Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Vélo: Circulez svp!

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 27 septembre 2007 5 commentaires

Crédit photo: Accès Transports Viables.

« Dans l’air du temps », le vélo à l’année à Québec, aux yeux des fonctionnaires de la Ville? Comme l’an dernier [billet], la « saison des bandes cyclables » prendra fin, ici, le 1er octobre…

Pourtant, si j’en crois Vélo Québec, à Montréal, « Les bandes cyclables sont ouvertes à l’année et déneigées en hiver, en même temps que le reste de la rue. » Je sais bien que le climat de Québec est peut-être un peu plus rude que celui de la métropole, mais Citron, on vit quand même pas à Kuujjuak! Moi-même j’utilise mon vélo pour aller au travail de mars à décembre…

Source: Raymond Poirier, Voir Québec, 20 septembre 2007.

Les intervenants du milieu du vélo à Québec sont clairs: le réseau de transport utilitaire de la capitale n’est tout simplement pas adéquat. D’est en ouest ou du nord au sud, il est presque impossible pour les cyclistes de se déplacer sans heurts.

Pas de cyclistes à Québec? Bien au contraire, leur nombre augmente depuis quelques années. « Ça fait environ 12 ans que je suis à Québec et j’ai constaté la hausse du nombre de cyclistes utilitaires, et cela, même en hiver. C’est dans l’air du temps », remarque Christian Savard, directeur d’Accès transports viables. (…)

La suite. Aussi, ce billet.

Voir aussi : Qualité et milieu de vie, Vélo.


5 commentaires

  1. Sébastien

    27 septembre 2007 à 11 h 24

    Essayez de partir de la banlieue secteur St-Émile/Loretteville et d’aller travailler au centre-ville en empruntant le chemin le plus court…

    La seule voie possible pour traverser l’autoroute de la Capitale sans faire un détours de quelques KM est d’emprunter Pierre-Bertrand…

    J’ai essayer quelques fois et, même si je suis un adepte de vélo de montagne, j’ai eu plus peur pour ma sécurité en longeant Pierre-Bertrand qu’en dévalant la Viet-Nam au Mont Ste-Anne! Aucun accotement ou trottoirs, en plus d’avoir à traverser des bretelles d’accès à l’autoroute…

    Il n’y a aucun lien rapide et sûr pour le cyclisme utilitaire pour joindre la banlieue centre (haute-Saint-Charles et le nord de l’arrondissement des Rivières) et le secteur ouest du centre-ville (St-Sauveur, St-Malo, Montcalm, St-Sacrement).

    Le seul moyen actuellement de faire ce trajet de manière relativement sécuritaire en évitant Pierre-Bertrand est :

    Vers l’est : aller rejoindre la piste des cheminots jusqu’à la troisième avenue, de descendre l’avenue du Colisée et de zig-zaguer jusqu’à St-Roch

    Vers l’ouest : aller rejoindre St-Jacques et traverser le quartier Les saules-Du Berger (jamais essayé…)

    Bref l’autoroute de la capitale constitue une barrière physique difficilement franchissable pour le cycliste. Cette autoroute coupe carrément la ville en deux actuellement!

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  2. Pierre-E. Paradis

    27 septembre 2007 à 12 h 10

    À Montréal, ce n’est pas mieux : les pistes sont envahies par les automobiles stationnées au début de novembre, bien que l’accumulation de neige se fasse souvent attendre jusqu’après Noël. Et je ne sais pas pourquoi Vélo Qc se targue que les bandes cyclables restent ouvertes, alors que les lignes de peinture sont quasiment effacées ou recouvertes de sloche…

    Pour ma part, je me sens plus en sécurité sur la chaussée au beau milieu du trafic qui avance à 30 km/h, que sur certaines pistes ou bandes « trop » populaires comme celle de la rue Rachel, où l’on manque toujours de rentrer dans une portière, dans un piéton saoul sortant des bars, ou encore de faire un face-à-face avec un autre cycliste en essayant de dépasser un patineur du dimanche.

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  3. Manu

    27 septembre 2007 à 14 h 18

    Contrairement à Montréal où le traffic est ralenti sur plusieurs kilomètres, le traffic à Québec, juste en dehors du centre-ville, avance plutôt à 50-60 km/h, comme sur Pierre-Bertrand justement.

    Maintenant que la contrôlante et défunte A. Boucher ne sera plus sur les buletins de vote, nos gentils électeurs de Québec auront alors moins de chance de voter pour quelqu’un qui trouve stupide d’aller travailler en vélo. « Qui riquerait de se casser une hanche en allant travailler en vélo? » demandait-elle pour illustrer sa fin de non-recevoir au sujet du transport à vélo (semble-t-il que ça lui aurait peut-être été utile de bouger un peu plus…).

    @Sebastien : j’ai déjà fait une carte où j’ombrageais tous les endroits innateignable et « non-traversable » en vélo, et effectivement l’autoroute de la Capitale était un mur. Entre St-Jacques et la 4e Avenue Ouest, il y a 5,5 km, et le seul endroit pour traverser, Pierre-Bertrand, est particulièrement dangereux comme tu dis. On a le même genre de problème aux environs de Robert-Bourassa et Charest. Pas de lien nord-sud avec Duberger et le seul lien est-ouest possible par la route passe par la lumière au bout de l’autoroute, là où les gens sur les rues parallèles font rarement leur arrêt avant de s’engager dans cette intersection, qui n’est déjà pas commode en auto.

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  4. JT

    28 septembre 2007 à 13 h 13

    Manu : Oui mais au moins elle est morte avec une hanche en un morceau !

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  5. Pierre-Luc Auclair

    28 septembre 2007 à 18 h 33

    @ Jean:

    Faut pas croire tout ce que Vélo Québec nous dit…

    À mon avis, avec Promo-Vélo, on a plus besoin de cet organisme, surtout que NOUS y sommes basés, pas eux!

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