Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Référendum du terrain Esso: victoire du NON

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 10 novembre 2013 78 commentaires

On peut présumer que ce sera, après l’Îlot Irving, le dernier référendum en Haute-Ville.

La carte électorale du référendum vivement critiquée * Nicolas Lachance (Journal de Québec)

Îlot Esso: le projet est rejeté à 77% * Samuel Auger (Le Soleil)

Réaction de la Mairie * Stéphanie Martin (Le Soleil)

Les résultats officiels

Le règlement

Un billet précédent

Voir aussi : Arrondissement La Cité-Limoilou.


78 commentaires

  1. Jeff M

    10 novembre 2013 à 20 h 41

    Bon, ben on est aussi bien à l’avenir de se concentrer ailleurs. Sur le futur peut être corridor du tramway par exemple…

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  2. Anne-Marie laroche

    10 novembre 2013 à 20 h 59

    Mais encore, quels sont les chiffres?

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  3. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    10 novembre 2013 à 21 h 01

    Référendum Îlot Esso: 77% des citoyens ont voté contre le projet. 266 ont voté « non », 78 ont voté « oui ».

    (Source : Radio-canada)

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    • simval

      10 novembre 2013 à 23 h 49

      266… Il suffit de 266 taouins pour bloquer un projet immobilier de 7 millions?

      Est-ce que Québec veut ravir le trophée de l’immobilisme des mains de Montréal? Si oui, c’est bien parti…

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      • J.

        11 novembre 2013 à 03 h 00

        C’est un concept. Ils appellent ça la démocratie. Ça inclut des référendums. Ça permet aux gens de répondre oui ou non à une question. Pas seulement ceux qui sont en faveur de l’option présentée. On ne fait pas passer de test d’intelligence avant de remettre le bulletin de vote. Les gens qui ont voté non au dernier référendum national seraient-ils des taouins puisqu’ils ont empêché le Québec de devenir un pays ?. Le choix des qualificatifs est important. Ceux qui étaient en faveur (23%) seraient intelligents et les 77% qui se sont opposés, des taouins ? Alors que le sujet est sur le tapis depuis des mois ?

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      • davedeux

        11 novembre 2013 à 05 h 41

        « l suffit de 266 taouins pour bloquer… »
        Et bien, pensais pas que l’on pouvait insulter les gens sur ce forum.
        Je présume que la nétiquette a subitement pris le bord sur ce forum.

        Bon, je note pour l’avenir.

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      • Jeff M

        11 novembre 2013 à 08 h 20

        J’appel ça de la démocratie de club privé. Avez vous vu la zone ou les gens pouvaient voté?
        Et c’est bien connu, ce sont les opposants qui sont les plus motivés à se déplacer pour voter.

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      • J.

        11 novembre 2013 à 08 h 40

        @Jeff, si tu as le droit de vote et que tu ne te déplaces pas pour aller voter, tu cautionnes de facto le résultat, quel qu’il soit. À Montréal, Denis Coderre a été élu par 13% de ceux qui avaient le droit de vote. Il peut légitiment dire qu’il parle aussi pour ceux qui n’ont pas voté. (Je ne parle pas de ceux qui ont voté contre lui). Il faudrait aussi démontrer la véracité de « ce sont les opposants qui sont les plus motivés à se déplacer pour voter. »

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      • simval

        11 novembre 2013 à 09 h 12

        Je n’appelle pas ça de la démocratie moi quand une toute petite minorité de monde (30% du monde ayant le droit de vote et 1,7% de la population de Montcalm) peut profiter de règles idiotes (seuls les endroits ayant signé le registre ont le droit de vote et seuls ceux s’opposant au projet signent le registre) pour bloquer un projet privé. C’est sûr que souvent les taux de participation sont bas dans les élections en général, mais des dirigeants, il en faut pour prendre des décisions et représenter le monde, ici, on parle d’un simple véto à un projet privé.

        Le projet aurait offert 30 unités de condos, donc peut-être 60 personnes y auraient habités. Les commerces au rez-de-chaussé auraient eu des centaines de clients par jours. Des centaines de personnes auraient bénéficié du projet, mais non, 266 personnes le bloquent parce qu’ils ont peur de voir leur quartier avoir un bâtiment de plus, parce qu’il a une couple d’étages de plus que ceux à côté. C’est l’absurdité même.

        C’est ce qu’on appelle des NIMBY, les « pas dans ma cour » en français, voir des BANANA (Build Absolutely Nothing Anywhere Near Anyone). C’est une opposition locale forcenée à tout projet immobilier, quel qu’il soit. Par opposition, le projet est un projet privé, donc c’est sûr qu’il n’aurait pas de support enthousiaste de la majorité du monde. Ceux qui sont « en faveur » sont en fait plus portés à dire « bah, ça me dérange pas » que « il faudra me passer sur le corps pour bloquer le projet! ».

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      • simval

        11 novembre 2013 à 09 h 17

        Petit addendum…. selon moi, 70% du monde éligible au vote ont cautionné le projet soit en votant pour ou en indiquant clairement que le projet ne les dérangeait pas outre mesure, étant donné qu’ils ne se sont pas donnés la peine de se déplacer pour voter à ce sujet.

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      • Jeff M

        11 novembre 2013 à 18 h 12

        C’est sûr qu’on peut donner le pouvoir aux gens de s’opposer à tout. Mais c’est cautionner l’étalement urbain et négliger une vision d’ensemble au profit d’une planification balkanisée. Je n’appuierai jamais ça. Ce n’est pas comme ça qu’on fait des villes bien pensées.

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      • Jeff M

        11 novembre 2013 à 18 h 14

        Et là, progressivement, on n’est plus trop sûr où se trouve le centre-ville de Québec.

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  4. Franks Utilisateur de Québec Urbain

    10 novembre 2013 à 21 h 04

    Je continue de croire qu’une petite touche de modernité à ce quartier vieillot aurais pas fait de mal.

    Tant pis, next.

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  5. jfr1954 Utilisateur de Québec Urbain

    10 novembre 2013 à 21 h 34

    Un autre terrain vacant sauvé des griffes d’un méchant promoteur…

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  6. jeand Utilisateur de Québec Urbain

    10 novembre 2013 à 21 h 46

    J’espère qu’il va en faire un parking! Tiens toi la verrue!

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  7. Yves17

    10 novembre 2013 à 21 h 46

    Je souhaite que le terrain reste non construit pour encore 10 ans. Ça serait un beau symbole de résistance citoyenne à conserver… Misère…

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  8. nietnietniet

    10 novembre 2013 à 22 h 19

    Pendant ce temps à Ste-Foy…

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    • Jean Cazes

      11 novembre 2013 à 14 h 08

      De grâce, ne me citez pas le désastre de la route de l’Église comme modèle de développement à suivre!!

      Personnellement, j’étais plutôt en faveur de ce petit « immeuble phare » pour les raisons maintes fois évoquées. L’alternative à prévoir? Un bâtiment de brique brune de 4 étages qui s’intégrera (anonyme) dans ce coin de la ville…

      Un bolo en passant pour la faible participation des citoyens!

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  9. Francois Magellan Utilisateur de Québec Urbain

    10 novembre 2013 à 22 h 29

    ou, pendant ce temps-là, dans la côte d’Abraham…

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  10. Simon B

    10 novembre 2013 à 23 h 07

    Quel FIASCO total.

    Merci Mme Guerette, je me rappellerai de ne plus jamais voter pour vous.
    De plus, je vais passer le mot.

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  11. Simon B

    10 novembre 2013 à 23 h 18

    Un fiasco au prix du développement d’un des quartiers les plus dynamiques de la ville.

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  12. «Le» lecteur assidu

    11 novembre 2013 à 03 h 40

    J’ai même « pu » le goût de commenter !

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  13. davedeux

    11 novembre 2013 à 05 h 54

    Cou donc, a vous lire, vous êtes à 90% pour ce projet. Pourtant
    le projet a été rejeté par 77% des citoyens.
    Donc deux conclusions sautent à mes yeux:

    1/Ceux qui étaient pour, sont fort sur le postillonnage sur les forums, mais quand il s’agit d’aller ce prononcer dans ce genre de référendum, on s’écrase sur son tas devant sa télé.

    2/Ou bedon, vous êtes complètement en décalage avec la majorité, et déconnecté de la réalité vous avez sûrement penser qu’en étant faveur à ce projet, tout le monde était comme vous.

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      11 novembre 2013 à 07 h 06

      Faudrait tout de même rappeler que seules les personnes habitant un certain territoire pouvaient aller voter et que le processus est d’ailleurs dénoncé (voir l’article du journal de Québec ainsi que celui du journal Le Soleil)

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    • Anne-Marie Laroche

      11 novembre 2013 à 08 h 19

      Attention ! 266 personnes ont voté non sur 888 qui avaient le droit de vote, ce n’est pas 77 % des citoyens !

      Encore fallait-il que les pour aient le droit de vote. Mais le processus est tellement tordu qu’il fallait signer la demande d’ouverture des registres pour avoir le droit de vote. Ce qui veut dire en clair, qu’il fallait être contre le projet au départ pour avoir le privilège d’aller voter pour au référendum. On est loin de la démocratie ici. J’habite à deux coins de rue du fameux terrain et je n’avais pas ce fameux droit de vote comme beaucoup de personnes de cet entourage.

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  14. Francis L Utilisateur de Québec Urbain

    11 novembre 2013 à 09 h 04

    C’est hallucinait de voir les commentaires sur QU. Pour 2 étages de perdu, vous déchirez vos chemises, vous insultez des gens qui n’ont pas la même opinion que vous, vous souhaitez du mal au centre-ville.

    Franchement, réveillez-vous, il ne s’agit que de deux étages. Si vous vouliez voter, aller habiter le secteur et signez le registre. En attendant, le résultat n’est absolument pas étonnant étant donné le peu d’argument valable en faveur du projet. Car à part insulter, beaucoup de gens sur QU sont incapable de formuler des arguments intéressants.

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    • Patrice

      11 novembre 2013 à 09 h 51

      Donc, si je comprend bien, on ne peut que s’exprimer uniquement si on habite proche et si on est contre? Même si je suis citoyen de Québec, je n’ai pas le droit d’être en accord avec le projet et être déçu du résultat? Si je demeure à Cap Rouge, je n’ai pas le droit d’avoir un point de vue sur le restant de ma ville?
      Que vous soyez pour ou contre ces projets, on voit bien que le processus est tordu. Après les projets des ilots Irving & Esso, bloqués par quelques centaines de résidants, ça va être quoi pour la site du Patro St-Vincent, les terrains des religieuses à Sillery, etc.? On fait rien et on laisse en friche?

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    • simval

      11 novembre 2013 à 10 h 20

      Tu parles comme si 2 étages, c’est rien… alors que tu sembles avoir été un de ceux à supporter l’opposition au projet. Si 2 étages, c’est rien comme tu le laisses entendre, pourquoi bloquer le projet?

      Si le projet faisait 6 étages, c’est parce que le promoteur croyait que 6 étages seraient appropriés pour répondre à la demande de logement du coin (ou étaient nécessaires pour rentabiliser son investissement). Là, ce que vous faites, c’est d’empêcher du monde de venir habiter dans le quartier pour des raisons pas mal farfelues. Dans un quartier principalement bâti comme Montcalm, la seule manière d’ajouter des logements est de construire en hauteur. On ne peut croître latéralement, donc on croît verticalement. En interdisant ces étages, vous imposez une restriction sur le nombre de logements et créez une pénurie de logements, tout va coûter plus cher dans le coin car l’offre sera insuffisante à la demande.

      Quant au processus utilisé, il est tout à fait absurde. C’est un projet privé, ce n’est pas normal que 1,7% des habitants du quartier puissent le bloquer comme ça. C’est comme si dans un quartier avec une association de voisinage, quelqu’un voulait construire un garage sur son terrain, l’association se réunit, soit 50 personnes. Le président de la rencontre demande « est-ce que le garage dérange quelqu’un ici? » et tout le monde hoche les épaules ou dit que ça leur dérange pas… sauf une vieille dans le fond de la salle qui se lève « Moé, ça m’dérange! » et le président demande « Alors vous êtes pour ou contre? », « Chus contre! J’aime pas les garages! ». Le président d’assemblée se retourne vers le propriétaire qui veut construire un garage et lui dit « Bon bien, vous n’avez pas le droit de construire de garage sur votre terrain. ». Le garage ne dérangeait pas 49 personnes, mais 1 personne se disait dérangée, puis le président ne se soucie que de l’opinion de cette seule personne pour ensuite dicter au propriétaire ce qu’il peut faire ou non de son terrain.

      C’est exactement ce qui se passe ici. On a demandé à tout le quartier si ça les dérangeait, la majorité n’a pas dit un mot, mais une toute petite minorité a dit que oui. Puis, on a tenu un référendum JUSTE pour cette minorité qui s’est dite dérangée, en ne tenant pas compte des milliers de personnes que le projet ne dérangeait pas. Même dans ce quartier, seulement 30% de la population se sont prononcés contre, ça veut dire que le projet ne dérangeait pas 70% du monde même dans ce quartier. Mais il est bloqué pareil. C’est une pure absurdité.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        11 novembre 2013 à 10 h 54

        Une seule question : comment pouvez-vous présumé de l’opinion des gens qui n’ont pas votés? Si tous les résidents du quartier avaient été forcés de voter, pensez-vous réellement que le projet aurait passé? Je ne crois pas. Mais en démocratie, les gens qui ne votent pas doivent accepter le choix de ceux qui ont votés. C’est comme ça, car le contraire serait trop souvent ingérable.

        Posez-vous la question à l’inverse : pourquoi est-ce que la majorité n’a pas dit un mot? Les gens en faveur du projet avaient toutes les chances de le faire passer. Ils pouvaient demander que leur district puisse voter, mais ils ne l’ont pas fait. Pourquoi? La raison qui s’impose, c’est qu’ils n’y avait simplement pas assez de gens dans le quartier pour appuyer ce projet. Et avec raison : le promoteur ne proposait rien en bonus afin de s’attirer le vote (contrairement à l’îlot Irving).

        En attendant, afin de digérer votre déception, vous pouvez bien traiter les gens qui ont une opinion différente de vous de « taouins », ça ne changera rien au résultat, par contre ça montre à quelle hauteur volent vos arguments.

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      • simval

        11 novembre 2013 à 11 h 33

        Si les gens ne votent pas, c’est évident qu’ils signalent que l’enjeu ne les intéresse pas, ou pas suffisamment pour que ça vaille la peine de se déplacer pour voter. Bref, la majorité a signalé que le projet ne les dérangeait pas en refusant de signer le registre et en refusant de se déplacer pour voter, « qui ne dit mot consent » comme dit le proverbe.

        Le référendum en question n’est pas une élection, dans une élection, on DOIT remplir les postes représentatifs. La question n’est pas de savoir si on aura un représentant ou on n’en aura pas, c’est de savoir QUI sera le représentant. Dans ce contexte, l’abstention est perçue à juste titre comme le fait de dire: « n’importe qui » (certains pays offrent d’ailleurs une option « personne » pour ceux qui veulent n’avoir aucun représentant).

        Là, c’est différent, c’est une initiative extraordinaire pour bloquer un projet privé qui, par défaut, aurait lieu. Il faut se demander : est-il normal de requérir qu’un propriétaire obtienne L’APPUI du public pour un projet sur sa propriété, plutôt que de simplement s’abstenir de créer une OPPOSITION majoritaire du public? Dans ce cas-ci, l’abstention, c’est comme dire « que le projet se réalise ou pas, ça ne me dérange pas ». Le processus en question ici sert à bloquer les projets qui dérangent beaucoup les habitants d’un quartier, si la grande majorité s’abstient, c’est qu’évidemment le projet NE DÉRANGE PAS la majorité du quartier et donc il ne devrait pas être bloqué par une petite minorité de « pas dans ma cour ».

        Même Charest à l’époque avait réalisé ça avec ses référendums sur les défusions, imposant des taux de participation minimums pour reconnaître les résultats des votes, supposant que si les gens ne se déplaçaient pas en grand nombre, ce serait parce qu’ils sont indifférents aux fusions et donc qu’une minorité opposée ardemment au projet ne devrait pouvoir le bloquer.

        Le processus de référendum est d’ailleurs idiot. Même si on veut conserver un processus permettant à la communauté de bloquer un projet, faire un registre pour après faire un référendum est inutile. Le processus devrait être amendé pour se débarrasser du référendum, le registre serait le vote et seuls les opposants devraient se déplacer, le projet étant bloqué seulement si plus de 50 % des gens habiletés à voter dans un territoire adjacent au projet se déplacent pour signer le registre visant à bloquer ce dernier.

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      • Francis L Utilisateur de Québec Urbain

        11 novembre 2013 à 12 h 11

        Vous semblez avoir un petit problème avec le concept de statu quo. Le statu quo implique que l’état actuel ne change pas. Dans le cas qui nous intéresse, et contrairement à ce que vous affirmez, le statu quo implique que le zonage ne change pas, et donc que le projet ne peut pas démarrer.

        Je suis content que vous preniez l’exemple des défusions, car il vous dessert. Il fallait un minimum de 35% de participation, et une victoire du oui. Le taux de participation à St-Augustin était de 38%, et une majorité de 62% des gens ont voté oui. Donc, 24% de la population a voté oui, 14% ont voté non, et 62% n’ont pas voté. Mais selon votre raisonnement, comme ce 62% s’en fou, c’est qu’il veut nécessairement resté? Pourtant St-Augustin n’est plus dans Québec. Alors si la règle était ainsi pour une question beaucoup plus importante que celle de l’îlot Esso, pourquoi devrait-elle changer?

        Votre dernière proposition est totalement anti-démocratique. Même le Canada ne demande pas au PQ d’avoir 50% de l’appui de tous les électeurs habilités lors d’un référendum sur la souveraineté.

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      • simval

        11 novembre 2013 à 12 h 55

        C’est anti-démocratique de demander une majorité absolue? Drôle d’affirmation.

        Et en passant, le Canada demande en fait au PQ d’avoir une « majorité claire », ce qui n’est pas défini mais qui est conçu comme supérieur à juste 50% + 1 des votes. La règle retenue dans les défusions avaient un bon fond mais une mauvaise application, demander un taux minimum de participation voulait dire que ceux qui ne voulaient pas les défusions avaient intérêt à ne pas aller voter plutôt qu’à aller voter non. Il aurait mieux fallu de dire quelque chose comme « le OUI doit l’emporter avec au moins 35% des électeurs inscrits s’exprimant pour le OUI ».

        Le statu quo, c’est de laisser le propriétaire faire ce qu’il veut de son terrain. En démocratie comme la nôtre, la règle c’est « tout ce qui n’est pas explicitement interdit est permis », et non « tout ce qui n’est pas explicitement permis est interdit ».

        Si le référendum, c’est le statu quo, dites-moi pourquoi ce sont les OPPOSANTS qui avaient à demander un référendum. Si le statu quo était le maintien du zonage et l’interdiction du projet, alors ça aurait été aux PROMOTEURS du projet de mobiliser les voix et de faire tenir un référendum pour avaliser le changement de zonage. Ce n’est évidemment pas le cas, donc votre argument est faux.

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  15. Jean François Côté

    11 novembre 2013 à 09 h 10

    Heureusement que Anne Guérette demeure dans l’opposition ,ma consolation dans Montcalm est que le musé est en construction sur Grande Allée et non dans la cour arrière de la vieille prison…

    Le désastres de l’ilôt Irving et Esso démontre que ces processus référendaires doivent être revus ou aboli.

    Convaincu que les gens qui ont voté contre ce projet n’ont pas pensés une seconde aux commerçants ,de leur quartier, et les taxes qu’ils se doivent de payer.

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  16. Nanette Workman

    11 novembre 2013 à 09 h 39

    Ce soir, on daaaaaanse, à Nimbyland!!!

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  17. Jean François Côté

    11 novembre 2013 à 10 h 14

    Francis L

    Ce n’est pas une question de deux étages de perdu, mais le préservation d’un terrain vacant au détriment d’un édifice de six étages offrant même un abri bus.

    Également la conservation d’un trou à rats (ilôt Irving) sauvé ,au lieu de logements sociaux (co op sur deux étages)

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  18. d'arch

    11 novembre 2013 à 10 h 47

    Plus que la perte de deux étages, plus que la privation d’une densification normale et sensée qui aurait pu amener de la vie dans le quartier et des clients aux commerces, plus que la défaite d’un projet soutenu par la majorité des vrais professionnels en architecture de la Ville (incluant ceux de la Commission d’urbanisme), cet échec est un nouveau cri d’alarme du gain du statu quo, de la peur d’aller au-delà du connu, de la peur d’avoir peur….

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    • Denisb

      11 novembre 2013 à 13 h 15

      Vous avez tout à fait raison. La peur amène souvent à l’immobilisme.

      On peut avoir peur d’un éléphant. Le problème dans ce cas-ci c’est que les gens ont eu peur d’une souris…. et c’est presque toujours le cas dans tous les projets qui ont été rejetés ces derniers temps.

      Je ne veux toutefois pas leur jeter le blâme. C’est que souvent ces peurs sont alimentés par quelques individus qui contaminent le reste.

      Alors imaginez quel avenir ça nous réserve..

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    • simval

      11 novembre 2013 à 14 h 12

      Je suis tout à fait d’accord avec vous.

      Je dirais que le problème à la base, c’est le concept actuel de zonage au Québec. On laisse le zonage se faire sur une base strictement locale, or les autorités locales n’ont souvent pas d’expertise sur cet enjeu, du coup le zonage se fait sur la base la plus stupide qui soit… on mesure ce qu’il y a déjà dans la zone et on impose à toute construction future de respecter ces mesures. C’est la tyrannie absolue du passé sur le futur.

      Les bâtiments ont 3 ou 4 étages? Alors on interdit de construire plus de 4 étages.

      Les terrains sont de 400 à 600 mètres carrés? Alors on interdit de fragmenter les terrains en-deçà de 400 mètres carré ou de fusionner des terrains pour en former un de plus de 600 mètres carrés.

      Tout ceci fait en sorte que le zonage actuel a un fort biais anti-densification et anti-progrès. On ne peut pas densifier si on ne peut remplacer des bâtiments que par des bâtiments aux dimensions identiques. Même si des constructions plus denses sont justifiées par la croissance du quartier, le zonage crée une pénurie de logements qui pousse à la hausse le prix des logements.

      Imaginez si ce zonage existait depuis le 18e siècle… tout Québec à part le Vieux-Québec serait encore des fermes. Pas le droit de construire autre chose! Après tout, il faut conserver le « caractère » des quartiers.

      Personnellement, je favoriserais une solution à la japonaise. Au Japon, le zonage est défini par le gouvernement central, qui définit les caractéristiques des bâtiments permis dans chacune des 12 zones (allant de résidentiel uniquement à bas étage jusqu’à zone industrielle exclusive). Chacune des zones permet beaucoup plus de flexibilité que nos zones au Québec, on peut construire des maisons même dans les zones industrielles. Le contrôle du zonage des autorités locales est limité à établir les limites de chaque zone, et non les caractéristiques de celles-ci, et à des interventions ciblées à certains niveaux.

      L’avantage est de favoriser le changement progressif de zones plus aisément et d’éviter les guerres à chaque fois qu’un projet voit le jour. Il est beaucoup plus facile de relaxer le zonage de façon générale que dans des cas particuliers, où les NIMBY sortent en masse.

      Au Québec, nous n’avons pas l’habitude de la construction en milieu urbain, nous construisons en périphérie dans des champs ou des forêts depuis les débuts de la colonie. Il est nécessaire de s’enquérir de ce que font les pays plus vieux où le développement en périphérie est peu ou pas possible, ce qui les force à développer une expertise dans les procédés de développement urbain.

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  19. Francis Vachon

    11 novembre 2013 à 11 h 10

    À partir de maintenant, lorsqu’un référendum ne passe pas, on fait un parc. Et ceux qui étaient éligible à voter dans le secteur se font augmenter leur compte de taxe en divisant le montant des taxes perdues par le projet non-réalisé.

    Ça marche?

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  20. Léonce Naud

    11 novembre 2013 à 14 h 00

    Le problème avec les «édifices-phares», c’est que leur entourage s’estime déjà suffisamment éclairé.

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    • Patrice

      11 novembre 2013 à 18 h 24

      Tiens! Le retour de Doctor No… Toujours aussi belle la verrue dans St-Jean-Baptiste? Et bien en voilà une autre sur Cartier. Bientôt il y aura de la neige, comme ça on verra plus la saleté. Pas besoin d’édifices, fallait y penser…

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    • Simon B

      11 novembre 2013 à 20 h 36

      Édifice phare?

      On parle bien du même projet de 6 misérables étages?

      Édifice PHARE?

      Vous m’amusez bien monsieur Naud, c’est bien de garder ainsi un ton aussi humoristique.

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      • Léonce Naud

        11 novembre 2013 à 21 h 23

        Le terme « édifice phare » provient du promoteur lui-même. Dans Le Soleil du 10 novembre, le journaliste Samuel Auger cite David Grondin : « Le super projet, le projet phare, c’était ça! »

        Maintenant, le «ton aussi humoristique» du promoteur vous amuse-t-il aussi bien ? Article: Îlot Esso: le projet est rejeté à 77 %.

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      • Simon B

        12 novembre 2013 à 15 h 20

        Je concède que cet épithète de  »phare » est tout aussi humoristique, même s’il vient du promoteur. Ça démontre un peu la petitesse conceptuelle régnant dans certains cercles. J’avoue que votre précision m’a surpris, et je salue votre rigueur.
        -Simon le nuancé.

        Qui aurait aimé que cet édifice phare harmonise un peu la hauteur de l’édifice de la BN

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  21. Sylvain Frigon

    11 novembre 2013 à 15 h 10

    J’adore lidée d’un stationnement finalement..en asphalte avec de belles lignes jaunes…Anyway tout le monde dit qu’il est difficile de stationner sur Cartier et aux alentours…

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  22. «Le» lecteur assidu

    11 novembre 2013 à 15 h 57

    * à « S. Frigon » et autres personnes intéressées

    Je souhaite que la ville priorise désormais ses interventions ailleurs, en prériphérie, tel que le développement du secteur d’Estimauville.

    Quant à la question de la verrue de l’Ilôt Esso, laissons l’opportunité au camp « gagnant ! » d’en savourer chaque jour la présence, pour les 4 prochaines années !

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    • Gérald Gobeil Utilisateur de Québec Urbain

      11 novembre 2013 à 16 h 23

      Il serait étonnant, tout comme l’îlot Irving, que le propriétaire du terrain (achat: 400 000$, déboursés depuis l’achat en frais de toutes sortes: ?) accepte votre proposition. Un scénario raisonnable voudrait que finalement un édifice de 4 étages soit construit, avec les mêmes contraintes (espace public, toilettes publiques, abribus), mais avec des caractéristiques architecturales différentes, dans le genre de l’édifice construit également sur le terrain d’un ancien poste d’essence, soit au coin de Cartier et Chemin Ste-Foy. Il faut dire aussi qu’il y a un échéance pour la construction, soit novembre 2014.

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    • «Le» lecteur assidu

      11 novembre 2013 à 21 h 33

      * Nota bene eu égard à mon commentaire de ce jour à 15 h 57

      #1 : Périphérie;

      #2 : Évidemment que mon 2e paragraphe n’était qu’une réaction épidermique eu égard au résultat prévisible du référendum, maintenant officiel; aussi, il faisait volontairement abstraction des futurs choix du promoteur et au sujet duquel je compatis.

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  23. PhilT

    11 novembre 2013 à 16 h 10

    Si le promoteur avait respecté le zonage on en serait pas là aujourd’hui. Et si ce n’était pas rentable avec le zonage actuel il n’avait qu’à passer son tour.

    Ça avantage qui de faire des changements de zonage à la pièce comme cela? Si je veux rajouter un étage à ma maison est-ce que la ville va m’aider à faire changer le zonage et faire des sorties dans les médias pour m’appuyer? Ah non? Donc c’est bon pour un groupes de promoteurs mais pas tout le monde?

    C’est gros comme le bras. Le promoteur a essayé de faire une passe et ça a pas marché. Désolé de ne pas avoir la larme à l’oeil.

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  24. Boomer Utilisateur de Québec Urbain

    11 novembre 2013 à 16 h 13

    Le terrain est encore là. Le promoteur peut présenter un autre projet. Lui ou un autre. Cessons de capoter contre la démocratie. C’est Régis Labeaume lui-même qui hurlait sur toutes les tribunes qu’il voulait un référendum parce qu’il savait que la très grande majorité des résidants étaient en faveur. Ben y s’est trompé notre grand translucide. Et moi qui ne suis que simple résidant sans influence d’un quartier voisin, je savais que le projet allait être battu. Suffisait d’en parler aux gens concernés.

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  25. davedeux

    11 novembre 2013 à 17 h 19

    Arrêter de fabuler a propos des taxes, construction pas construction,
    cela n’a aucune incidence sur le compte de taxe.
    La preuve, les constructions en hauteur de boulevard Laurier
    ont-ils fait baisser les taxes de ce coin de la ville? Au contraire,
    les taxes ont augmenter.

    Si vous croyez naïvement que de nouvelles constructions a une
    incidence sur le compte de taxe, j’attend patiemment un exemple
    concret.

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  26. Jean François Côté

    11 novembre 2013 à 18 h 18

    Si des projets de densification continuent à être aussi bêtement rejetés nous pourrions assistés au déclin de Montcalm.

    Car lorsque on prend une marche sur Cartier on y aperçoit une population assez âgée.

    Vraiment l’impression que ces comités populaires ne veulent pas voir arriver de nouveaux voisins.

    La raison donnée est le deux étages de trop, mais je n’y crois pas.

    La ville devra agir.

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  27. jac

    11 novembre 2013 à 18 h 45

    Il faudrait laisser la parole aux opposants pour connaitre les vrais raisons: la hauteur?, le style? , la fonction résidentielle-condo? , le changement au zonage?
    Car le promoteur devra réajuster le tir et on ne sait pas sur quels bases ou criteres repartir.

    hypothese:
    Ce serait le changement de zonage en lien avec la hauteur qui aurait suscité le plus de rejet et de crainte.
    Ce ne serait pas tellement cet édifice qu’on craindrait mais la conséquence d’un changement de zonage sur un quartier Montcalm qui voudrait rester calme.

    Si cela s’avere vrai , il serait inutile d’envisager une construction en « brique=brune », car ça pourrait être rejeté tout autant ! (un autre référendum-chausson avec ca?)
    Cessons les projections sur les opposants sans connaitre les motifs plus précisément!

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  28. Jean François Côté

    11 novembre 2013 à 19 h 00

    Une zone franche avait été invoquée sur de la Couronne pour y construire du logement et condo en hauteur.

    Une zone franche je peux comprendre mais un ppu, il me semble que c’est réservé pour l’aqueduc et divers aménagement.

    Mais j’aimerais y voir Montcalm devenir une zone franche.Si il y a un certain potentiel…

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  29. Jean François Côté

    11 novembre 2013 à 20 h 13

    Ok une zone franche serait de s’affranchir des comités populaires pour pouvoir densifier.

    La ville devrait aller dans cette direction. Incroyable le temps et l’énergie que l’on sauverait.

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    • Boomer Utilisateur de Québec Urbain

      12 novembre 2013 à 07 h 42

      « S’affranchir des comités populaires… »
      Pourquoi pas nommer le maire à perpétuité et s’affranchir des pressions populaires?
      Finies les élections et les oppositions, icitte on densifie!
      En passant, tous ceux qui pleurent sur le déclin du quartier Montcalm peuvent-ils m’expliquer pourquoi les coûts des logements sont-ils si prohibitifs et en augmentation constante? Et les autres qui se lamentent que les résidants sont vieux, savent-ils que les vieux ça meurt et que c’est remplacé ensuite par des jeunes?
      De toutes façons, ce projet a été rejeté pour la plus simple des raisons: il était laid! Je préfère la verrue d’un faux parc au furoncle qu’on nous proposait.

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    • J.

      12 novembre 2013 à 08 h 07

      Iriez-vous jusqu’à dire comme Justin Trudeau que vous admirez la dictature (de la Chine) parce que ça permet de faire les choses plus rapidement ?

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    • Jean Cazes

      12 novembre 2013 à 08 h 46

      « (…) s’affranchir des comités populaires pour pouvoir densifier (…) »

      Mais encore?

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    • simval

      12 novembre 2013 à 12 h 20

      « En passant, tous ceux qui pleurent sur le déclin du quartier Montcalm peuvent-ils m’expliquer pourquoi les coûts des logements sont-ils si prohibitifs et en augmentation constante? »

      Parce que les résidents actuels du quartier bloquent les projets qui permettraient d’augmenter l’offre de logements du quartier, du coup l’offre de logements est largement stagnante, pendant ce temps il y a un certain mouvement chez les jeunes qui veulent plus habiter en ville que leurs parents, ce qui augmente la demande pour les logements dans les quartiers centraux.

      Offre limitée par les NIMBY + demande croissante de la génération Y = hausse des prix des logements.

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  30. Jean François Côté

    12 novembre 2013 à 09 h 30

    Il y a comme une limite à vouloir étirer l’élastique et je crois qu’elle a été atteinte.

    l’îlot Esso comme le vacant Irving et le projet Nodelo sont (étaient) de très beaux projets . Aucune comparaison avec la Chine et ne me comparez pas à Just in time S.V.P.

    Les promoteurs avaient fait leurs devoirs et je crois que des zones franches devront se créer.

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  31. Réal Utilisateur de Québec Urbain

    12 novembre 2013 à 10 h 42

    Zone franche = ville ouverte et du n’importe quoi au détriment des résidents du centre-ville (comme toujours pour bon nombre d’intervants sur QU) au nom du sacro-saint principe de la densification au centre-ville qui possède déjà une densité de population, de beaucoup supérieure en tout cas à celles des quartiers périphériques. À quand les zones franches à la grandeur du territoire de la ville de Québec pour planter des immeubles de 6, 8, 10 étages au milieu des bungalows ?

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    • simval

      12 novembre 2013 à 12 h 16

      Pour qu’un développement dense soit viable, il faut que celui-ci soit situé dans un endroit où les gens n’ont pas besoin de prendre leur voiture pour aller où que ce soit, sinon la densité est synonyme de congestion et réduit la qualité de vie du monde. De toute façon, la densité cohabite mal avec la domination automobile en transport, dans les quartiers de bungalow, souvent les ménages ont besoin d’une voiture par adulte pour leurs déplacements, et ces voitures-là, il faut bien les stationner quelque part. Du coup, alors que des quartiers de bâtiments avec 2 ou 3 étages peuvent avoir des densités de 100 logements et plus par hectare en ville où la voiture est largement optionnelle, dans les quartiers dépendants à la voiture, ces mêmes bâtiments sont limités à des densités de 30 à 40 logements par hectare car plus les bâtiments sont hauts, plus leurs stationnements doivent être gros.

      La densité a donc besoin de mixité des usages, c’est-à-dire des commerces et des emplois à proximité, ainsi que d’accès à des transports en commun fiables et fréquents toute la journée. Le problème avec l’idée de densifier dans les quartiers de bungalows, c’est qu’aucune condition pour une saine densité n’est réunie: les commerces et emplois sont trop loin, les déplacements requièrent des voitures presque à chaque fois et le transport en commun est popoche. Du coup, la densité doit se faire près du centre-ville, où les conditions sont réunies, densifiant des quartiers déjà denses.

      Il y a une alternative, c’est de densifier autour de noeuds de réseau de transport en commun rapide et fréquent, mais Québec n’a pas de métro, pas de train de banlieue ni même de tramway. Ces moyens de transport en commun permettraient d’orienter le développement et de rendre possible la densification autour de leurs stations, mais en leur absence, la densité se limite qu’au centre-ville ou à certains quartiers traditionnellement denses.

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  32. jac

    12 novembre 2013 à 12 h 59

    Dans ma chronique -‘Donnons la parole aux oposants »- (pour s’expliquer) il y a ce matin dans le Soleil , l’opinion de Jean Provencher.

    Je n’ai pas l’article devant moi (opinion des lecteurs) mais il dit en gros:
    « Messieurs les promoteurs , respectez notre milieu de vie qu’on aime et qu’on a choisi…
    Respectez-nous!  »

    C’est intéressant comme point de vue!
    Ca nous fait voir que l’électeur ne pense pas toujours en termes de projet d’architecture a sanctionner(beau ou pas beau) mais plutot en termes de « milieu de vie »
    Les gens de Quebec-Urbain focalisent sur le projet d’architecture mais de nombreux résidents focalisent , eux, sur leur quartier , sur leur milieu de vie.

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    • Réal Utilisateur de Québec Urbain

      12 novembre 2013 à 13 h 15

      Patience, encore un peu de temps et les TAOUINS de mon genre qui vivent dans les quartiers centraux depuis des décennnies passeront bien l’arme à gauche, ce qui laissera toute la latitude aux promoteurs pour construire des cages à poules et des baise en ville pour la supposée horde de jeunes professionnels de banlieue qui piaffent d’impatience d’y faire son nid dans des condos de 3 1/2 ou de 4 1/2 pièces pour y faire leur vie et élever leurs familles en continuant à faire leurs achats dans les centres de banlieue, alors que le mouvement de fermeture des commerces de proximité au centre-ville s’accentuera.

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      • Simon B

        12 novembre 2013 à 15 h 13

        Cages à poules? Come on l’édifice était SUPERBE.

        Un centre-ville habité (par une population variée) est un gage d’un tissu urbain fort.

        Des HLM et des minuscules parcs superficiels, ça ne règle rien et ne sert qu’à monnayer une victoire aux élections.

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      • «Le» lecteur assidu

        12 novembre 2013 à 16 h 16

        @ Réal et autres personnes intéressées

        Permettez-moi de me joindre à l’effort d’enflure verbale !

        Si pour vous le projet de l’Îlot Esso pouvait être qualifié de
        « Cage à poules » (sic), ce avec quoi je ne suis pas d’accord, loin de là, je rajouterais, pour rester dans la même veine, que son rejet nous ramène ……à la sauvegarde d’un « trou à rats » !

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      • Réal Utilisateur de Québec Urbain

        12 novembre 2013 à 16 h 35

        L’expression « cage à poules » n’était en aucune façon une critique de l’immeuble lui-même mais bien une référence à un entassement de petits condos ( 2 1/2 ou 3 1/2) sur 5 étages, faits pour une clientèle sans enfant, comme on en voit ( des petits condos) déjà beaucoup trop au centre-ville pour y voir un gage de tissu urbain fort.

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  33. Jeff

    14 novembre 2013 à 10 h 12

    Au moins y continue à bâtir en hauteur à St-Foy.

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