit en banlieue, et ça ne coûte pas plus cher à construire et à opérer qu’en ville. Même que c’est probablement plus économique (surtout à Montréal) alors tant mieux si les contribuables sauvent de l’argent.

    Point important évacué de l’article: la banlieue FAIT PARTIE de l’agglomération urbaine, tout comme les quartiers centraux. C’est l’agglomération au complet qui s’étend. D’ailleurs, les quartiers centraux s’étendent tout autant à l’intérieur de la ville. De plus cet étalement des banlieues date déjà de quelques siècles… cela a toujours été ainsi!

    Ensuite, l’article semble oublier deux causes importante de l’étalement, soit tous les gens de l’extérieur qui s’approchent de la ville et surtout, le faible nombre de personnes par ménage en ville, ce qui crée une rareté des terrains et logements.

    D’ailleurs, la population n’augmente peut-être pas rapidement, mais le nombre de ménages lui croît beaucoup plus vite, et tout ces ménages, il faut bien les mettre quelque part! Tous ces gens qui s’installent seuls dans un appartement en ville là où une famille complète y vivait 50 ans avant, ils diminuent la densité de population en ville, ils contribuent à la rareté et la hausse des prix… et sont donc tout autant responsable de l’étalement urbain que les banlieusards.

    Bref, on a des citadins qui en repoussent d’autres, lesquels devient « banlieusards » en s’installant plus loin, et tout ceux qui se rapprochent de la ville en commençant par la banlieue. Donc, tout le monde est responsable et présentement… tout le monde paye pour. C’est tout à fait dans l’ordre des choses il me semble.

    Alors la petite démagogie à 5 cennes de François Cardinal, on a déjà vu plus sérieux dans un journal.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      22 avril 2013 à 00 h 00

      J’ai eu le bonheur cet hiver d’écouter les conférences d’un historien de Québec (Réjean Lemoine) sur l’urbanisation à Québec depuis 1945. Il fut une période où les gens fuyaient le centre-ville pour s’établir ailleurs tout en travaillant au centre. D’où le réseau routier que nous connaissons et entretenons au prix que vous connaissez. Vouloir « punir » ou traiter différemment les gens qui habitent en banlieue ne sera jamais collectivement accepté. Faut parfois se pencher sur notre histoire afin de comprendre comment la ville s’est construite et ne pas se surprendre qu’en 2013, on puisse essayer de plaider pour un retour au centre-ville. Le problème sera toujours dans la mobilité des citoyens. Avec les coûts grandissants de l’énergie pour le transport, les solutions vont venir par elles-mêmes.

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      • jfmartel

        22 avril 2013 à 08 h 42

        À votre avis, pourquoi les gens fuyaient le centre-ville autrefois? Les raisons doivent sûrement être encore d’actualité si encore autant de gens choisissent la banlieue.

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      • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

        22 avril 2013 à 09 h 14

        En 1961, le rapport Martin indiquait que 45% de la population de Québec vivait dans des conditions impropres à l’habitation.

        « La ville de Québec connaît à partir du milieu des années 1950, comme la majorité des villes nord-américaines, un exode massif vers de nouveaux quartiers de banlieue » source

        A lire aussi la biographie remarquable de Gilles Lamontagne, maire de Québec, par l’historien Frédéric Lemieux

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  6. Manu

    22 avril 2013 à 15 h 53

    Bien d’accord Gérald, mais cela remonte tout de même avant 1945. Il y a plus d’un siècle, Limoilou était en banlieue de Québec et St-Louis-du-Mile-End en banlieue de Montréal. Si on ne parlait peut-être pas de banlieue à cette époque pré-automobile, elle y était tout de même en pratique.

    Elle attirait des familles ouvrières (à pied) en quête d’un logement abordable et salubre, ou les plus fortunés (à cheval puis en auto) qui voulaient d’abord et avant tout un terrain pour construire leur maison. Ces nouveaux banlieusards avaient aussi bien grandi en ville qu’en campagne. Mais c’est vrai que le tout s’est intensifié au tournant de la 2e Guerre. D’ailleurs, c’est la société St-Jean-Baptiste qui plaidait « une famille une maison » et qui a donné lieu à coopérative d’habitation en 1943, laquelle forme aujourd’hui une partie du quartier Les Saules, au sud de Hamel.

    Dans tous les cas, la plupart des banlieues d’aujourd’hui sont construites autour des anciens villages qui ont été amalgamés dans l’étalement d’une agglomération urbaine. Il y avait et il y a encore des milieux de vie complets, où on peut naître, s’éduquer, travailler et mourir (n’en déplaise à M. Cardinal et autres citado-nombrilistes qui s’imaginent que la banlieue n’est qu’accessoire à la ville). Rapellons aussi que certains banlieusards sans même déménager. Je ne vois donc pas pourquoi on devrait punir des gens qui n’ont rien demandé et qui n’ont eu que le « malheur » de se faire envahir par une ville qui déborde. Évidemment, il y a aussi ceux qui ont une appartenance à la ville tout en s’établissant en banlieue peu importe la raison (dont « pas de place à son goût en ville »

    Personnellement, une solution « simple » et un bon compromis est une fusion de toutes les municipalités qui forme une agglomération urbaine. Ce n’est pas parfait mais tous participent alors au développement de la grande ville, malgré une petite perte d’automonie ou d’appartenance à une ancienne municipalité. À Québec ce principe fonctionne assez bien (sauf pour Lévis à fusionner…) mais à Montréal, c’est catastrophique (à cet égard je comprends un peu M. Cardinal d’en vouloir à la banlieue, mais il se trompe de cible). Non seulement les fusions-défusions ont été un fiasco, la population complète de l’île, fût-elle une ville, ne représente pas tout à fait la moitié de celle de l’agglomération.

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  7. IDU

    22 avril 2013 à 16 h 56

    Afin de limiter l’étalement urbain et d’encourager le transport en commun, diverses solutions sont évoquées par le gouvernement québécois. Dans son mémoire sur le transport en commun, soumis à la Commission du transport de la Communauté métropolitaine de Montréal en avril 2012, l’Institut de développement urbain a examiné la possibilité d’une taxe supplémentaire sur l’immatriculation. En effet, si les résidents de l’île de Montréal paient déjà 45 $ de plus que le reste des Québécois pour leur immatriculation, les résidents de la communauté métropolitaine eux ne participent pas à cet effort budgétaire. Pourtant, ils bénéficient des infrastructures de la communauté métropolitaine. Pour en connaître davantage sur notre position vous pouvez consulter notre mémoire sur la page web suivante : http://www.informateurimmobilier.com/laveille/?p=1619

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