Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Changer le visage de la rue Cartier

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 1er juin 2013 43 commentaires

Un bon billet de François Bourque, aujourd’hui, dans Le Soleil, qui fait part de sa réflexion sur la fameux projet au coin Cartier/René-Lévesque. On y voit également une esquisse qui nous présente la vision d’Anne Guérette sur ce projet. Qu’en pensez-vous?

« J’ai été frappé par l’argumentaire des critiques sur le projet Cartier/René-Lévesque. Exactement le contraire des critiques de la semaine dernière sur le projet Nodélo en banlieue. À Charlesbourg, un «bon» projet au mauvais endroit. Ici, un «mauvais» projet au bon endroit. »

« Un nouvel immeuble doit-il se fondre dans le paysage ou s’en démarquer? À première vue, rien d’exagéré à construire six étages sur René-Lévesque. On est ici au centre-ville et il se trouve à proximité des tours et immeubles beaucoup plus hauts encore. À six étages, il n’y a pas à craindre les effets de vents au sol. Des commerces coin Cartier et René-Lévesque perdront peut-être les premiers rayons du matin, mais la douce lumière des 5 à 7 sera intacte. Faudrait-il moduler les volumes du futur immeuble? Faire un peu moins haut en façade de Cartier, quitte à aller au-delà de six étages sur René-Lévesque, comme l’évoque la conseillère Guérette?»

« Le promoteur et des commerçants souhaitent un immeuble qui se démarque. «Un signal fort», expose Nathalie Roy, présidente de l’Association des commerçants de l’axe Montcalm. Elle perçoit que la rue Cartier passe parfois inaperçue, même auprès de citoyens de Québec. Le promoteur David Grondin veut un immeuble qui serait un «marqueur» et ne serait «pas anonyme». L’audace expose cependant à plus de critiques. Un projet à trois étages en briques rouges ou jaunes n’aurait provoqué aucun remous.»

Lire la chronique

Le terrain Esso : enfin un projet!

Voir aussi : Architecture urbaine, Arrondissement La Cité - Haute-ville.


43 commentaires

  1. Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

    1er juin 2013 à 19 h 58

    Un courriel me dit que l’illustration créée par la conseillère a un problème car les étages n’auraient pas 6 pieds …

    De toute façon, on peut s’étonner que tous les travaux accomplis par la commission d’urbanisme de la Ville quant à ce projet soient écartés ainsi par une esquisse de la conseillère. Mais bon …

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  2. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    1er juin 2013 à 20 h 22

    Ça fait amateur pas à peu près, elle rentre 5 étages et demi pour les 3 étages de la bâtisse voisine!!! Journaliste dort au gaz, ça saute aux yeux…

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  3. Francois Magellan Utilisateur de Québec Urbain

    1er juin 2013 à 22 h 23

    c’est une esquisse, non un plan. Donc, si je comprends bien, l’idée est farfelue ? Pourtant, de sa proposition, un architecte pourrait élaborer. Jouer avec le volume, notamment.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      1er juin 2013 à 22 h 36

      On va essayer de bien se comprendre. Ce terrain est vacant depuis 2004. Des consultations sur son sort se sont multipliées, entre autres alors que la conseillère pouvait intervenir. Un jour, la Ville décide d’en finir et met le terrain en vente au meilleur offrant. Il n’y a pas foule à la porte. Alors pas du tout. Celui qui l’emporte présente un projet à la commission d’urbanisme qui le renvoie à sa table à dessin. Finalement, après 2 ans de travail, il doit présenter son projet à une assemblée du conseil de quartier. Et quelques jours après, la conseillère déclare enfin ce qu’elle envisage, après plus de 6 ans, à un journaliste du journal Le Soleil. Sur une esquisse. Et pars en campagne contre le projet présenté.

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      • bfluc

        2 juin 2013 à 10 h 17

        Écoutez-vous parfois le conseil de ville?

        Dans le livre de Lemelin sur notre cher Régis, on a appris que certaines consultattions n’ont de la consultation que le nom.

        L’opposition à la ville reçoit les documents (demandant plusieurs heures de lecture) parfois à la toute dernière minute et les membres de l’équipe du dit Régis font leur travail d’opposition (qui ressemble plus à du « cheerleading ») tel que nous l’avait promis ce cher Régis et on passe au vote (comme si on ne connaissait pas le résultat d’avance). Donc trop souvent en l’espace de moins de 24 heures après souvent plusieurs années à essayer d’obtenir de l’information un projet bascule et tout ce qu’il reste c’est de partir en campagne pour s’opposer.

        Depuis combien d’années le promoteur avait l’information (à tout le moins une idée du concept), sans nécessairement savoir que ça serait là précisément?

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      • jac

        3 juin 2013 à 13 h 49

        OK, je viens de relire votre commentaire: -« On va se comprendre… »-

        Je comprends mieux maintenant!
        Si on avait voulu que cet édifice soit mieux « brandé » (a mon avis) sur Cartier, il aurait fallu que tous les intervenants tirent dans la même direction; c’est-a-dire qu’ils appuient fortement les objectifs énoncés par M Pâlin
        Donc, la ville, la conseillere ainsi que l’association des marchands parlent d’une même voix au promoteur et architecte pour moduler son projet.
        D’apres ce que vous dites, la conseillere s’est placé en posture d’opposition au lieu de coopération; « Mon projet et rien d’autre… »

        Donc ce qui expliquerait qu’on n’ait Pas pu moduler le projet!

        Et ce qui expliquerait la déclaration de M Palin:  » c’est un projet de compromis » et « Le branding sera supporté par d’autres mesures que ce projet  » (Alors que c’était l’objectif de départ)

        Autrement dit: La formation d’architecte de la conseillere a plutôt nui qu’aidé: elle a voulu compétitionner avec l’architecte du projet au lieu de se concentrer a appuyer les objectifs de M Pâlin et de l’association des marchands (tout en gardant son esprit critique)

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  4. Francois Magellan Utilisateur de Québec Urbain

    1er juin 2013 à 22 h 46

    je m’en tape de la Madame. Sa proposition m’intéresse, c’est celle que j’avais défendue depuis le début, c’est celle que la ville aurait dû défendre auprès de promoteur afin qu’il s’en inspire. La ville fait de l’urbanisme, il me semble…

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  5. jac

    1er juin 2013 à 23 h 29

    L’article de F Bourque fait la part des choses mais il se concentre sur les qualités architecturales d’un immeuble (hauteur, modernité,)
    Il omet un élément qui ne se référe pas seulement a lui-même mais a un quartier entier: Le BRANDING

    Selon ce que dit M Pâlin: ‘On veut que cet immeuble soit le Branding de la rue Cartier »
    C’est bizarre que l’objectif no 1 ne soit pas analysé-évalué-critiqué sous cet aspect !
    Pourtant on a des exemples;
    -St-Roch veut améliorer son branding en installant des écrans autour du parc St-Roch
    -Le quartier des spectacles de Montréal refait son Branding
    -Le pont de Québec illuminé pour le branding sur la porte d’entrée de Québec
    La critique est pourtant simple: le pont de québec a raté son branding …le quartier des spectacles a réussi le sien…
    L’immeuble Cartier n’est pas convaincant: il doit le retravailler: l’immeuble ressemble trop a Beenox qui a un branding technologique pour un quartier-technologique
    Alors que la rue Cartier veut se donner un branding commercial-ludique! (cherchez l’erreur!)
    ——————————————————–
    ps: J’approuve plus le projet que je ne le rejette MAIS je signale une erreur a corriger!
    Voici quelques images (pour inspirer peut-être) du quartier des spectacles de Montreal:
    http://www.mtlurb.com/forums/attachment.php?attachmentid=250&stc=1&d=1255024774
    http://www.mtlurb.com/forums/attachment.php?attachmentid=251&stc=1&d=1255024785
    http://www.mtlurb.com/forums/attachment.php?attachmentid=254&stc=1&d=1255024804

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    • Marc-André Pâlin

      2 juin 2013 à 11 h 35

      Le « Branding » du quartier ne repose pas sur un seul bâtiment, mais nous devons nous en servir pour le supporter et amener une bonification au quartier… dernier terrain vacant. Le branding sera supporté par une série d’autres mesures. Pensez aux autres bâtiments dans le quartier.
      L’ancien Artiste du son a été totalement refait l’an passé, le coin Cartier et ch. Ste-Foy fait à neuf récemment, Ces deux exemples se marient très bien avec la briques jaunes du secteur, mais amènent-ils une bonification au quartier?

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      • jac

        2 juin 2013 à 13 h 43

        M Pâlin; Je suis content que vous reconnaissiez que cet édifice n’assurera pas le « branding » de la rue Cartier.
        Ce sera:  » Un Edifice contemporain sur Cartier » -POINT-
        Avouez que c’est un peu dommage quand même compte tenu des objectifs que vous poursuivez!
        D’ailleurs , je me demande pourquoi vous n’avez pas essayé d’exercer une pression plus forte sur l’architecte : tout le monde aurait été gagnant il me semble!
        Le Branding n’exige pas de refaire un bâtiment ; souvent ce sont des éléments de surface; couleurs , éclairages, ornements etc etc

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  6. «Le» lecteur assidu

    2 juin 2013 à 02 h 27

    C’est vrai que je ne suis pas architecte; je ne suis qu’un simple citoyen.

    Ceci dit, à l’observation de l’esquisse de mme Guérette, je vois :
    – Un bloc de 3 étages, en retrait de Cartier;
    – Un genre de « patente à gosse » d’un étage, en face du bloc précédemment mentionné et qui me semble constituer probablement l’abribus exigé;
    – Quant à la deuxième moitié sise sur René-Lévesque « Est », un bloc de 7 étages ou un genre de « fouet » de 8 étages, donc, 1 ou 2 étages de plus, selon le cas, en regard du projet proposé par le promoteur.

    En tous les cas, si ce n’est pas exact parce que, semble-t-il, il ne s’agirait que d’une esquisse, c’est quand même l’impression que ça me donne, de quoi en perdre mon latin.

    J’ai déjà fait appel aux services d’ architectes et leurs « dessins » étaient simples et limpides, ce que je ne retrouve pas ici.

    Enfin, si c’est ça la trouvaille du siècle, « passons à go » et plantons des dizaines d’arbres sur le terrain.

    P.S. J’ignore toutefois si ma proposition ne devra pas être soumise à un référendum sur le nombre maximal de feuilles alors admissibles dans cet espace vert, le cas échéant !

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  7. Manu

    2 juin 2013 à 04 h 15

    Outre l’échelle totalement défaillante (dire que c’est une « esquisse » n’excuse pas un telle aberration), l’espace requis pour les déplacement verticaux (ascenceur et/ou escaliers, qui ne sont PAS illustrés ici), rendrait la portion « tour » beaucoup moins utilisable.

    La géométrie de cette proposition est fort intéressante j’en conviens. Mais une fois remise à l’échelle, elle n’est plus réaliste.

    Une esquisse moindrement à l’échelle serait appréciée…

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  8. Manu

    2 juin 2013 à 04 h 17

    Juste en passant, caricature d’André Côté dans Le Soleil: http://images.lpcdn.ca/924×615/201306/01/697853-2-juin-2013.jpg

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  9. davedeux

    2 juin 2013 à 06 h 16

    Je n,arrive toujours pas à comprendre tout ce brassage pour le
    projet qui parait-il ne « fite » pas avec le quartier. je ne suis pas architecque, mais je remarque le HLM du quadrilatère R.Lèvesque/
    Bourlamaque/Crémazie qui est une véritable horreur et qui ne
    ne va pas du tout avec le quartier (mauvais projet, mauvais endroit). Alors, on a laisser passer cette verrue, c’est quoi le « badtrip » pour un petit 6 étages?

    Le prometteur aurait dû proposé un 15 étages en brique rouge
    style ex Allemagne de l’est, là aucun problème car à Québec
    on zigone sur les beaux projets et on ferme les yeux sur les
    horreurs.

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  10. o.amiot@laposte.net

    2 juin 2013 à 08 h 37

    C’est vieux comme le monde l’idée qu’il faut respecter les gabarits du voisinage, ce n’est pas un simple bad-trip.

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  11. bloomerang

    2 juin 2013 à 08 h 49

    Je trouve que l’esquisse de Mme Guérette frise le ridicule de la part d’une personne qualifiée en cette matière et représentante, par sa profession, d’un ordre professionnel.

    Il y a évidemment un problème d’équité entre la hauteur projetée et le nombre d’étages rendus.

    De plus, lorsque l’on regarde la largeur affectée des deux bâtiments au sol, on constate que le bâtiment « privé » ne pourra contenir possiblement que 6 unités et que l’autre « bâtiment » qui semble être de type « public » par ses accès extérieurs se voit consacrer 3 étages de par les larges escaliers qui gravitent jusqu’au 3e.

    Si ma perception est bonne, c’est ridiculiser sa position dans une « négociation » de la part de l’architecte.

    Au juste, quelle est la valeur ajoutée que de faire de telles esquisses dans une perspective d’oppostion?

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  12. bfluc

    2 juin 2013 à 10 h 23

    « Elle perçoit que la rue Cartier passe parfois inaperçue, même auprès de citoyens de Québec. »

    J’ai une poignée dans le dos?

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  13. Anne-Marie Laroche

    2 juin 2013 à 10 h 32

    Bonjour,

    Les proportions de cette esquisse sont complètement loufoques : l’édifice du cinéma Cartier n’a que deux étages et madame Guérette loge trois étages dans le même espace. De l’autre côté, l’immeuble voisin ne fait que trois étages et elle en loge 6 ! De la pure démagogie. Dommage que cette esquisse, qui ne reflète en rien la réalité, ait été publiée. Les opposants de l’Ilot Irving avaient utilisé la même tactique pour influencer le vote. Désolant !

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  14. Jean François Côté

    2 juin 2013 à 11 h 24

    Quelles sont les réalisations de Anne Guérette en tant que architecte ? Je serais curieux de savoir.

    Parce que avec ce qu’elle propose avec cette esquisse elle aurait pas fait carrière à Chicago…

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  15. Marc-André Pâlin

    2 juin 2013 à 11 h 27

    Bonjour,

    L’esquisse de Mme Guérette a été sortie de la poussière dernièrement, car elle existe depuis 2010 environ. Cette esquisse avait été remis aux promoteurs intéressés lors de la vente du terrain. TOUS ont rejeté ce dessin, car il n’est pas réalisable. Ce n’est pas moi qui le dit mais bien tous les promoteurs rencontrés. Il est impossible de rentabiliser une mini tour de 7-8 étages au fond du petit terrain avec la superficie proposée. N’oublions pas qu’il faudrait ajouter ascenseur et escalier de secours dans cette mini tour proposée sur l’esquisse. Ce qui la rend totalement non viable. Finalement, observez bien…une tour de 7 étages avec la même hauteur que le bâtiment voisin de 3 étages…

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  16. Fred78

    2 juin 2013 à 14 h 04

    Es-ce que le 6 étages dérange plus Mme Guérette ou ses citoyens ? À ce que j’ai entendu dire les réaction de la pré-consultation publique était plus 50/50, alors qu’elle a décidé de sortir immédiatement contre.

    Madame la grande démocrate organise un site Facebook et demande à ses amis de venir commenter. Es-ce que c’est avec ça qu’elle va se faire une tête ? Pardonnez moi, mais elle a déjà SON idée de fait et s’organise pour trouver des personnes pour l’appuyer.

    Ça fait presque 10 ans que rien ne se passe sur ce terrain. Enfin quelque chose qui a un peu de personnalité par rapport à plusieurs projets dans le coin : Coin Cartier/Ste-Foy et les deux projets sur le plus loin sur René-Lévesque près du Delta. On a telle peu de terrains à développer en haute ville, il faudrait marquer qu’on évolue et pas juste des nostalgiques du passé.

    Je ne suis pas un résident actuel du secteur, mais j’y ai résidé quelques années pendant mes études.

    Merci de me publier

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  17. «Le» lecteur assidu

    2 juin 2013 à 17 h 56

    Fred78 (sic) le 2 juin 2013 à 14h04
    nous informe que :

    – « Madame la grande démocrate organise un site Facebook et demande à ses amis de venir commenter » (sic)

    Primo, je n’adhère pas à Facebook et n’ai pas l’intention de le faire.

    « Deuzio », pour paraphraser Thomas Mulcair, je trouve que ça fait tellement ……2006 ! ! !

    « Troizio », je préfère un site comme Québec Urbain ( non, je n’en suis pas sociétaire ou actionnaire ) où, ami ou pas, on échange, je dirais sur une véritable place publique, nos idées, quelles qu’elles soient.

    « Quattro », si mme Guérette préfère continuer à jouer dans son « ti » carré de sable, désolé, ça fait longtemps que j’ai abandonné ma « tite » pelle sur la plage pour construire des chateaux en Espagne !

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  18. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    2 juin 2013 à 23 h 07

    La valeur du terrain est directement proportionnelle à son potentiel économique. Si le zonage permet de construire 4 étages, alors le terrain aura une valeur en fonction de la rentabilité d’un projet de 4 étages. Plus il est possible de construire haut, plus le projet est rentable, et plus la compétition entre les promoteurs ferait augmenter la valeur du terrain.

    Dans notre cas précis, si le promoteur a payé 300 000$ pour ce terrain, alors c’est qu’il juge qu’à ce prix, un projet de 4 étages resterait rentable. Si ce n’est pas le cas, alors c’est qu’il a payé trop cher, mais ça ce n’est pas le problème des résidents qui vivent dans le quartier!

    Ensuite, rien n’empêche chaque promoteur de tenter d’obtenir une dérogation. S’ils y arrivent, alors c’est le jackpot puisque le terrain payé pour 4 étages en obtient 6! Sinon, tant pis, il reste dans le zonage obligé.

    Donc, j’ai beaucoup de difficulté à dire qu’on devrait laisser simplement passer ce projet pour une question de rentabilité. Je doute fortement que le promoteur a besoin de construire 6 étages pour que son projet soit rentable (même s’il a avantage à nous le faire croire).

    Si le zonage était respecté, alors aucune contestation citoyenne ne serait possible. Donc qui sont vraiment responsables de ce gaspille de temps : les citoyens ou les promoteurs? Est-ce si difficile de respecter un zonage? Et surtout, doit-on accepter n’importe quel projet seulement parce que le terrain est vacant depuis un bon moment?

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      2 juin 2013 à 23 h 40

      Alors résumons, si possible. Selon votre opinion, tout comme dans le cas de l’Îlot Irving, si le zonage ne permet que 4 étages, c’est ce que devrait approuver la commission d’urbanisme de la Ville de Québec et refuser tout projet allant à l’encontre. Dans le cas où aucune promoteur ne propose, autant pour l’Îlot Irving que pour le terrain Esso, un projet de 4 étages, la Ville laisse le terrain vacant « ad vidam aeternam ». Est-ce que j’ai bien compris ou suis-je dans l’erreur ? Merci.

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      • bfluc

        3 juin 2013 à 06 h 00

        « Dans notre cas précis, si le promoteur a payé 300 000$ pour ce terrain, alors c’est qu’il juge qu’à ce prix, un projet de 4 étages resterait rentable. Si ce n’est pas le cas, alors c’est qu’il a payé trop cher, mais ça ce n’est pas le problème des résidents qui vivent dans le quartier! »

        Avec cette phrase je crois que la position est claire. N’est-ce pas? Pas besoin de recourir au sophisme en écrivant:

        « Dans le cas où aucune promoteur ne propose, autant pour l’Îlot Irving que pour le terrain Esso, un projet de 4 étages, la Ville laisse le terrain vacant « ad vidam aeternam ». »

        Dans ce cas ci, le promoteur a proposé en connaissance de cause, ce fait ne changera pas malgré toutes les menaces et insinuations que certains pourront faire.

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      • Francis L

        3 juin 2013 à 07 h 27

        Le cas de l’îlot Iriving est à mon avis différent, car pour rendre son projet plus acceptable, le promoteur avait incorporé du logement social. Ceci était un réel bonus, et j’aurais aimé que le projet se réalise.

        Concernant le projet du terrain Esso, je ne vois pas de réel bonus autre que ceux que la ville a forcé. Je n’ai rien contre le fait qu’un promoteur puisse tenter d’obtenir une dérogation. Mais j’en ai contre le fait qu’on mette la responsabilité sur les voisins si le projet ne passe pas.

        N’ayez aucune crainte. Si le projet ne passe pas, le promoteur n’a aucun avantage à garder un terrain vide qui ne rapporte pas d’argent. Un autre projet sera présenté, par lui ou un nouveau promoteur.

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      • Charles

        3 juin 2013 à 10 h 06

        «Si le projet ne passe pas, le promoteur n’a aucun avantage à garder un terrain vide qui ne rapporte pas d’argent. Un autre projet sera présenté, par lui ou un nouveau promoteur.»

        Oui, un autre projet nettement plus médiocre, en briques rouges sur 3-4 étages, probablement. Ce qui serait franchement triste.

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      • Francis L

        3 juin 2013 à 13 h 29

        Les goûts sont dans la nature… Je ne vois pas en quoi des briques rouge peuvent rendre un projet médiocre. Et je ne vois pas non plus la plus value du projet actuellement présentée (mise à part les éléments obligés par la ville).

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  19. David

    3 juin 2013 à 14 h 01

    Mon opinion est que le projet de manière générale est plutôt bien mais qu’il faut ne pas tomber dans le monumentalisme, au sens où c’est certainement exagéré de dire que la rue Cartier a besoin d’un emblème pour que les gens de la ville la reconnaisse. Le sketch de mme. Guerette malgré tout ses défauts démontre qu’il pourrait être intéressant de jouer sur la volumétrie du coté de Cartier. Puis finalement, il faudrait penser à changer légèrement l’habillage extérieur du projet (couleur/matérieux/décoration), un building approprié pour Saint-Roch n’est pas nécessairement approprié pour Cartier…

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  20. J M Utilisateur de Québec Urbain

    4 juin 2013 à 23 h 50

    L’idée de madame Guérette n’est pas si bête mais manque d’ambition. Dégager la rue Cartier est intéressant. Mais la partie habitable, en retrait, pourrait être plus mince et beaucoup plus haute. J’avais remarqué cet étrange tour à NY (et aussi en Colombie) d’une cinquantaine d’étage, un condo par étage.

    Bon, 50 c’est un peu trop pour Québec, mais une tour très effilée, vitrée et froide, pourrait rappeller l’agrandissement du musée tout en contrastant avec la brique du quartier. Des commerces dans les trois premiers étages, un restaurant au sommet, des condos entre les deux.

    Celle de NY est trop sombre à mon gout, mais ça ne passe pas inaperçu, surtout que le flatiron est à deux pas.
    http://www.nytimes.com/imagepages/2010/06/29/arts/SUBMADISON.html

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  21. Boomer Utilisateur de Québec Urbain

    11 juin 2013 à 07 h 32

    Entièrement d’accord avec Francis L. Le terrain a été vendu au prix et à la valeur que lui confère le règlement de zonage: environ 50$ le pied carré. Vraiment pas cher. Je ne crois absolument pas qu’il faille construire en hauteur pour le rentabiliser. Dès que vous dépassez la hauteur des édifices d’en face, c’est la poule aux oeufs d’or: vue imprenable sur les Laurentides. Voilà ce que recherchent tous les promoteurs en haute-ville: la vue imprenable $$$.
    Entretemps, il n’y a pas lieu de dramatiser: le terrain est vraiment petit: un abribus, une fontaine, des bancs publics et quelques arbres…
    le voilà le branding de Cartier!

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