Stéphanie Martin
Le Soleil
(Québec) Les opposants au projet d’immeuble de six étages au coin Cartier-René-Lévesque pourront réclamer un référendum en signant les registres qui seront ouverts le 18 septembre (…) Ainsi, les registres seront ouverts pendant une journée, le 18 septembre, au bureau d’arrondissement sur la rue Saint-Joseph. Si le nombre de signatures requis est atteint, soit 127 personnes sur les 1161 qui vivent dans les zones limitrophes, les élus devront revenir en conseil d’arrondissement pour voter pour le déclenchement d’un référendum, a expliqué la greffière
10 septembre 2013 à 06 h 53
Cette fois ci j’ai l’impression que les opposants à ce projet vont le perdre ce référendum.
Je connais des gens qui vont aller voter pour cet immeuble de six étages. ,et participer pour la première fois ,à un référendum de quartier.
Ce qui devrait tracasser et fatiguer Anne Guérette ne sont pas les deux étages qu’elle juge de trop.
Mais plutôt les taxes énormes que les commerçants sur Cartier doivent payer.
C’est ce qu’un vrai leader aurait dû expliquer à sa bande de chialeux.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 09 h 17
Il faut savoir que la présidente du conseil de quartier fait du porte à porte dans Montcalm… elle a personnellement interpellé deux personnes que je connais qui résident sur Cartier pour les inciter à signer un pétition pour ouvrir les registres.
On en est rendu là…
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 07 h 41
Incroyable qu’on en soit encore rendu là …
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 09 h 46
Il faut aussi spécifier que les voisins immédiats du terrain (résidents et commerçants situés sur René-Lévesque) ne pourront pas voter lors du référendum. Je me demande comment les reines de la démocratie du quartier vont expliquer cela?
Signaler ce commentaire
12 septembre 2013 à 07 h 19
Il va falloir un jour qu’on m’informe sur ces référendums. D’après ce que je comprends, il faut peu de gens pour demander un référendum, mais beaucoup plus ont l’opportunité de voter. Par exemple, avec l’ilot Irving dans St-Jean Bapt, c’est presque la moitié du quartier qui était appelée à voter.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 10 h 08
Je suis favorable à ce projet. J’habite à deux pas de l’édifice proposé et je ne pourrai pas aller voter parce que mon secteur n’a pas signé la pétition pour l’ouverture des registres. Ce qui laisse entendre qu’il fallait être contre le projet au départ pour avoir le droit d’aller voter pour au référendum. Très très tordue comme manière de procéder.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 10 h 33
Si je comprends bien (et c’était encore plus problématique récemment dans un autre cas au nord de Charlesbourg), le territoire total qui peut être visé par un référendum est subdivisé en petites unités de voisinage.
Tout le monde dans le territoire visé peut demander la tenue d’un référendum, mais il ne sera ensuite ouvert qu’aux unités de voisinage qui ont eu assez de demandes en ce sens.
Dans la réalité, ce sont généralement ceux qui s’opposent qui demandent un référendum et non ceux qui sont pour. Par conséquent, seuls ceux qui habitent dans les unités de voisinages où il y a eu assez de gens contre (pour demander un référendum) peuvent voter. Ceux qui habitent dans une unité de voisinage en faveur et qui n’a pas assez demandé de référendum, ne peuvent pas voter.
La distortion du résultat est évidente.
Pour régler ce problème, il faudrait que les gens qui appuient un projet demandent systématiquement la tenue d’un référendum pour avoir le droit de voter dans leur unité de voisinage, juste au cas où une autre unité de voisinage contiendrait plusieurs citoyens contre le projet. Le problème, c’est que tous les projets sans histoire qui auraient pu passer sans référendum vont être retardés par ces référendums, en plus d’engendrer des coûts pour la ville, des déplacements inutiles des gens, etc. Ce serait un genre d’abus de l’appareil démocratique.
Dans les fait, ça reviendrait aussi à étendre le référendum à tout le territoire visé au départ, et non seulement à certaines unités de voisinage. Il serait donc plus simple de conserver la procédure actuelle pour déterminer si oui ou non il y aura un référendum, MAIS sans tenir compte des unités de voisinage. Autrement dit, s’il est pour y avoir un référendum, tous ceux dans le territoire visé au départ peuvent voter.
Mon intuition me dit que cela a peut-être déjà été le cas, mais qu’on a jadis ajouté la notion d’unité de voisinage pour une certaine raison. Il faudrait peut-être la retrouver, à defaut de quoi il faudrait réellement se débarasser de ces unités de voisinage pour déterminer qui vote ou non.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 12 h 44
Aberrant!
Signaler ce commentaire
12 septembre 2013 à 07 h 21
Merci.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 11 h 03
D’un Ridicule grotesque…un 6 étages en ville…quant a 2 coin de rue plus a l’est il y a l’affreuse tour Banque Nationale…Franchement..d’une perte de temps incroyable..
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 12 h 52
Oui, vous avez raison de dire que ce ridicule et grotesque quand les administrateurs d’une ville prenne partie avantageusement pour un entrepreneur afin de modifier le zonage. La ville est là pour protéger ces citoyens et faire respecter les règlements.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 14 h 03
Comme on le dit souvent, c’est difficile à accepter et à croire que des promoteurs immobiliers spéculent en achetant des terrains sans être au courant des règlements en vigueur.
Je ne peux qu’imaginer qu’en achetant de tels terrains ou immeubles à démolir ou à rénover, ils doivent avoir un minimum d’assurance de la part de la Ville que le zonage sera changé pour pouvoir espérer un retour raisonnable sur leur investissement.
Les citoyens tout autant que les promoteurs ont voix au chapitre, n’en déplaise à ceux qui déchirent maintenant leurs chemises outragés par l’opposition suscitée par un projet non conforme au zonage.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 14 h 24
J’ai suivi le dossier « Terrain Esso » depuis 2004. Le promoteur connaissait très bien les risques associés à cet achat sur appel d’offres publiques de ce terrain, à savoir « 4 étages, toilettes publiques, abribus, placette publique ». Ce n’est pas pour rien que seulement deux promoteurs ont manifesté leur désir de s’en porter acquéreur. Le promoteur (Miradas) savait très bien qu’une demande de modification au zonage devrait être faite si jamais il désirait construire avec plus d’étages, tout en connaissant également très bien les modalités devant être accomplies si un tel changement de zonage était demandé. Affirmer péremptoirement que la Ville aurait assuré au promoteur que le zonage serait changé est non conforme, tant aux faits que dans la réglementation applicable en la matière. La saga du « Terrain Esso » est un copier/coller du dossier de l’Îlot Irving, à la différence que dans ce dernier cas, le conseil de quartier était favorable au projet « bonifié » dès le départ alors que le conseil de quartier Montcalm ne voulait qu’un 4 étages, dès le départ, sans le dire ouvertement et clairement. De toute façon, avec cette deuxième saga, on peut raisonnablement comprendre que les promoteurs désirant construire autre chose qu’un 4 étages dans Montcalm ont fermé les projets pour longtemps. Ne restera que ceux de la nature des condos projetés sur Bourlamaque
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 16 h 20
Pas tout à fait un copier-coller: pour le projet de l’îlot Irving, en plus du conseil de quartier, y avait aussi le Comité Populaire St-Jean-Baptiste, la conseillère du quartier, les gens d’affaires du Faubourg, etc, qui appuyaient le projet, et le projet est mort quand même suite au vote des citoyens.
Dommage qu’on n’ait pas fait un réel post-mortem pour expliquer cet échec. Mais non, on s’est contenté de réactions divisives de la part de la mairie, genre « vieux hippies » vs « jeunes professionnels » ou plus simplement, de l’insulte pour se défouler sur les gens du Faubourg. Comme le dit plus ou moins l’adage: oublier l’histoire (celle de l’échec de l’ilot Irving) après avoir été trop paresseux pour réfléchir sur les causes profondes de cet échec, c’est se condamner à la revivre.
Je n’ai rien contre le projet Esso en soi mais personnellement je n’y habiterais jamais ( appartements fermés sur trois côtés, circulation, sorties des bars et restos, etc )
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 16 h 35
D’accord avec vous que le « post-mortem » ne semble pas avoir eu lieu mais encore hier soir, alors que le dossier semble définitivement clos i.e. 4 étages, un citoyen connu pour son opposition dans l’Îlot Irving est encore revenu à la charge au conseil d’arrondissement lors de la période de questions des citoyens. Ce terrain et celui du « Terrain Esso » sont devenus des symboles. Merci pour les informations additionnelles pour le consensus qui s’était développé autour du projet initial quant à l’Îlot Irving. Quant au reste, à savoir le type d’appartements projetés, je dois vous informer de source sûre que plusieurs personnes se sont montrées intéressées malgré les contraintes que vous évoquez.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 20 h 04
* Dérapage, ……il ne me reste plus que ça !
-J’ai trouvé LA « sot-lution ».
-On appuie tous les « ceusses » qui s’opposent au projet de 6 étages de l’Îlot Esso;
-Et là, en lieu et place, on propose un projet « social », de pas « plusse » qu’un étage, « chiotte » inclue;
-Une maison dédiée aux toxicomanes à l’intérieur de laquelle on fait la récupération et la distribution de seringues.
-« Çé-ti » pas une bonne idée ?
-« Qui çé » qui est d’accord ?
-Me semble que ça serait une bonne façon de respecter les gabarits des édifices environnants et que ça apporterait de plus une touche toute spéciale à ce coin sans vie !
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 21 h 40
Décidément … vous pourriez honnêtement faire un effort pour proposer quelque chose de plus constructif. Ce genre de propos ne donne absolument rien et vous le savez parfaitement bien.
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 23 h 20
Il se pratique à être maire. Il est bien parti non?
(je ne peux pas confirmer que je n’ai jamais songé à ne pas être tout à fait sérieux dans ce commentaire)
Signaler ce commentaire
11 septembre 2013 à 12 h 24
Si je n’avais jamais commenté de façon sérieuse et pas seulement une fois sur ce sujet;
Si je n’avais pas pris la peine de faire précéder mon commentaire de la réserve suivante : « * Dérapage, ……il ne me reste plus que ça ! » (sic)
Si je n’avais pu prendre pour acquis que j’étais certain que les lecteurs auraient compris d’emblée la justification de ma réserve et ce qui s’en suivait, il va de soi que j’aurais retenu le caractère « humoristico-sarcastique » de mon commentaire.
Si cela a pu contribuer chez certains à l’insomnie qui a pu s’en suivre, Mea culpa, Mea culpa, Mea maxima culpa.
Si par contre cela a pu contribuer à dilater la rate des autres, j’en suis fort aise, le but véritable recherché étant alors atteint, face à cette nouvelle saga.
Signaler ce commentaire
11 septembre 2013 à 20 h 00
Alors c raté. Désolé.
Signaler ce commentaire
11 septembre 2013 à 13 h 07
Très bien dit.
Merci!
Signaler ce commentaire
10 septembre 2013 à 23 h 45
Il y a quelques bizarreries dans ce projet;
-C’est du résidentiel alors que le potentiel est commercial!
Ce coin de rue a même toutes les qualités pour du commercial et tous les défauts pour du résidentiel!
Suis-je dans une fausse perception?
Signaler ce commentaire
12 septembre 2013 à 15 h 31
Si je comprends bien, le projet est commercial… ou plutôt, il est mixte. L’immeuble de 6 étages aurait des commerces au rez-de-chaussé et les étages au-dessus abriteraient des résidences. Un peu comme les bâtiments qui longent la rue Saint-Jean.
Signaler ce commentaire
12 septembre 2013 à 15 h 27
Les limites de hauteur sont une aberration. Si le quartier est tel qu’un projet plus haut que la moyenne est rentable, que le projet se réalise. Ça fait partie de l’évolution naturelle des quartiers en ville. Il faut arrêter de toujours vouloir conserver les villes dans du formaldéhyde, comme s’il était interdit de changer quoi que ce soit.
Signaler ce commentaire
12 septembre 2013 à 23 h 11
« Si je comprends bien, le projet est commercial… ou plutôt, il est mixte. »
Non, à ce que je sache, le projet est résidentiel.
————————————————————
Le commentaire de Réal est intéressant:
« Dommage qu’on n’ait pas fait un réel post-mortem (de l’ilot Irving)pour expliquer cet échec. Mais non, on s’est contenté de réactions divisives de la part de la mairie, genre « vieux hippies » vs « jeunes professionnels » ou plus simplement, de l’insulte pour se défouler sur les gens du Faubourg. Comme le dit plus ou moins l’adage: oublier l’histoire (celle de l’échec de l’ilot Irving) après avoir été trop paresseux pour réfléchir sur les causes profondes de cet échec, c’est se condamner à la revivre. »
En fin de compte l’assemblée a été plus « divisive » (pour employer le terme de Réal) dans les interventions que rassembleuse.
Donc, Non: on n’a pas tiré de leçons de l’îlot Irving !
Signaler ce commentaire
13 septembre 2013 à 12 h 15
http://quebec.huffingtonpost.ca/2013/08/29/projet-esso–les-critre_n_3835142.html
« Rappelons que l’îlot Esso est un projet de six étages à vocation mixte, résidentielle et commerciale, situé à l’intersection de la rue Cartier et du boulevard René-Lévesque dans le quartier Montcalm. »
Les informations directes sont difficiles à obtenir, mais ce que j’ai trouvé indique plutôt que le projet inclut du commercial et du résidentiel. Avez-vous une source qui indique clairement quel est le projet qu’il n’y a QUE du résidentiel?
Signaler ce commentaire
13 septembre 2013 à 23 h 06
j’ai lu le lien et j’en prends note (et on verra)
mais il y aura tres tres peu d’espace au rez-de-chaussée pour du commercial… (un dépanneur?, un mini café??)
Ce n’est pas ce qui va relancer le coté commercial de la rue Cartier comme par ex. l’arrivée d’une grosse banniere du genre Starbuck, Zone ou de style « Grand Café »
A ce que j’en sais , c’est avant-tout un projet résidentiel!
Mon questionnement demeure: Un projet, avant-tout, « Commercial » ne serait-il pas nettement plus avantageux sur ce site??? bizarre…
Signaler ce commentaire
15 septembre 2013 à 11 h 30
jac, pour le développement commercial, il faut dire que l’habitude en Amérique du Nord est d’avoir des commerces uniquement au rez-de-chaussée. Donc un développement uniquement commercial à cet endroit prendrait en général la forme d’un commerce ayant la même superficie que l’espace commercial prévu au projet. Il serait difficile d’offrir une plus grande surface commerciale que ça.
La seule manière serait de créer un centre d’achat en hauteur. Ça se fait au Japon et peut-être en Europe, mais ce n’est vraiment pas commun en Amérique du Nord, et je crois que l’opposition au projet serait encore plus grande, surtout à cause du manque de stationnement.
Signaler ce commentaire
16 septembre 2013 à 01 h 07
Discussion intéressante!
J’avais déja envisagé et jonglé avec cet argument du rez-de-chaussée only.
Le Métro a déjà ouvert son 2ieme étage,
Le Siroco (resto) a déjà ouvert son 2 ieme étage
Le Cinéma Cartier se situe au 2ieme étage
Les 2 cafés « Brulerie » situés sur des coins de rue similaires a Cartier fonctionnent très bien avec leur 2ieme et 3 ieme étage
L’habitude est prise en milieu urbain dense!
Tous ces commerces en milieu urbain dense n’ont pas de stationnement!
Un édifice résidentiel a beaucoup plus besoin de stationnements; c,est une nécessité!
———————————————————
Quand je dis : Bizarre, Bizarre (car un projet, avant-tout, Commercial ne serait-il pas nettement plus avantageux sur ce site???)
Je pense aux objectifs poursuivis par les babines:
« Nathalie Roy, présidente de l’Association des commerçants de l’axe Montcalm perçoit que la rue Cartier passe parfois inaperçue, même auprès de citoyens de Québec. »
Et qu’est-ce qui attire les gens dans une rue commercante?
Reponse: Les commerces- regardez l’attrait de Zone-
Qu’est-ce qui m’attire par ex dans st-Roch?
-Jamais le résidentiel intéressant des condos Laliberté
-Toujours les commerces comme la Brulerie, Montain-Equipement ou autres magasins (+l’ambiance bien sur!)
En conclusion donc : Bizarre bizarre!
Signaler ce commentaire