Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Des gens d’affaires exaspérés par l’opposition citoyenne

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 5 juillet 2013 48 commentaires

Annie Mathieu
Le Soleil

(Québec) L’opposition citoyenne à plusieurs projets de développement dans le centre-ville exaspère les regroupements des gens d’affaires des principales artères commerciales, qui craignent le pire pour la vitalité du coeur de Québec. Les élus et la population doivent absolument changer leur façon de voir les choses, sans quoi, disent-ils, la capitale pourrait bientôt ressembler à Detroit. (…) Selon lui, il n’est pas normal qu’un projet puisse être bloqué par les citoyens après que les experts de la Ville de Québec eurent accompagné son instigateur pour s’assurer de sa conformité. «Ça ne fonctionne pas, il faut absolument que les citoyens soient consultés, mais est-ce qu’on pourrait les mettre ailleurs dans la chaîne?» demande-t-il. (…) Les associations de commerçants du centre-ville ont toujours en travers de la gorge la décision du quartier Montcalm de rejeter le projet d’immeuble de six étages à l’intersection René-Lévesque et Cartier, et ce, après qu’une majorité de citoyens se furent montrés favorables.

Le directeur général de la Société de développement commercial du centre-ville de Québec, Stéphane Sabourin, et son collègue du quartier Montcalm, Marc-André Pâlin, jugent notamment inacceptable que des résidants de Saint-Roch se soient déplacés en haute ville pour s’opposer à un projet qui, croient-ils, ne les concerne pas. Selon les commerçants, cet exemple est une preuve que le processus consultatif a du sable dans l’engrenage.

La suite

Mise à jour: La réplique de comités de citoyens * La qualité de vie d’abord

Un billet précédent

Voir aussi : Commercial.


48 commentaires

  1. Philippe Bourque Utilisateur de Québec Urbain

    5 juillet 2013 à 09 h 02

    J’espère que les gens d’affaires feront la différence entre améliorer un processus de consultation et bâillonner ceux qui les font vivre.

    Pour ce, je leur conseil tous vivement la lecture de « Pour des villes à échelle humaine » de Jan Gehl. Un merveilleux livre facile à lire où l’on démontre clairement que les processus de consultation populaire en aval donnent très souvent de meilleurs résultats d’intégration, et ce, sans la grogne et la protestation de certains milieux plus réticents aux changements. Bref, le bénéfice pour tous, y compris les gens d’affaires.

    http://www.ecosociete.org/t161.php

    Consulter la population avant d’arriver avec des plans tout fait, vous pourrez ainsi dire « la population est d’accord avec ça ». Les ignorer ou les bâillonner ne fera qu’empirer les choses.

    Bémol : Ressembler à Détroit dans 10 ans…

    Comme si le recul face à quelques projets immobiliers allait tous nous
    mener droit vers les conséquences de l’effondrement d’une industrie majeur comme l’automobile…

    Ordinaire comme menace (toute menace l’étant soit dit en passant), leur crédibilité en prend un coup.

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    • Jp-Duval

      5 juillet 2013 à 09 h 10

      Je comprends l’essence des propos de ces gens d’affaires….Effectivement il y a un danger que le centre-ville se vide à nouveau.
      Les commerçants on besoin d’un achalandage et présentement celui-ci est en baisse. Le développement commercial qui se fait à Ste-Foy risque de drainer les investissements vers cette banlieue au détriment du centre-ville.

      C’est ce qui s’est passé au milieu des années 70….Conséquence une grande partie du centre-ville s’est métamorphosée en « plywood city »!!

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    • «Le» lecteur asidu

      5 juillet 2013 à 13 h 04

      @ Philippe Bourque

      Vous écrivez le 5 juillet 2013 à 9 h 02:

      – « …où l’on démontre clairement que les processus de consultation populaire en aval donnent très souvent de meilleurs résultats d’intégration, …) (sic)

      Question :

      Ce que vous voulez rapporter, ne serait-ce pas en amont, plutôt qu’en aval, et ce conformément à ce que je crois comprendre être la « doctrine » Guérette ?

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    • Philippe Thériault

      5 juillet 2013 à 13 h 08

      En plus, qu’une des vraies raisons qui a mené au dépérissement du centre ville de Détroit sont les émeutes des années 60 dont la ville ne s’est jamais vraiement remise. J’ai trouvé la comparaison avec Détroit complètement exagérée et démagogue. Ah le bon temps ou le citoyen se fermait la gueule…

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  2. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    5 juillet 2013 à 09 h 34

    Franchement, Detroit dans 10 ans? Comme si l’arrêt (non définitif) de deux projets qui ne totalise que 120 unités d’habitation pouvait se comparer aux énormes problèmes de l’industrie automobile de Detroit! Et même si les changements de zonage n’était pas acceptés, on aurait perdu quoi, 50 unités d’habitation? Autant dire que c’est une goûte d’eau dans le parc immobilier déjà présent! Entre temps, la construction de l’étoile (plus de 200 condos) n’a pas créé un boom économique pour autant!

    Et pendant ce temps, les commerçants de la rue Cartier sont en partie responsable de la modification du tramway par Charest. Si vous voulez quelque chose qui est réellement dangereux pour la vitalité de la haute-ville, ça c’est dangereux! Mais il n’y ont pas pensé au futur de la ville lorsqu’ils défendaient quelques dizaines d’espaces de stationnement? Peuvent-ils réellement donner une leçon?

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    • Jp-Duval

      5 juillet 2013 à 09 h 41

      A force de dire non a des projets, il y a un danger…Celui d’envoyer le message que vouloir construire au centre-ville est une opération difficile.

      Pour ce qui est des espaces de stationnement je crois que ces commercants avaient raison….Beaucoup de ces commerces ont besoin d,un achalandage extérieur afin de pouvoir vivre. La clientèle locale ne peut suffire.
      Dans ce contexte, diminuer l’offre de stationnement peut s,avérer dangereux. En affaire il y a une règle d’or…Quand ça va bien, change rien!!!

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      • Philippe Bourque Utilisateur de Québec Urbain

        5 juillet 2013 à 09 h 49

        Moi je diras plutôt,:
        Quand ça va bien, profites-en, tu as du temps pour réfléchir et innover. Quand ça iras mal, il sera trop tard. ;)

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        5 juillet 2013 à 12 h 56

        Il n’y a pas de risque d’envoyer un mauvais message, car les promoteurs ne sont pas comme les simples consommateurs. Se sont des calculateurs, et tant qu’il y aura de l’argent à faire au centre ville, il y aura des promoteurs. De plus, il n’y a aucun problème à construire au centre ville, comme le montre tous les projets qui se sont réalisés dans les dernières années! Ce qui est compliqué, c’est les changements de zonage, mais le phénomène n’est même pas unique au centre ville!

        La réaction des commerçants est démagogique. Leurs arguments ne tiennent pas la route. Est-ce qu’on doit faire peur aux gens en comparant Québec avec Détroit simplement parce que 2 projets devront être modifiés, alors que des dizaines d’autres se sont réalisé sans problème? Franchement.

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      • Jeff M

        5 juillet 2013 à 19 h 40

        Francis, je suis en profond désaccord avec vous.
        Les promoteurs que parfois on fait passer pour des méchants dans cette histoire dépensent beaucoup pour accoucher d’un projet comme l’îlot Irving et celui de la station Esso. Plus qu’un projet normal car il doit être le fruit d’un accord avec la ville et si possible différents acteurs du milieu, ce qui nécessite beaucoup d’ajustement de plans en cours de route.
        Ce sont des calculateurs, oui, mais des calculateurs de risque. C’est l’essence même des affaires. Si le risque est perçu trop grand par rapport aux gains potentiels, ils n’iront pas de l’avant.

        Dans l’essentiel de cette histoire, je vois un profond désaccord sur ce qu’est un environnement urbain de qualité. Pour ma part, désolé, un immeuble de six étage au centre ville ce n’est pas gros. J’ai du mal à déchiffrer ce complexe que nous avons ici par rapport à la volumétrie des immeubles.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        7 juillet 2013 à 12 h 10

        Je trouve que l’argument des « six étages au centre-ville » est très simpliste. Il ne prend absolument pas en compte de l’entourage du bâtiment et du quartier environnant. Le zonage devrait être du cas par cas, et non-pas des « six étages au centre-ville ». Si le projet avait été seulement situé quelques mètres d’où il est, peut-être que 6 étages serait parfaitement acceptable, mais pas dans ce cas-ci.

        Et je le répète encore une fois, il n’y a pas d’histoire de « méchant promoteur », mais simplement d’un promoteur qui voit une possibilité d’augmenter son profit en modifiant le zonage. Il n’y a aucun risque à construire au centre-ville plus que n’importe où à Québec! Il y a seulement un risque à demander un changement de zonage. S’il-vous-plaît, ne faites pas l’erreur de mélanger ces deux choses qui sont complètement différentes!

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        7 juillet 2013 à 12 h 16

        « Pour ce qui est des espaces de stationnement je crois que ces commercants avaient raison….Beaucoup de ces commerces ont besoin d,un achalandage extérieur afin de pouvoir vivre. La clientèle locale ne peut suffire. »

        Donc il serait acceptable d’avoir partiellement contribué à priver Montcalm du tramway pour ne sauver qu’une cinquantaine de stationnements? Comme si le tramway ne transportait pas de potentiels clients? Et après cela, les commerçants de la rue Cartier demandent aux citoyens de faire un effort? Pourtant, eux n’ont pas fait d’efforts pour les résidents!

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    • J M Utilisateur de Québec Urbain

      5 juillet 2013 à 16 h 10

      Selon un message sur ce site, le projet Europa est destiné à la location pour les touristes. L’étoile est très cher et a concentré « les vieilles personnes ».

      Je vois chaque jour la déterioration de la qualité de vie, les locaux vacants, les maisons à vendre, dans St-Roch et VQ. il est impossible d’y vivre sans voiture alors qu’on devrait pouvoir tout trouver dans 3 km2. C’est comme les changements climatiques, il fait un peu plus chaud et on trouve ça bien drôle sans réaliser que c’est un signal. Le centre se désertifie, c’est clair.

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      • Louis M.

        5 juillet 2013 à 17 h 34

        Je vous rassure, il est possible d’y vivre sans voiture. Il est même mieux d’y vivre sans voiture, c’est beaucoup moins de soucis.

        Cela étant dit, il va falloir s’habituer à voir la population de certains quartiers vieillir, et pas uniquement en ville. La banlieue aussi est beaucoup plus vieillissante que ce qu’on peut le croire. La société au complet est vieillissante. C’est triste, mais vivons avec.

        Pour finir, il faut arrêter de prétendre que 2 ou 3 projets vont sauver le centre-ville à eux seuls. Même la Ville joue à ce jeu avec son projet de tour dans St-Roch. Si la volonté est vraiment de ramener la population au centre-ville, taxons les stationnements de surface, développons toutes les parcelles vacantes sur les petites rues de St-Roch, assurons-nous que les logements du Vieux-Québec sont utilisés par des résidents permanents, simplifions la réglementation pour encourager l’autopromotion et les petits entrepreneurs, restreignons les développements commerciaux et résidentiels en périphérie et misons sur la multiplication des petits projets plutôt que l’attente des grands projets qui soi-disant sauveront les commerçants…

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    • Bruno B

      5 juillet 2013 à 23 h 57

      Pas deux projets, des dizaines. Guerette et buissieres se sont opposes a presque tous les projets possibles qui leur ferait un gain electoral. ils pensent faire croire aux medias que la population ne veut pas d!edifices en hauteur. C!est tout le contraire, une minorite ici pense dicter tout a la population mais la population elle meme est en FAVEUR de ces projets, tant a l!intersection de philippe dorval et Saint Jean qu!au coin de Cartier Rene Levesque.

      .Come on, avez vous vu la disparite sans aucun sens qu!ont les immeubles hyper bas a deux ou trois etages versus la banque nationale. Moi je fais partie de la population et je souhaite une harmonisation de la ville, et qu!elle se developpe comme se doit. apres tout c!est la plus vieille ville a population civile permanente en Amerique du Nord. Je pense qu!elle a atteint l!age de la majorite.

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  3. Jp-Duval

    5 juillet 2013 à 11 h 09

    Quand ça va bien, profites-en, tu as du temps pour réfléchir et innover. Quand ça iras mal, il sera trop tard. ;)

    Peut-etre que c’est ce qui se passe actuellement…

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  4. Mon ami

    5 juillet 2013 à 11 h 24

    Mon père me disait « Méfie toi de ceux qui veulent ton bien » . Nous les propriétaires de maisons, d’appartements ou de petits plex nous sommes silencieux dans cet univers de projets ou de contestations de ceux qui veulent notre bien

    Pour nous intéresser, on devrait commencer à penser ce que l’on pourrait nous donner comme bien en retour, concrètement, dans chacun de nos quartiers et sous-quartiers. Ce n’est pas nécessairement une question de gros sous mais d’imagination. Concrètement:

    1) la municipalité et leurs équipes veulent notre bien qui nous donne peu en retour. Il devrait y avoir un plan d’investissement par quartier en plus de plan d’urbanisme particulier ou autres

    2) les groupes de consultation populaire veulent aussi notre bien mais qui nous donne peu en retour. Ils devraient s’impliquer pour faire des choses concrètes avec leurs bras et leurs mains (corvée, nettoyage, sécurité, etc)

    3) les promoteurs veulent aussi notre bien mais leur implication dure le temps de vendre le projet en sous-projets (condominuiums ou autres). Ils devraient consentir et promouvoir des éléments communs partageables et idéalement se parler entre eus lorsuqe possible

    4) les associations de commerçants veulent aussi notre bien et c’est vrai que c’est intéressant d’être à coté d’un quartier commercial vibrant mais ils ne s’adressent jamais à nous dans leur consultation.Trouvez une façon originale de nous rejoindre

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  5. denisb

    5 juillet 2013 à 11 h 48

    Je comprends parfaitement les préoccupations de ces commerçants. Je passe souvent dans les rues du vieux Québec ou de Saint-Roch et je constate qu’on y retrouve de plus en plus de locaux vides. Je remarque aussi que les rues sont désertes en hiver et que les commerces n’ouvrent plus les soirs de début de semaine. Personnellement je trouve ça inquiétant.

    Québec a besoin de projets domiciliaires dans son centre-ville. Qui dit centre-ville dit aussi qu’il est normal d’avoir des voisins. Je trouve qu’il est important que les gens soient consultés mais je trouve ridicule qu’on bloque des projets parce que ça va créer un peu plus d’achalandage ou d’ombre. Il faut des arguments sérieux pour bloquer un projet comme par exemple la préservation du caractère historique du vieux Québec par exemple.

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    • Jp-Duval

      5 juillet 2013 à 11 h 55

      Bien d,accord avec vous…Il y a bien des locaux à louer au centre-ville…Surtout dans St-Roch.

      Le signal qui est ici envoyé m’apparait etre un début de sonnette d,alarme. Les gens plus jeunes ne l’ont pas vécu, la décrépitude de St-Roch a pris jusque quelques annéés.

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  6. Davedeux

    5 juillet 2013 à 12 h 54

    C’est bien beau de taper sur les citoyens, mais les plus grands
    terrains pour la densification dans le centre-ville de Québec
    et qui servent de stationnement dégeu, ce n’est pas les citoyens
    qui bloquent. Je parle de l’ïlot St-Vincent-de-Paul et du stationnement Arago.

    Pour l’îlot St-Vincent, ce sont les citoyens qui ont proposé la
    construction de logement en 2008. Pour le centre-ville, les citoyens veulent du logements, les hommes d’affaires veulent du logements et la ville veux du logements. ALORS, LA PREMIÈRE PELLETÉE DE TERRE C’EST POUR QUAND?

    Pour une juste mesure, la sortie des hommes d’affaires auraient
    dû comprendre leurs semblables. Imaginez-vous le nombre de personnes que l’on pourrait « caser » sur c’est deux emplacements.

    «La clientèle locale est une denrée importante», poursuit le directeur général de l’Association des commerçants de Montcalm, Marc-André Pâlin, qui veut attirer des nouvelles familles dans un secteur où la population est vieillissante. »

    Ah oui, d’accord. J’espère qui si un jour on annonce la
    construction d’un hôtel ou vous savez, que les hommes d’affaires
    vont ce rappeler ce propos.

    Deuxio. En ce qui concerne le fait d’attirer des nouvelles
    familles, CE QUE PRÉCONISE DEPUIS DES LUSTRES SUR CE FORUM,
    Ce n’est quand même pas la faute des citoyens si des hommes
    d’affaires construisent des condos microscopique à des prix
    stratosphériques (La Cité verte en est un bon exemple).

    Donc, « les regroupements des gens d’affaires des principales artères commerciales » devraient faire l’effort de regarder dans leur propre rang et dénoncés pour un juste équilibre leurs connaissances qui ne jamais fait un gros effort pour le
    rajeunissement familiales des quartiers centraux.

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  7. Antoine Utilisateur de Québec Urbain

    5 juillet 2013 à 12 h 59

    N’oublions pas que les « gens d’affaire » se sont opposés en bloc à une piste cyclable sur René Levesque, une poignée de commerçants contre des centaines de cyclistes. En règle générale les commerçants sont très conservateurs, ils s’opposent presque toujours aux pistes cyclables, au rues piétones et à bien des choses que les résidents pourraient souhaiter.

    Du côté de chez moi les « gens d’affaire » sont surtout occupés à chasser le pauvre monde pour faire des condos et envahir ma rue de chars neufs…

    Alors les écouter, oui, mais dans le cadre d’une politique d’urbanisme inspirée.

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  8. jac

    5 juillet 2013 à 14 h 26

    Dans le cas précis de la rue Cartier , on pourrait inverser le titre et dire:
    « Une opposition citoyenne exaspérée par des gens d’affaires sans inspiration »
    On a eu toutes sortes de projets bric-a-brac;
    -La rue barrée avec des gros blocs de ciment jaunes
    -Des jeux de poches, des faux clowns, du maquillage pour enfants…

    On a eu le projet d’un arche en carton-pâte qui viendrait obstruer la Maison Stuart (patrimoniale)
    https://www.quebecurbain.qc.ca/wordpress/wp-content/uploads/2012/05/A-COIN-GRANDE-ALL%C3%89E-CARTIER_%C3%A9cran-300×194.jpg
    pourquoi pas « Le Noël du campeur en ville??? »

    Pour conclure comme Antoine:
    « Alors les écouter, oui, mais dans le cadre d’une politique d’urbanisme inspirée.  »
    Il y a des intérets réciproques (entre la ville et les commercants) a développer ce secteur!
    Mais sous certaines conditions ; Et ce que l’on voit jusqu’ici , c’est que la ville devrait prendre le leadership en paternariat

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  9. jac

    5 juillet 2013 à 14 h 41

    ps;Je remonte la cote de Mme Guérette suite a un reportage que je viens de prendre connaissance
    http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/06/01/004-avenue-cartier-projet-pilote-juillet.shtml
    Elle dit que la rue Cartier c’est d’abord un milieu de vie plutôt qu’un attraction touristique.

    Alors qu,on dirait que le lobby commercial semble vouloir délaisser ses résidents de voisinnage pour en faire une attraction pour touristes de style ‘plage a Germain »

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    • Bruno B

      6 juillet 2013 à 00 h 03

      Non elle s!oppose simplement a la construction d!un edifice que JE VEUX PERSONNELEMENT CROISER et voire construit quand je vais aller a la pharmacie et faire mon metro et aller voir mes amis sur Fraser.

      S!opposer a la construction d!un edifice parce qu!il a six etages, ca donne l!impression qu!on a affaire a une villageoise qui arrive de Saint Ephremme des meu meus. sans compter que c!est un move clairement electoraliste.

      Carrieriste la guerette et son complice buissieres.

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  10. J M Utilisateur de Québec Urbain

    5 juillet 2013 à 15 h 48

    Tout va très bien au centre!

    banque national vq : fermé
    croissant plus : fermé
    librairie francaise : fermé
    royaume du père noel : fermé
    saq du château : fermé
    vendôme : fermé
    pharmacie sur dalhousie : fermé
    claude berry : fermé
    savonnerie : fermé
    american apparel : fermé
    footlocker : fermé
    épicerie sur st-jean : fermé
    1066 st-jean à louer
    commensal : fermé
    1041 st-jean a louer
    Les 100 boutiques de place Québec : fermé
    Restaurant Pho : fermé
    Tartine sur charest : fermé
    BAC : fermé
    Largo : fermé
    cinéma charest : fermé
    quincaillerie du vieux-quebec : fermé
    Dépanneur à cote édifice price : fermé
    comptoir du livre : fermé
    bégin st-jean : fermé
    l’encadreur st-jean : fermé
    noosphere : fermé
    atelier du cuir : fermé
    ecole st-louis de gonzague : fermé
    restaurant 400 jean-lesage : fermé
    banque royale sur charest : fermé
    baratapas : fermé
    doucet : fermé
    omer desserres st-roch : fermé

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    • jp-Duval

      5 juillet 2013 à 16 h 06

      Ça va si bien que ça ferme…..

      Le plus dramatique, en ce qui me concerne, est la faiblesse de la relance de Saint-Roch….Beaucoup de locaux à louer et ce depuis fort longtemps. Compte tenu que certaines entreprises songent à quitter le secteur, le scénario d’un retour aux années noires de ce secteur est possible.

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      • davedeux

        5 juillet 2013 à 16 h 16

        Ce quartier est sous le respirateur artificielle depuis 20 ans.
        À un moment donné quand le patient ne remonte pas, faut
        débranché et laissé ce quartier au libre marché.

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      • J M Utilisateur de Québec Urbain

        5 juillet 2013 à 16 h 17

        C’est fait des années que j’attends pour investir un truc contemporain, urbain et en hauteur dans St-Roch. Rien. Toujours des petits projets moches en briques ou des taudis. il y a effectivement de gros départs qui se préparent dans st-Roch. Décroissance et misère à l’horizon.

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    • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

      5 juillet 2013 à 17 h 23

      Évidemment, lorsqu’on regarde un seul côté de la médaille, et qu’on liste des commerces fermés depuis 10 ans (Omer DeSerre, svp!), c’est facile de penser que la situation est mauvaise. Mais dans un monde capitaliste, c’est parfaitement normal de voir des commerces fermés. Mais il y en aura toujours des nouveaux pour les remplacer. Je n’en ferai pas la liste, car je trouve que cette exercise est inutile.

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      • J M Utilisateur de Québec Urbain

        5 juillet 2013 à 23 h 00

        Tout va bien madame la marquise. Regardons l’autre côté de la médaille. Quels sont les commerces qui ont remplacé ceux fermés. Des lunettes de soleil, de la crème glacée, des souvenirs de Québec, des burgers. En 20 ans, le centre a perdu 9,5% d’habitants alors que la population a augmenté de 20%. A oui, j’oubliais que les chiffres et les listes sont inutiles.

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    • sgauvin Utilisateur de Québec Urbain

      8 juillet 2013 à 12 h 05

      Quand même fou conclure de la mauvaise santée d’un quartier en ne considérant que les fermetures, sans prendre en compte les ouvertures!

      Sur Saint-Joseph par exemple, s’il y a eu des fermetures, il y a aussi eu de nombreuses ouvertures. L’ancien édifice ASH est maintenant occupé par des commerces de qualité et des rumeurs persistantes parle d’une ouverture prochain au rez de chaussé de l’autre côté de la rue. La partie entre Dorchester et Caron est particulièrement dynamique avec la poissonnerie, la boucherie, la boulangerie, la pâtisserie, l’épicerie Coop, le Jean-Coutu etc.

      Bref, tout n’est pas noir et Saint-Roch offre une très bonne offre de commerce de proximité que j’utilise quasi quotidiennement.

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      • J M Utilisateur de Québec Urbain

        8 juillet 2013 à 18 h 28

        En effet, Patente et machin, l’affaire est ketchup, le pied bleu sont des success stories mais il manque cruellement de gens (consommateurs) dans le secteur pour assurer l’existance et la croissance des commerces. Selon moi, il faut densifier de façon hétérogène ( riches, pauvres, junky, familles, célibataires, étudiants, retraités, religieux et putes!), pas juste des coops ou des hlm. Raser et construire des trucs cools. Il y a une énergie folle le jour, mais dès que les travailleurs quittent, c’est le village fantôme. il serait dommage de laisser la banlieue tout récupérer à cause des gens qui bloquent tous les projets.

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  11. guibert

    5 juillet 2013 à 17 h 29

    J’habite Saint-Roch, près d’un secteur de Saint-Joseph où plusieurs locaux sont vacants et occupés par de drôles de commerces (ouest de Dorchester).
    Et vous savez quoi? c’est une des sections la plus dynamique de la rue en terme d’originalité de l’offre et d’adéquation avec les besoins des résidents. Les locaux vacants et un peu funky, ça contribue à tenir les prix bas et faire émerger une offre moins « coincée » que sur certaines artères commerciales plus renommées. C’est normal qu’il y ait du roulement et c’est pas plus mal.

    Je suis tout à fait pour densifier le centre et y accroître le nombre de résidents. Par contre, il faut être conscient que l’effort de densification ne peut venir que du centre-ville, qui est déjà très dense et compact à Québec. Regardez des chiffres de logements à l’hectare qu’on peut trouver sur StatCan et vous constaterez que ce ne sont pas des densité que l’on croirait retrouver dans une ville moyenne d’Amérique du Nord (en passant, les premières couronnes de banlieue doivent contribuer aussi à la densification de la ville et ce n’est pas assez le cas).

    Encore faut-il que le développement du centre contribue au milieu existant plutôt que d’en faire fi et d’être une démarche de tabula rasa déguisée (genre y imposer un édifice qui dégrade la trame de faubourg condamne les édifices typiques en leur envoyant une tour de ventilation dans la cour et en faisant exploser la valeur spéculative du terrain).

    Nuance importante aux prévisions apocalyptiques, le centre n’est pas en train de pérécliter. Mes taxes municipales explosent et il ne se passe pas un mois sans qu’une offre d’achat d’un agent ou d’un citoyen aboutisse dans la boîte à lettre de ma petite maison de ville. Ce n’est pas gage de tout et nous avons de sérieux défi en matière de qualité de vie (vite comme ça: tous les jours c’est la merde de chien et trottoirs en ruine où j’ai du mal à faire avancer la poussette de ma fille, rues mal hiérarchisées prise pour des pistes de courses par des gens d’on ne sait où dans leurs VUS, mais ça c’est de l’entretien/gestion normal qu’une ville devrait faire)

    Il y a plein de dents creuses où l’on pourrait multiplier les maisons de villes et unités contemporaines intéressantes pour les familles simplement dans Saint-Roch et Saint-Sauveur n’est pas en reste. Un peu de volonté de la ville aiderait pour faciliter la mutation des immeubles abandonnés et des stationnements de surface (souvent illégaux en passant)! Ces petits lots qui ne semblent pas intéresser les promoteurs ont pourtant un grand intérêt pour des familles. Mais bonne chance! pour avoir tenté d’en acheté un, on est pas sorti du bois avec toute la réglementation et les contraintes. Il faudrait peut-être revoir le principe de zonage en plus de celui de consultation non? ça ferait autant du bien aux promoteurs qu’aux citoyens ordinaires et un plus de favoriser la qualité avant la conformité à des règlements dont le but est souvent flou.

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    • Bruno B

      6 juillet 2013 à 00 h 06

      le centre ville de quebec n!est PAS dense et compact.
      Il est super aere. va faire un tour a Toronto voir…
      Il y a en MASSE de place pour des buildings dignes de ce nom!

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      • guibert

        6 juillet 2013 à 09 h 50

        Vous confondez complètement densité et hauteur… et Québec n’est pas Toronto, bref, vous avez mal lu ce que j’ai écrit et pas lu ce que les commerçants demandent, c’est-à-dire plus de résidentiel.

        Prenez le secteur de recensement 4210019.00 (le centre de Saint-Jean-Baptiste), on y compte 1873 logements sur un territoire de 0,16km2, ce qui nous fait environ 11706 unités au km2, ou 117 à l’hectare.
        Maintenant, prenez le secteur de Toronto au coin de Young et Richmond, en plein centre-ville, on y trouve 580 logements sur 0,47km2 soit un maigre 1234 logements au km2 ou 12 à l’hectare.
        Si on se déplace vers University (SR 5350036.00), où les bâtiments sont beaucoup plus bas, la densité de Toronto augmente ragicalement!!! on passe à 2986 logements sur un territoire de 0,38km2 soit 7857 logements au km2 ou 78 à l’hectare si vous préférez, mais c’est encore nettement sous les valeurs de plusieurs secteurs du centre-ville de Québec.

        Alors de grâce, arrêtez de confondre densité de population et hauteur.

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      • guibert

        6 juillet 2013 à 10 h 23

        Et si c’est la densité des activités (combinant résidences, services, emplois et études) qui vous intéresse c’est autre chose.
        Il faut alors reconnaître que Toronto est la métropole du Canada et qu’en plus, son centre est irrigué par un système de transport en commun digne de ce nom avec le métro et leurs trams. D’ailleurs, il y a une corrélation entre la densité élevée des activités et la présence d’un transport en commun de masse dans la plupart des métropoles.

        Donc, si vous voulez un coeur plus intense à Québec, commencez par militer pour qu’on améliore le transport en commun à Québec et qu’on fasse ce fichu tramway.

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      • J M Utilisateur de Québec Urbain

        8 juillet 2013 à 18 h 42

        Pour avoir habité St-Jean B, c’était un taudis. Des fils électriques, rues étroites, aucun soleil direct, pas d’arbres ou parcs.

        Rasez 10 maisons, empilez les pour faire une tour, faites une rue piétonne, des commerces sympas au rez-de-chaussée, ajoutez un parc pour les enfants… ça commence à être intéressant!

        Mais Toronto est froide. il manque quelque chose, une folie latine que nous avons et que nous devrions exploitée.

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      • Guibert

        9 juillet 2013 à 09 h 30

        Si Sjb ne vous convient pas, tant mieux, c’est un secteur très en demande qui fait en grande partie le charme de Québec (on néglige beaucoup le patrimoine de faubourg, pourtant à l’extérieur de la ville fortifiée, c’est probablement dans les quartiers les plus caractéristiques et les plus charmants de Québec).
        Il n’y aurait aucun gain de densité résidentielle à faire ce que vous proposez, donc aucune rentrée d’argent de plus pour la ville, et en plus, ce serait un type construit sans rapport avec la trame viaire du quartier qui contribuerait à le destructurer comme certains HLM suivant ce modèle d’implantation (du Roi et Caron, Bourlamaque…).

        Par contre, où je vous rejoints c’est sur l’importance de la qualité de l’espace public: densité doit rimer avec qualité pour qu’elle soit acceptable et que ce ne soit pas uniquement les pauvres qu’on entasse dans des tierces zones. Donc oui aux rues piétonnes, aux parcs et aux commerces au rez-de-chaussée.

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  12. J-P

    5 juillet 2013 à 22 h 06

    Québec comme Detroit dans 10 ans? Pourquoi pas?

    Enfin il y aurait des maisons à prix abordable!

    http://www.zillow.com/homes/for_sale/Detroit-MI/pmf,pf_pt/17762_rid/42.353819,-83.110929,42.328505,-83.144746_rect/13_zm/_fm/

    Bon, je l’avoue, ce n’est pas nécessairement un objectif souhaitable. Mais je crois dénoter ici du tirage de couverte. Le centre veut une densification du centre alors que Ste-Foy veut une densification de Ste-Foy (une densification… ou une centre-villisation car en réalité c’est ce qui se produit).

    Et les promoteurs veulent une densification de Sillery alors que les citoyens n’en veulent pas.

    Tout ça m’apparaît de plus en plus comme une lutte de pouvoir entre les quartiers. Et mon intuition me dit que c’est Ste-Foy qui va gagner. Pas parce que c’est la meilleure solution; parce que c’est l’endroit qui attire l’argent par les temps qui courent. Et lutter contre l’argent, ce n’est pas facile.

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  13. Jeff

    8 juillet 2013 à 13 h 17

    Ils ont bien raison, ça vas faire là de se faire mener par les citoyens.
    À moment donné, il faut qu’ils prennent conscience que la ville évolue, s’ils ne sont pas content ben qui déménage en banlieu.
    On ne peu pas empêcher une ville de se développer indéfiniment.Faut mettre un stop au référendum public.

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  14. IDU

    8 juillet 2013 à 15 h 02

    L’Institut de développement urbain du Québec (IDU – Québec), un organisme indépendant et sans but lucratif qui représente des propriétaires, des gestionnaires, des promoteurs, des financiers, des courtiers et des professionnels de l’industrie, considère qu’il est primordial que les citoyens puissent débattre de l’avenir de leur ville au sein de consultations publiques. Toutefois, l’IDU Québec estime, à l’instar d’Annie Mathieu, que ce processus démocratique peut parfois entraver certains projets de densification urbaine. Or, les décisions adoptées lors de consultation publique ne sont représentatives que de la minorité de personnes qui participent à ces débats. En ce sens, l’IDU Québec souhaite que les projets de densification urbaine dans les quartiers centraux des grandes villes du Québec soient encouragés avec la création de zones franches d’approbation référendaire.

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    • Manu

      8 juillet 2013 à 23 h 46

      Sans égard à la position de l’IDU face au processus de consultation publique, et sans égard à l’opinion de chacun (dont moi-même) à ce sujet, comment est-il possible qu’un organisme soit indépendant tout en représentant certaines groupes de gens bien ciblés?

      Ces deux prétentions, qu’elles soient officielles ou officieuses, me semblent contradictoires, outre l’invraisemblable improbabilité que l’avis indépendant de l’IDU en toutes matières, élaboré sans aucune suggestion de la part de ceux qu’il représente, concorde toujours avec l’avis de ces derniers.

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  15. jac

    9 juillet 2013 à 02 h 20

    2 problemes remarqués lors des consultations publiques:
    1- Les lobbies tel les sociétés d’histoire ou encore les groupes de gauche militante (écologiste ou anticapitaliste) ne jugent pas d’un projet selon son mérite
    2_ Des journalistes qui vont chercher leur information chez les lobbies parce qu’elle est bien organisée , documentée et qu’ils ont des porte-parole articulés…
    L’opinion des citoyens est, quant a elle, très disparate ,varié et pas toujours facile a départager!
    Beaucoup de journalistes aiment bien les opinions tranchés et ils trouveront leur bonheur chez les lobbies beaucoup plus que chez le citoyen.
    Ici le titre qui punche, c’est: « QUEBEC POURRAIT RESSEMBLER A DÉTROIT… » (si on ne densifie pas) (selon X)

    Mais ca pourrait aussi être: ‘QUEBEC POURRAIT RESSEMBLER AUX
    BANLIEUES PARISIENNES … (si on densifie mal)
    (selon y)

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