Annie Morin
Le Soleil
(Québec) Le règlement de zonage devant permettre l’augmentation de la densité résidentielle dans le futur quartier Nodélo, au nord de Charlesbourg, frappe un noeud. Exactement 111 voisins, soit trois fois le minimum nécessaire, ont signé le registre pour forcer la tenue d’un référendum ou l’abandon du projet.
Projets immobiliers à Québec: Richard Côté «frustré» de l’opposition citoyenne * Valérie Gaudreau (Le Soleil)
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22 mai 2013 à 09 h 49
Condo multifamilial 2 chambres… hahahaha!
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22 mai 2013 à 11 h 39
Incroyable que 111 personnes puissent faire dérailler un projet.
Ici je ne parle pas de la qualité des projets mais il y a eu Sillery, l’ilot Irving, le sud de Laurier(j’oublie le nom) et maintenant une poignée dans la Banlieue qui bloquent des projets. J’en oublie surement plusieurs. Cela n’a aucun sens selon moi
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22 mai 2013 à 12 h 27
Ah, Québec… ville de banlieues. Les fusions ont été un franc succès, sauf qu’on a oublié que les mentalités campagnardes des banlieues ne suivraient pas…
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23 mai 2013 à 00 h 08
C’est généralisé, rien à voir avec une quelconque mentalité de banlieue. Montcalm et St-Jean-Baptiste ne donnent pas leur place quand vient le temps de s’opposer.
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22 mai 2013 à 21 h 52
Si le projet respectait le règlement de zonage en vigueur, il n’y aurait pas de problème.
A mon avis, le promoteur devrait proposer un projet un peu plus harmonieux pour le secteur et il serait probablement pris avec un peu plus de sérieux.
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23 mai 2013 à 12 h 33
C’est peut-être, au fond, que les règlements de zonage sont mal faits, tellement pointus et restrictifs qu’un rien entraine une demande de modification avec tout ce qui s’ensuit.
Il y a plein d’exemples de règlements ridiculement restrictifs. Pensons juste l’an passé dans Saint-Malo où les gens qui voulaient transformer un ancien salon funéraire sur Marie-de-l’Incarnation en lieu de culte (mosquée) ont dû demander une modification au zonage pour permettre un lieu de culte alors que tout le pâté d’en face de la rue est justement occupé par un lieu de culte (l’église Saint-Malo). Me semble que ce qui est permis d’un bord de la rue devrait l’être de l’autre… Je suis convaincu que l’on peut trouver plein d’exemples d’incohérences de toute nature.
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23 mai 2013 à 14 h 40
Oui à la densification urbaine, mais là on est vraiment à la limite entre densification et étalement urbain, à l’orée des derniers quartiers résidentiels et de la zone boisée qui ceinture la ville. On pourrait questionner longtemps la pertinence de l’emplacement même du projet, du fait qu’on doive raser un grand boisé qui isole le quartier existant de l’autoroute voisine pour batîr un quartier supposément «vert». Ça aurait été sûrement plus vert de préserver le boisé et de présenter le projet dans un lieu plus central dans la ville.
Je suis partagé sur cette opposition car elle sert souvent les intérêts égoïstes des voisins qui ont peur du changement au détriment d’un besoin collectif de développement. Mais quelquefois, je trouve aussi que leurs arguments ont du sens (en tout cas, plus ici que dans le cas de l’Îlot Irving, qui, à mon avis, étaient déraisonnables!). C’est toujours difficile de condamner le processus de consultation, qui pemet d’éviter aussi les dérives dans un sens (pourvoirs de la ville et des promoteurs), mais qui peut aussi causer des dérives dans l’autre sens (opposition systématique à tout projet).
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24 mai 2013 à 13 h 12
Tiens donc, ça vient appuyer mon propos précédent : Nodelo n’est pas un ecoquartier
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