Mathieu Boivin
Le Soleil
(Québec) La féroce opposition de la conseillère Anne Guérette au projet de l’îlot «Esso» est en train de lui nuire dans son propre quartier et pourrait même lui coûter son siège aux prochaines élections, croit le maire de Québec, Régis Labeaume.
Celui-ci y est allé de cette hypothèse, lundi soir, après que Mme Guérette eut voulu retirer de l’ordre du jour du conseil d’arrondissement La Cité-Limoilou l’item qui traitait du projet de l’homme d’affaires David Grondin, afin de pouvoir en rediscuter et ainsi trouver un terrain d’entente avec le promoteur
20 août 2013 à 09 h 53
Elle aura désormais à plus réfléchir avant de toujours dire n’importe quoi.
Pour moi elle s’est disqualifiée en proposant l’agrandissement du musée vers l’arrière plutôt qu’en façade sur Grande -Allée .
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21 août 2013 à 08 h 49
Un musée national doit si possible jouir d’une vaste perspective, ce qui ne sera pas le cas ici.
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21 août 2013 à 23 h 10
En autant qu’on réussisse à mieux intégrer l’ancienne prison au complexe muséal, ça me va. Pour l’instant, cette partie fait un cul de sac dans les couloirs qui n’est pas propice à un musée.
Et puis on peut facilement imaginer l’église Saint-Dominique s’intégrer à l’ensemble lors d’une future extension du musée – en supposant que l’église ferme évidement.
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20 août 2013 à 14 h 46
» La féroce opposition de la conseillère Anne Guérette au projet de l’îlot «Esso» est en train de lui nuire dans son propre quartier et pourrait même lui coûter son siège aux prochaines élections, croit le maire de Québec, Régis Labeaume. » Cet homme sait tout. Cet homme, c’est tout. Il est devin. Il est divin. Une chance qu’on l’a.
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20 août 2013 à 17 h 02
Il a ses défauts, mais au moins ça bouge (ça s’agite aussi), c’est dynamique et ces petites controverses sont stimulante pour pousser la machine plus loin. Entre ça et l’immobilisme pantouflard de certains, je préfère ça.
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20 août 2013 à 21 h 35
Pour que ça bouge il faut avoir des controverses? Quelle mentalité…
Moi je trouve qu’au contraire, ça bougeait bien plus au temps de Lallier qu’aujourd’hui. Au moins il n’abandonnait pas 95% de ses projets.
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20 août 2013 à 22 h 20
Je doute que cela lui soit néfaste pour elle aux prochaines élections. Elle jouit d’un électorat passablement conquis d’avance. M. Labeaume ne fait que le jeu habituel de la politique…
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21 août 2013 à 23 h 13
Je doute moi aussi que ça lui nuise. Si je me souviens bien, elle était déjà connu pour ses prises de positions lors des dernières élections. En fait, parler d’elle comme ça je crois que ça l’aide.
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20 août 2013 à 16 h 16
Quelle perte de temps pour 2 étages.
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21 août 2013 à 07 h 58
Le Québec à son meilleur
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21 août 2013 à 12 h 12
Y a les bons et les méchants …
Il est évident que les promoteurs jouissent de la sympathie et de l’appui sans réserve de bon nombre d’intervenants sur ce forum, comme si les promoteurs étaient les bienfaiteurs de l’humanité et leur première motivation était le bien commun de la population.
Tandis que les opposants à des projets souvent mal ficelés et demandant des dérogations au zonage ou aux réglements d’urbanisme doivent surement agir égoïstement pour leur intérêt personnel et dans un but inavoué et pourquoi pas invavouable.
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21 août 2013 à 13 h 16
La problématique est beaucoup plus fondamentale que ce que vous évoquez, avec des accents émotifs compréhensibles. Nous sommes collectivement à créer la Nouvelle Ville de Québec, issue des fusions. En ce moment, les différents blocages relèvent souvent plus du « pas-dans-ma-cour » même si d’autres motifs sont invoqués (gabarit, etc). J’ai suivi à la trace le dossier du « Terrain Esso » depuis 2004 et il est très significatif de l’ensemble. Les enjeux collectifs devront être sur la table durant la campagne électorale qui s’annonce et ultérieurement, les moyens législatifs devront être accordés.
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21 août 2013 à 14 h 15
Justement, monsieur Gobeil : la création de la Nouvelle Ville de Québec doit être un projet COLLECTIF et non pas un amalgame de projets dictées par la seule classe de promoteurs qui se foutent comme de leur première chemise de visions collectives quand il s’agit de réaliser leurs projets.
Sans vouloir trop entrer dans la politique électorale sinon électoraliste, il me semble évident actuellement que la présente administration municipale sera réélue et qu’il y a fort à parier que les enjeux collectifs proposés à l’électorat ne compteront pas beaucoup dans le résultat du vote et que la campagne électorale sera populiste et divisive, comme nous l’a démontré et nous le démontre déjà la mairie (banlieues fusionnées vs quartiers centraux, droite populiste vs mouvements sociaux, « anti-toute » vs n’importe quoi pourvu que ce soit en hauteur, etc… )
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21 août 2013 à 14 h 48
Je présume que vous avez des informations pour affirmer aussi péremptoirement que « la seule classe de promoteurs qui se foutent comme de leur première chemise de visions collectives quand il s’agit de réaliser leurs projets ».
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21 août 2013 à 15 h 33
Une évidence qui n’a pas besoin d’être justifiée par des informations privilégiées : nul ne peut nier que le profit est la motivation première pour quelqu’un qui est en affaires, ce qui est normal, tout à fait normal dans notre système économique.
On peut tout monnayer. Petit exemple anodin: la vue qu’on enlève aux résidents en place pour ensuite s’en servir (de la vue) comme argument de vente.
Les règlements municipaux relatifs au zonage, aux rénovations, aux nouvelles constuctions qu’on voudrait assouplir sont là pour « policer » les intérêts personnels versus les intérêts collectifs.
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21 août 2013 à 16 h 17
Doit-on donc en conclure que selon votre opinion, aucune modification de zonage doit se faire car elle favorise nécessairement l’intérêt privé ?
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21 août 2013 à 16 h 46
« Doit-on donc en conclure que selon votre opinion, aucune modification de zonage doit se faire car elle favorise nécessairement l’intérêt privé ? »
Je suis de cet avis! À moins qu’en échange, le promoteur ne bonifie son projet afin de redonner à la collectivité une partie du profit qu’il engrange grâce à la modification de zonage. À mon avis, c’était le cas avec le projet de l’îlot Irving. Ce n’est par contre pas le cas avec le projet du terrain Esso.
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21 août 2013 à 16 h 49
Merci. Qui doit juger alors si la bonification est acceptable ?
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21 août 2013 à 17 h 42
Les commentaires de Réal et Francis L. démontre qu’on est encore dans les vielles valeurs québécoises comme de quoi faire de l’argent est mal. Les entrepreneurs et dirigeants d’entreprises sont nécessairement de mauvaises personnes car ils font de l’argent
Voyons, on est plus en 1950. Les gens sont en affaires pour faire de l’argent et c’est normal comme ça car sinon il n’y aura plus d’entrepreneur. Je ne viens pas dire ici qu’il ne faut pas que les gens qui ont fait beaucoup d’argent ne redonnent pas à la collectivité, au contraire. Mais il ne faut pas penser que dans tous les projets il y a une tonne de profits à faire.
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21 août 2013 à 18 h 52
Ces deux personnes (Réal et François L.) ne sont pas de mauvaise foi. Mais la perception voulant qu’un entrepreneur soit nécessairement de mauvaise foi existe. Le dogmatisme a le jugement facile. Sans appel. Il faut en faire le constat. Ce qui pourrait nourrir la discussion serait une proposition concrète quant au sort des terrains inoccupés et vacants. La seule acceptable selon cette école (église ?) de pensée serait de se conformer au zonage actuel. Alors qu’arrivera-t-il si un changement de zonage est demandé ? Les résultats sont connus d’avance. Et que feront alors les entrepreneurs ? A quoi est utile (dans cette vision) la Commission d’urbanisme ?
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21 août 2013 à 21 h 00
Ce serait tellement plus facile pour le promoteur de se contenter de construire trois étages sans changer le zonage. Malgré toutes les particularités et les améliorations qui ont été considéré dans le projet, pour lui c’est un coup de dés de se lancer dans cette aventure. Il essai le coup car il a l’appui de la municipalité, mais il sait que rien est acquis. Il peut faire facilement trois étages, mais pas quatre étages, car les normes de construction ne sont plus les même à cette hauteur (structure en acier ou en béton, ascenseur…). Et vu les dimensions du terrain, je crois qu’il serait difficile de rentabiliser seulement 4 étages à cet endroit, 5 étages ce serait à voir.
Pour ce qui est de tous le discours sur les méchants capitalistes contre les bons citoyens, j’ai l’impression de retourner dans mes années universitaires. On a toujours le choix d’accepté le système, de s’intégrer et de jouer le jeu. On peut aussi le refuser et rester sur la défensive. Oui, comme le mentionnait Denis, notre héritage culturel peut expliquer pourquoi ces idées sont un peu plus forte au Québec comparé au reste du continent, mais plus que cela, j’ai l’impression que le discours est complètement déphasé et ne reflète plus une réalité qu’elle a déjà reflété il y a un siècle ou deux où ont a réellement connu le capitalisme sauvage.
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21 août 2013 à 21 h 25
En passant, seul 2 promoteurs étaient intéressés par le Terrain Esso mais aucun des deux y voyait une rentabilité quelconque à 4 et même 5 étages. Celui qui a remporté la mise savait évidemment qu’il aurait alors à demander un changement au zonage.
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22 août 2013 à 09 h 33
Pour DenisB: J’ai bien précisé que la notion de profit était tout à fait normale dans notre société actuelle et loin de moi le désir de vivre le « grand soir » préconisé par les marxistes.
Ceci dit, on peut également constater que la perception voulant que des opposants à un projet de construction ou d’aménagement soient nécessairement de mauvaise foi existe également. On n’a qu’à lire les anathèmes lancés à la conseillière Guérette pour le constater.
Mais en fin de compte, c’est un débat qui tourne en rond qu’on ne pourrait mieux illustrer par la classique phrase de Georges Wells dans son roman Animal Farm : all animals are equal but some animals are more equal than others.
Débat intéressant en définitive. Et qui nous sort des courtes et sempiternelles redondances, genre » c’est pas assez haut » qu’on lit trop souvent sur ce forum.
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22 août 2013 à 12 h 42
Je crois que ce qui m’agace le plus avec les « pro-dézonages », c’est cette manie de stigmatiser leurs opposants plutôt que d’apporter de réel arguments. Pouvez-vous me dire, Denisb, à quelle moment nous aurions fait référence à des « méchants promoteurs » et que « l’argent est mal »? Ça prouve que vous n’avez rien compris à notre position.
Recommençons depuis le début …
Un promoteur se doit de faire du profit, c’est son gagne pain! Mais à chaque fois qu’il réalise un projet, il prend un risque. Ce risque pourrait lui faire gagner gros, comme il pourrait lui faire perdre beaucoup.
À chaque fois qu’il achète un terrain, il calcule son potentiel économique afin de juger du maximum qu’il peut dépenser pour se l’approprier. Dans cette optique, la valeur d’un terrain ne peut pas dépasser son potentiel économique (intimement lié au zonage), sauf si le promoteur surestime le potentiel.
Par la suite, comme le promoteur souhaite faire le plus de profit que possible (ce qui, il faut le répéter, est parfaitement normal), alors il tente une modification de zonage. La procédure semble compliquée, mais elle ne nécessite pas beaucoup de frais à comparer aux profits qui pourraient s’en dégager. Si le promoteur réussit, bingo! Sinon, tant pis, il fait le projet initialement prévu.
Voilà pourquoi je ne pense pas que les promoteurs ont besoin de cadeaux : même sans modification de zonage, leur projet reste rentable. Si un promoteur affirme le contraire, c’est qu’il a mal calculé le potentiel économique du terrain. Mais dans un tel cas, je ne vois pas pourquoi la société devrait réparer son erreur. Mais dans tous les cas, je suis convaincue que même sans dézonage, le projet initial reste rentable.
Donc, il y a une solution à tout cela? Oui, si le promoteur, en échange de la modification de zonage, redonne une partie à la société. C’était le cas avec l’ilôt Irving, projet qui a faillit être accepté. Mais comme la réponse fût négative, c’est que les résidents concernés ont calculé que la bonification n’était pas suffisante.
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22 août 2013 à 12 h 53
« Mais dans tous les cas, je suis convaincue que même sans dézonage, le projet initial reste rentable ». Pourrait-on savoir comment vous en arrivez à une telle conviction ? En audience publique pour le Terrain Esso, la question a été posée par le conseil de quartier aux deux promoteurs qui avaient manifesté de l’intérêt et aucun n’est paru favorable à cette « conviction ». D’ailleurs, selon Marc-André Pâlin (directeur de la société de développement commercial de l’avenue Cartier) qui est intervenu, aucun autre entrepreneur ne s’est manifesté pour construire uniquement sur 4 étages. Mais je suis d’accord avec le fait que l’entrepreneur (Miradas) a pris un risque et que malgré la « bonification » (25% du terrain pour fins publiques, place publique, toilettes publiques, abribus) dans ce cas précis, les opposants s’en tiennent à 4 étages. Enfin, pour ce qui est de l’Îlot Irving, j’ai assisté aux dernières séances du conseil de quartier (après le référendum) et en aucun moment il ne fut question de « bonification ». C’est « 4 étages » ou rien du tout.
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22 août 2013 à 17 h 12
À Réal et Francis L. Je ne voulais pas vous vexer et je n’ai aucunement pensé que vous étiez de mauvaise foi. Mon commentaire se voulait plus général et j’ai beaucoup de respect pour vos opinions.
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23 août 2013 à 13 h 12
@ Denisb
Merci de la précision! Désolé si mon message était un peu sec. C’est que je trouvais important de faire comprendre que j’essai d’être plus nuancé que blanc ou noir.
@Gérald Gobeil
Concernant la première question, j’estime que mon message précédent y répond déjà. Bien évidemment, les promoteurs ont intérêt à faire planer le risque de voir le projet tomber à l’eau afin d’ajouter de la pression. Mais évidemment, ce n’est pas de façon désintéressé.
De mon côté, je fais le pari que le projet est rentable même sans changement de zonage pour les raisons que j’ai déjà expliqués. Et si ce n’est pas ce promoteur qui fera le projet, ça sera un autre, un jour ou l’autre. Au contraire, je pourrais même prendre l’exemple de la façade Saint-Vincent-de-Paul que la ville a laissé détruire pour dénouer l’impasse. Et où en sommes-nous aujourd’hui?
Concernant les toilettes, abribus et place publique, se ne sont pas des bonifications étant donné que ces éléments étaient obligés par la ville dès le départ (dites-moi si je me trompe). Dans un tel cas, le promoteur connaissait ces variables lorsqu’il a calculé le potentiel économique du terrain, et le prix qu’il a donné pour ce dernier était diminué par rapport à ces demandes de la ville.
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23 août 2013 à 13 h 31
Quant au prix, ce fut sur appel d’offres et il n’y eut aucune précipitation des constructeurs. Seul 2 se sont manifestés et celui qui a remporté la mise a payé le tout environ 400,000 $ avec les contraintes connues (toilettes publiques, mini parc, abribus).
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21 août 2013 à 12 h 26
Justement cette vaste perspective est la Grande allée pas le fond des plaines.
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21 août 2013 à 21 h 54
La perspective en arrière du Musée, n’est-ce pas le fleuve lui-même ?
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21 août 2013 à 21 h 59
Monsieur Naud, auriez-vous accepté que le MNBA s’agrandisse à même le Parc des Plaines ?
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21 août 2013 à 22 h 43
À mon avis, le musée aurait dû effectivement s’agrandir d’une aile nouvelle côté fleuve. Qui plus est, dans bien des pays, l’enveloppe extérieure de cette addition aurait été construite à l’identique exact du bâtiment d’origine, de sorte qu’après quelques années, nul n’aurait pû départager la nouvelle partie de l’ancienne.
Enfin, je suis enclin à penser qu’Ottawa a refusé cette option pour une raison autre que celle couramment évoquée.
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21 août 2013 à 17 h 08
Collectif,collectivité,on se croirait dans la Russie de 1917.
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22 août 2013 à 08 h 46
Les objectifs, les termes et les valeurs sont tout à fait valables. Là n’est pas le problème. Le problème fondamentale est que bien souvent une minorité de citoyens évoque le bien collectif pour protéger leur intérêt personnel. C’est là qu’est le dérapage. L’ilot Irving est un bel exemple de cette pensée.
Cependant, il y a aussi un autre problème sous-jacent: la propension de la mairie (pour ne pas dire du maire) à traiter les problèmes au cas par cas. Modifier le zonage à qui mieux mieux selon le sens du vent, cela engendre inévitablement des iniquités. Le cas du complexe Jules Dallaire me vient en tête.
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22 août 2013 à 09 h 00
Pour répondre au commentaire de M. Naud à propos de l’agrandissementu du MBAQ, un peu partout au monde les Musées se servent de projets de construction ou d’agrandissement pour faire des bâtiments phares qui se démarquent et deviennent, en quelque sorte une signature non seulement pour l’institution, mais aussi pour la ville qui les abrite. Pensons seulement au Guggenheim de Bilbao ou de New York, à la grande pyramide dans la cour du Louvre, aux spectaculaires bâtiments muséaux de Calatrava à Valence ou le Milwaukee Art Museum et même, plus près de nous, à Toronto, à l’agrandissement récents du Royal Ontario Museum ou de la Ontario art Gallery.
Le style du bâtiment principal du Musée du Québec, si joli soit-il, ne se démarque absolument en rien des autres musées construits au début du siècle ailleurs sur le continent. Je trouve donc heureux que l’on ait voulu, pour une fois, faire preuve d’un peu d’audace architecturale même si, quant à moi, on aurait pu aller plus loin encore.
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23 août 2013 à 08 h 18
Vous avez parfaitement raison. Aucun intérêt à agrandir à l’identique alors que l’on maitrise parfaitement le verre, l’acier et le béton. Sans oublier le prix astronomique pour sculpter une façade en pierre qui, après tout, passerait inaperçu et qui pourrait être raté comme le banal agrandissement du château frontenac.
Le Guggenheim de Bilbao est spectaculaire, un joyau pour la ville qui vaut le détour et qui l’a relancée.
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22 août 2013 à 10 h 27
Cette perspective se réalisera lorsque l’on apercevra sur Grande-Allée,une bâtisse (le musée) qui sera magnifique,et qui de plus, pourra magnifiquement mettre en valeur l’église St Dominique et ce qui est je crois son presbytère.
Mr Naud ne jamais oublier que l’on est dans un milieu urbain .
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22 août 2013 à 20 h 43
En somme, une institution bien insérée dans son quartier ?
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22 août 2013 à 13 h 07
Quelques petits rappels :
#1 Dans un passé pas si lointain, il y avait là une station de « gaz »;
# 2 Maintenant disparue, il y a maintenant là un « no man’s land »;
#3 Pour 2 étages de plus que le zonage actuel je crois comprendre que le promoteur construirait un bel édifice qui comblerait cette « zone morte »;
#4 Qui plus est, le rez-de-chaussée, si je ne me trompe pas, comporterait pour le bénéfice des usagers du transport en commun, un espace intérieur chauffé;
#5 Aussi, à moins d’errer, cet édifice s’inscrirait selon moi dans une véritable dynamique de transport urbain par l’absence de stationnement autour ou à l’intérieur de celui-ci; autrement dit, ce projet semble donner priorité aux piétons; aux usagers du transport en commun …et non aux « chars » !
C’est vrai que je ne suis ni architecte, ni urbaniste, mais un simple citoyen qui, de bonne foi, croit que nous serions tous gagnants, d’une façon ou d’une autre à favoriser la réalisation de ce projet.
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22 août 2013 à 14 h 01
Voilà! C’est une belle façon d’expliquer que le fameux «bien collectif» (cité par Yvan Dutil plus haut) serait davantage servi par la présence d’un nouvel édifice que par le statu quo.
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23 août 2013 à 08 h 24
Depuis moins de 5 ans, il s’est construit plusieurs nouveaux bâtiments, commerciaux et résidentiels, dans un rayon de 150 mètres de l’Îlot Esso. Tous ont respecté les gabarits prescrits par le règlement de zonage. Le débat actuel est gonflé à l’hélium par la mairie pour des fins politiques bien plus qu’économiques.
Le groupuscule de commerçants du quartier qui s’agite dans ce débat se ridiculise à chaque nouvelle déclaration publique.
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23 août 2013 à 08 h 46
Si ce groupuscule de commerçants est bien organisé aux prochaines élections ce sera bye,bye Anne ,elle est partie !
Et aux taxes qu’ils ont à payer, ils ont entièrement raison de vouloir une densification avec un immeuble de six étages .
En tout cas pour deux étages une conseillère risque de perdre une élection. Pas fort …
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23 août 2013 à 12 h 14
Mais overall, quand on regarde le projet proposé sur le terrain Esso c’est vrai qu’il est bcq, beaucoup trop gros et mal intégré. Ça se voit du premier coup d’oeil ! Si on veut mettre un peu de hauteur soit, mais pas à n’importe quel prix. Un projet qui intégrerait le bâtiment de la pharmacie Brunet serait mieux si l’on veut construire plus haut. Mais pas comme il est présenté. Et pourtant moi aussi j’aime la hauteur mais pas n’importe comment. Dans le cas de ce projet un dirait un gros bloc planté au mlieu de nulle part. Et regardez autour, on a construit mais des bâitment de 3 étages pas plus c’est pas mal plus beau et bien INTÉGRÉ!. Donc madame Guérette n’est pas dans le champ.
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23 août 2013 à 12 h 27
Ce que je trouve execivement dommage, c’est que lorsqu’on parle d’intégration et d’acceptabilité sociale, on fait (quasi) uniquement référence à la hauteur et au nombre d’étages. Oui la hauteur est un des critères, mais pas plus que l’usage au sol, l’implantation, l’architecture…. Des vérus urbaine à deux étages ça existent également vous savez. Mais là, on a pas un mot à dire parce qu’ils respectes le zonage. La beauté de ces projets « d’envergures » c’est que la population et les élus peuvent se prononcer et exiger des compensastions.
Ce serait probablement facile pour un promoteur de respecter le zonage, mais attendez vous pas à une finition architecturale de qualitée, un style recherché et une place pubique agréable. Que le strict minimum… et surtout, la population n’aura aucune mot à dire. Et tout ça, pour 2 étages, dont 1 en retrait, sur une terrain au coin de deux rues d’envergures (endroit le plus sensé, tant qu’à moi, à l’acceptation d’un ajout de 2 étages).
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