À son inauguration en 1974, le restaurant l’Astral, qui ferme aujourd’hui ses portes pour changer de vocation, était un projet très audacieux réalisé à l’époque où Québec connaissait la frénésie de la modernité avec l’aménagement de la colline parlementaire. Retour sur cette folie des grandeurs avec l’historien passionné Réjean Lemoine.
27 octobre 2013 à 08 h 46
Lemoyne le dit si bien; on pense le projet en juillet 1969, au moment où l’homme débarque sur la lune.
Pour l’avancée des technologies, c’est génial (circuits, ordinateurs, matériaux légers). Pour l’architecture et le respect de la trame urbaine existante, c’est un autre histoire.
L’impact psychologique de la vitesse des développements, entre le vol des frères Wright en 1903 et le débarquement lunaire en 1969, y est pour beaucoup dans le déluge de modernité brutaliste qui nous a affligé au Québec.
La génération née entre 1915 et 1935 aura été la plus vulnérable à cette maladie, ayant connu la charue à boeuf et le Case International dans un assez cours laps de temps…
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27 octobre 2013 à 10 h 38
J’aime la vidéo et votre explication est intéressante. Je ne l’avais jamais vu sous cet angle.
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28 octobre 2013 à 00 h 47
La vue y était formidable, c’est vrai, mais je ne qualifierais pas l’Astral de projet audacieux. Selon Wikipédia le premier restaurant tournant est apparu en 1961, et le concept a été popularisé par l’expo de Seattle en 1964. Donc Québec suivait tout simplement la vague…
En matière d’intégration urbaine, je me demande si la forme asymétrique du Concorde découle de la réglementation municipale (différence de hauteur permise de part et d’autre), ou des architectes eux-mêmes qui ne voulaient pas «écraser» la Grande-Allée?
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28 octobre 2013 à 06 h 48
Entendu lors d’une visite à l’Observatoire de la Capitale : le guide disait que la partie sur Grande Allée était conçue pour respecter la réglementation municipale avec une hauteur max équivalente à 6 étages.
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