Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vélo: Tensions sur la rue – Délinquants sur deux ou quatre roues

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 8 juin 2013 27 commentaires

Isabelle Porter
Le Devoir

Québec — Petit samedi matin dans la capitale. Sur une entrée d’autoroute, une cycliste s’avance… dans le sens inverse de la circulation. Le phénomène n’est pas répandu, mais il nuit beaucoup à l’image du cyclisme.

Aux États-Unis, le débat passionne. Surtout depuis que le maire de Chicago, Rahm Emanuel, a annoncé qu’il augmenterait les amendes aux cyclistes délinquants.

« Les cyclistes ne sont pas différents et ils ne devraient pas avoir leurs propres règles », avançait alors la blogueuse Sarah Goodyear du webzine Atlantic Cities. « Je n’en peux plus de ces gens qui veulent le beurre et l’argent du beurre. Ils réclament des pistes cyclables, du vélo-partage et des amendes plus sévères contre les automobilistes. Et après, ils roulent allègrement à contresens dans une artère majeure et espèrent que tout le monde va regarder ailleurs. »

La suite

Sur deux roues au royaume de l’automobile, à Québec * Marco Fortier (Le Devoir)

Extrait: « Oui, ça roule bien, en général, à vélo à Québec. La différence avec Montréal, c’est la culture. Québec a une culture du char. Montréal a une culture du char où le vélo prend tranquillement sa place. »

Toi le cycliste fou * Chroniques d’un papa imparfait (Blogue)

Un billet précédent

Voir aussi : Vélo.


27 commentaires

  1. davedeux

    8 juin 2013 à 06 h 39

    Des cyclistes qui ne font pas leur arrêt, c’est la norme.
    Des cyclistes qui ne font pas leur rouge, c’est la norme.
    Des cyclistes qui passent sur les trottoirs c’est la norme.

    PAR CONTRE, ils n’ont pas tout les tords, que font les piétons,
    les poussettes et autres promeneurs de chiens sur les pistes
    cyclables???

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    • Y

      8 juin 2013 à 09 h 44

      Le cycliste que ne fait pas son arrêt, c’est effectivement normal. Passer sur une rouge, cela ne l’est pas. Et rouler sur les trottoirs n’est pas permis, mais parfois on a pas le choix.

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  2. Sebastien D

    8 juin 2013 à 07 h 43

    Tout le monde devrait être sujet de façon égale aux contraventions. Automobilistes qui brûle une rouge, cycliste qui roule sur le trottoir, piéton qui traverse n’importe où.

    Point final.

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  3. Poutine Pundit

    8 juin 2013 à 10 h 03

    L’article affirme que les cyclistes n’ont pas le droit de rouler sur les trottoirs mais cela est faux. Il y a un certain flou artistique dans la loi. Le code de la sécurité routière, article 492.1 déclare : « Le conducteur d’une motocyclette, d’un cyclomoteur ou d’une bicyclette ne peut circuler sur un trottoir, SAUF EN CAS DE NÉCESSITÉ ou à moins que la signalisation ne le prescrive. »

    Dans une ville comme Québec ou il y a peu de pistes cyclables et ou on se fait tasser par des bus, il y a beaucoup de situations ou la circulation sur le trottoir devient la seule option sécuritaire. Reste qu’il ne faut pas circuler sur le trottoir comme on le fait dans la rue – il faut ralentir à une vitesse de marche ou débarquer de son vélo en présence de piétons.

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    • julien

      8 juin 2013 à 21 h 23

      En fait, il y a certains endroits où il est autorisé de circuler à vélo sur le trottoir. Il y a même des affiches à cet effet. Et, ce n’est pas des pistes cyclables montées sur le trottoir.

      Par exemple, l’Avenue Holland: http://goo.gl/maps/cWyI4

      C’est sûr que piétons et cyclistes doivent adapter leur comportement, mais je n’ai pas entendu parler de beaucoup d’Accidents de vélos sur cette rue…

      Et, à titre d’information, malgré la croyance, un cycliste a le droit de rouler dans la rue même s’il y a une piste cyclable juste à côté.

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    • Manu

      8 juin 2013 à 23 h 55

      Je doute fort que le sentiment de sécurité constitue un cas de nécéssité. D’ailleurs, cela met potentiellement en danger la sécurité des autres utilisateurs du trottoir…

      Le problème est plutôt que les cyclistes se voient souvent offrir le choix entre
      – respecter le code de la « sécurité » routière au dépend de leur intégrité physique (pour cause d’automobilistes qui ne connaissent pas le « rester derrière et dépasser lorsqu’il est sécuritaire de le faire »)
      – se foutre du code de la sécurité routière comme le font certains automobilistes et reléguer le dangers aux autres utilisateurs plus vulnérables.

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  4. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    8 juin 2013 à 10 h 33

    (@SD) Je veux bien que la loi soit la même pour tous en ce qui concerne les sanctions mais il faudrait aussi qu’elle considère les usagers de manière équitable. C’est loin d’être le cas : autant les règlements que les infrastructures sont faits pour une cohabitation harmonieuse entre automobilistes sans aucune préoccupation pour les cyclistes.

    Imaginons un moment un règlement et des infrastructures conçus de manière égoïste par et pour les cyclistes :

    – Vitesse limitée à 18km/h en ville, 35km/h sur route
    – Stationnement interdit sur la chaussée
    – Casque obligatoire pour tous les usagers
    – Plus d’autoroute
    – Largeur standard des rues : 15 pieds
    – Hauteur standard des ponts : 12 pieds
    – Transport de matières dangereuses : pas plus de 5 litres de gas.
    – etc.

    Pensez-vous sérieusement qu’il n’y aurait pas d’automobilistes « délinquants » ???

    Alors faisons comme les meilleurs exemples d’autres pays : aménageons nos lois pour permettre une cohabitation harmonieuse sans frustrer personne de manière inutile…

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  5. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    8 juin 2013 à 12 h 38

    Approchant mon premier 1000 km pour l’été , je peux dire que 99.99% des autos et autres sont corrects mais que le .01peut me tuer n’importe quand, comme les jeunes caves qui m’ont klaxonner dans l’espoir de me voir me crisser dans le fossé…

    Les feux rouges, je les suis et pour les stops je fais comme les autos!

    Les pistes cyclables sont trop dangereuses avec les piétons, cyclistes du dimanches, patineurs et autres.

    Et Louis Lamontagne a parfaitement raison!!!!

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  6. KarlDerGroße

    8 juin 2013 à 13 h 32

    J’ai l’impression que ce débat-là va déraper comme il le fait toujours. À mon avis, les grandes lignes de la résolution de cette problématique sont de 1, de mettre en place les infrastructures appropriées pour ségréguer de façon sécuritaire les différents modes de transports, et de 2, de faire de l’éducation dès un jeune âge sur le partage de la route, comme ça se fait dans plusieurs pays maintenant.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      8 juin 2013 à 13 h 56

      « de faire de l’éducation dès un jeune âge » … oh que oui! Le civisme s’apprend d’abord très jeune, avec ses parents. Quand j’en vois traverser un boulevard, avec leur très jeune enfant sur les épaules, alors que le feu de signalisation pour les piétons n’est pas allumé …. ou immobiliser leur véhicule sur un passage piétonnier alors que toute la petite famille est dans l’auto ….

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    • Manu

      9 juin 2013 à 00 h 04

      Oui, l’éducation dès un jeune âge… Par exemple commencer à 4 ans à expliquer qu’il ne faut pas rouler en vélo sur le trottoir, même si ses amis le font sur ordre de leurs parents (qui s’imaginent que leur enfant est trop important pour que la loi s’applique à lui).

      Ensuite, sensibiliser tout le monde au fait que les vélos sont entièrement à leur place sur la voie publique, du moments qu’ils circulent en FILE, à l’extrême droite de la chaussée. En contrepartie, il est interdit de les dépasser en auto à moins qu’il ne soit sécuritaire de le faire. En fait, juste faire comprendre aux automobilistes que le cycliste devant soi a PRIORITÉ tout simplement parce qu’il est devant, et que s’il roule où il se doit, il n’a rien à se reprocher. Pas moyen de le dépasser? tant pis, on reste derrière, c’est de même la vie. C’est exactement comme être pris derrière un tracteur lent, par exemple, avec un triangle orange.

      De toute façon, loi ou pas, c’est une question de gros bon sens, ce qui n’est évidemment pas donné à tous.

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    • bfluc

      9 juin 2013 à 09 h 13

      @ Manu
      Les virages à gauche, les cyclistes les font comment?

      Pour le reste je crois moi aussi qu’il a de la sensibilisation et de l’éducation à faire.

      J’ai pendant plusieurs années fait plus de 5 000 km de vélo par été en démarrant la saison en retard et en la terminant tôt (à cause de mes études). Je n’ai pas le goût de faire ça maintenant avec ce que j’entends à la radio-poubelle de Québec, je lis sur internet et ce que je vois dans les rues.

      Je fais maintenant de la course à pied et j’essaie d’éviter les automobilistes comme la peste. L’hiver il m’arrive parfois de courir dans les rues lorsqu’il y a trop d’accumulation de neige dans les sentiers que j’emprunte, régulièrement il m’arrive de croiser un automobiliste qui ne m’a pas vu même si je porte un « jacket » rouge vif!

      Le problème un peu désagréable avec l’automobiliste qui est convaincu d’avoir raison c’est que les conséquences peuvent devenir dramatiques s’il y a décès ou invalidité du cycliste ou du piéton. Quoi qu’on en pense ou qu’en disent les animateurs de la radio-poubelle s’ils vous arrivent d’être la cause d’un accident grave dans votre siège d’automobiliste l’expérience pourrait vous marquer « à vie » et faire de vous quelqu’un qui adopte le civisme et la courtoisie.

      Un séjour ailleurs au Canada, aux États-Unis ou en Europe devrait en convaincre plus d’un que la racine du problème est ***un manque de civisme***.

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    • Yvan Dutil

      9 juin 2013 à 09 h 43

      Il est difficile d’enseigner les règles de base quand les adultes ne les respectent même pas. Il suffit de se promener un peu sur la promenade Samuel de Champlain pour comprendre.

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    • bfluc

      9 juin 2013 à 09 h 47

      Pour celles et ceux qui ne prendront pas le temps de faire la lecture des commentaires de l,article du journal Le Devoir, il y a un commentaire éloquent au sujet de l’éducation:

      [Stéphane Brodu]

      Éducation?

      Quand j’étais au primaire (dans un autre pays), j’ai eu droit, plusieurs années de suite à une « éducation cycliste » en bonne et due forme : un animateur débarquait dans l’école avec un camion plein de vélos et construisait dans la cour d’école un circuit reproduisant tous les pièges communs d’une ville : piste cyclable en bordure de route, voie à contresens, voie double à une intersection, arrêt, rond-point, passage à niveau et même une intersection avec des lumières. Après quelques explications de base il lançait rapidement tout son petit monde sur le circuit et il corrigeait nos comportements au fur et à mesure de nos erreurs. Le tout était ludique et on recevait un « permis de cycliste averti » lorsque le tout était bien intégré. Nous avions alors le droit (ô bonheur suprème) de prendre une petite voiture électrique et de jouer le rôle de l’automobiliste sur la piste… Je vous garantis que la plupart des gamins que nous étions, surtout les plus durs, ne rêvaient que d’intégrer toutes les règles le plus rapidement possible pour avoir le permis et avoir le droit de conduire un auto miniature…

      Avec ces « cours », j’ai retenu une règle toute simple : un vélo donne l’énorme avantage de pouvoir passer rapidement du statut de conducteur de véhicule à celui de piéton. C’est très pratique. Il est important cependant de ne pas mélanger les genres : en piéton, tu marches sur les voies piétonnes, à coté de ton vélo et tu respectes les autres piétons. En cycliste, tu empreintes les voies réservées aux véhicules et tu n’es pas exempt d’observer le code de la route et tu respectes les autres conducteurs…

      Plus tard (vers 15 ans, fin du secondaire) nous avions la visite d’une équipe équivalente mais cette fois… pour des consignes plus complètes et reliées à la conduite en moto, motocyclette et autres scooters.

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    • Denisb

      10 juin 2013 à 08 h 30

      L’éducation doit en effet se faire et avant tout en montrant l’exemple, autant à vélo qu’en auto. Quand je vois que des voitures passer sur la rouge puis pas juste une, mais j’en ai vu jusqu’à 4 de suite l’autre jour qui nous ont tourné devant nous alors qu’on avait la verte pour passer de notre côté. Cette quatrième voiture avait une très jeune fille assise côté passager (pauvre elle, si son père conduit toujours comme ça, j’ai peur pour sa sécurité)

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  7. Me

    8 juin 2013 à 15 h 23

    Ségréguer les modes de transport, c’est s’assurer d’une impossible cohabitation lorsqu’ils se rencontrent. Les pistes cyclables sont bien sympa, mais lorsqu’un cycliste emprunte une rue achalandée, il se fait invectiver par les automobilistes, alors qu’il a tout à fait le droit de circuler.

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    • jeand Utilisateur de Québec Urbain

      8 juin 2013 à 18 h 21

      Ça ça m’arrive de plus en plus souvent : un coup de klaxon suivi d’une insulte par la fenêtre pour me dire d’aller sur une piste cyclable… Pour ça que je suis contre les pistes cyclables à tout vent.

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    • KarlDerGroße

      9 juin 2013 à 02 h 11

      Je me suis mal exprimé alors. Quand je parle de ségréguer les transports je fais référence, par exemple, à une route qui a une voie pour les voitures, une voie réservée, une bande cyclable (unidirectionelle de chaque côté dans le sens de la rue), et biensûr un trottoir. Je pense que de cette façon, chacun a sa place et peut se respecter l’un l’autre.

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      • bfluc

        9 juin 2013 à 09 h 05

        Je partage l’opinion de Me concernant la ségrégation, car il viendra toujours un moment où l’on devra se respecter et partager la rue ou la route entre les différents utilisateurs. Ce n’est pas la panacée comme solution.

        Je fais de la ségrégation autant que possible lorsque je fais de la course à pied, malgré tout je dois parfois partager la route avec les véhicules, les cyclistes et les piétons et si je respecte le Code de la route je m’attends à ce que l’on me respecte en retour sans mettre constamment ma vie en danger.

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  8. bfluc

    9 juin 2013 à 09 h 39

    Le passage suivant de l’article « Sur deux roues au royaume de l’automobile » dans Le Devoir m’a bien fait sourire.

    « Serge Gonnard, chauffeur de taxi, applaudit chaque fois qu’une lointaine piste cyclable voit le jour : « Ça fait moins de vélos dans les rues, dit-il. Avec les cyclistes, c’est le free for all ! Ils ne font pas leurs stops et la police ne s’occupe pas d’eux autres. » À Montréal comme à Québec, cyclistes et automobilistes ont encore du chemin à faire avant de cohabiter en harmonie. »

    Je ne peux m’empêcher de me demander combien de temps de temps aura mis se chauffeur de taxi pour violer le Code de la route dans la plus belle tradition du style de conduite automobile « free for all » de nos chauffeurs de taxi. ;-)

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  9. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    9 juin 2013 à 20 h 57

    Je trouve qu’un des problèmes actuellement, c’est qu’on demande aux vélos de respecter à la lettre le code de la route, mais la signalisation est très déficiente !

    Je vous donne un exemple : normal un cycliste n’est pas supposé passer sur la lumière des piétons. Mais sur beaucoup d’intersection de Québec, il est clairement marqué que la lumière des piétons est aussi pour les cyclistes (sur la rue Hollande par exemple). Pire encore, sur certaines intersections, on retrouve cette indication à un coin de rue, mais pas à l’autre!

    Alors, dans ce flou de règlements, comment est-ce qu’un cycliste doit se comporter? On lui dit qu’il doit faire comme une voiture, mais on le traite comme un piéton. Ajoutez à cela les automobilistes qui manquent parfois de coopération (une minorité, heureusement), et je comprend parfaitement la situation actuelle.

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  10. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    13 juin 2013 à 17 h 25

    Dernières nouvelles :

    « Une dangereuse cellule cyclo-terroriste démantelée par la police de Montréal

    Les policiers de Montréal ont annoncé avec fierté ce matin avoir démantelé une dangereuse cellule de cyclistes-terroristes qui semait la terreur parmi les automobilistes de Rosemont/Petite-Patrie depuis plusieurs semaines.

    Ces «fondamentalistes à deux roues», a expliqué la police, utilisaient une multitude de tactiques pour causer le chaos chez les automobilistes innocents qui avaient le malheur de croiser leur chemin.

    «L’agression la plus courante consiste à se promener sans réflecteur sur les pédales, ce qui est très dangereux pour la sécurité de ceux au volant d’une boîte métallique roulante de 4500 kilos», a dit un porte-parole du SPVM.

    «D’autres ne font pas leur arrêt obligatoire entre deux et cinq heures du matin dans les ruelles, mettant ainsi la sécurité publique en danger. On a aussi noté plusieurs cas de talibans du vélo qui omettaient de signaler leur intention avec leur bras gauche, une tragédie terrible pour ceux qui habitent à 80 kilomètres du centre-ville et qui sont forcés de rouler vite pour ne pas arriver en retard à la job.»

    Le cas le plus grave est toutefois survenu la semaine dernière, lorsqu’un cyclo-terroriste n’a pas hésité à se blesser gravement en heurtant violemment le pare-chocs d’une Audi qui avait brûlé un feu rouge. «Le pauvre conducteur a dû refaire la peinture de sa carosserie, avec tout ce que ça implique de stress et de coûts financiers, a déploré la police. Vraiment, ces extrémistes à vélo ne reculeront devant rien pour empêcher les voitures d’occuper paisiblement les rues de nos communautés. C’est navrant.»

    Ce sont donc plus de cinquante cyclistes militants qui ont été arrêtés à leur domicile respectif par le groupe d’intervention tactique ce matin. Ils feront face à une panoplie d’accusations, notamment d’avoir «fait une bosse visible sur une voiture», d’avoir « émis une plainte audible après avoir été coupé par une voiture » et d’avoir « fracassé le pare-brise d’une voiture avec son corps à la suite d’une collision », toutes des infractions punissables de la prison à vie.

    Au moment de mettre en ligne, un extrémiste s’apprêtait à gâcher la vie d’un chauffeur en état d’ébriété en se faisant écraser tandis qu’il roulait sur une piste cyclable clairement balisée. »

    Source : http://lenavet.ca/?p=925

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