Québec Urbain

L’Urbanisme de la ville de Québec en version carnet…


Programme triennal d’immobilisations 2014-2015-2016

Par Envoyer un courriel à l’auteur le 9 décembre 2013 23 commentaires

Québec, le 9 décembre 2013 – La Ville de Québec a présenté aujourd’hui le programme triennal d’immobilisations (PTI) 2014-2015-2016 qui prévoit la continuité de projets majeurs ainsi que la construction de nouveaux équipements, principalement sportifs et socio-culturels.

« Depuis plusieurs années, nous nous sommes engagés à investir massivement dans les infrastructures au bénéfice de la population, a indiqué le maire de Québec, M. Régis Labeaume. Les investissements annoncés reflètent nos engagements envers les citoyens, autant pour l’entretien de nos routes et de nos bâtiments que pour la construction d’équipements sportifs et socio-culturels de qualité. »

Le développement des infrastructures pour 853 millions $ et l’entretien et la réparation des infrastructures existantes pour 590,2 millions $ demeurent les priorités du PTI totalisant 1 443,2 millions $, en incluant le Réseau de transport de la Capitale.

Plusieurs projets majeurs incontournables verront le jour dans les trois prochaines années, notamment :

• la poursuite de la construction de l’amphithéâtre multifonctionnel (222 millions $ sur 2 ans dont 76 millions $ à la charge de la Ville, 178 millions $ ayant déjà été investis);

• travaux correctifs de la rivière Lorette (22,5 millions $ sur un projet total de 54,6 millions $);

• la mise en place d’un centre de biométhanisation (19,1 millions $ sur un projet total de 98,5 millions $);

• la reconstruction de la centrale de police et de la cour municipale (60,7 millions $ sur un projet total de 85,2 millions $);

• la mise en œuvre des écoquartiers d’Estimauville et de la Pointe-aux-Lièvres (2 millions $ sur un projet total de 36,2 millions $);

• le prolongement de la promenade Samuel-De Champlain, phase III (2 millions $ sur un projet total de 6 millions $);

• le réaménagement d’artères importantes dont le boulevard Pierre-Bertrand, la Grande-Allée, le carrefour du boulevard Saint-Jacques et de l’avenue Chauveau et le carrefour du boulevard Raymond et de l’avenue Larue (29,2 millions $ sur des projets totalisant 33,5 millions $).

La culture, le communautaire, les loisirs et les sports priorisés

La Ville investira de nouveau de façon significative dans les équipements culturels, communautaires, de loisirs et de sports. Des projets verront le jour ou seront complétés sur l’ensemble du territoire, comme :

• la construction de deux palestres de gymnastique et de gymnases à l’école secondaire de Rochebelle (6,3 millions $ sur un projet total de 9,7 millions $) et à la Polyvalente de Charlesbourg (4,1 millions $ sur un projet total de 10,3 millions $);

• la construction d’un terrain de football et de soccer synthétique à l’école secondaire de La Courvilloise (775 000 $);

• la construction d’un terrain de soccer synthétique dans le secteur de Lac Saint-Charles (1,5 millions $);

• l’aménagement d’un terrain de soccer synthétique et la réfection de la cour de l’école secondaire Vanier (1,5 millions $);

• la transformation de l’aréna Giffard en complexe sportif (4,5 millions $ sur un projet total de 25 millions $);

• l’agrandissement de la bibliothèque Étienne-Parent (8,2 millions $ sur un projet total de 12,3 millions $);

• la construction d’un complexe sportif et communautaire dans le secteur D’Estimauville (3 millions $ sur un projet total de 24 millions $);

• le démarrage du projet de reconstruction du centre communautaire Pie XII (600 000 $);

• l’agrandissement du centre communautaire des Chutes (4 millions $);

• le projet de théâtre Le Diamant – Ex Machina (4 millions $ sur un projet total de 7 millions $);

• la réfection du complexe Méduse (500 000 $);

• la mise en œuvre du plan directeur du réseau cyclable (10 millions $);

• le réaménagement de la base de plein air de Sainte-Foy (5,2 millions $ sur un projet total de 21 millions $).

D’autres projets à souligner

• des investissements de 51,6 millions $ en habitation, incluant la construction de 425 logements sociaux en 2014 (21,6 millions $) et la bonification des sommes dédiées au programme Rénovation Québec (30 millions $);

• réfection de l’usine de traitement d’eau potable de Sainte-Foy (9 millions $);

• le développement du transport collectif (203 millions $);

• contribution à la rénovation de la Maison de Lauberivière (2,5 millions $).

Tous les détails dans ce document de 368 pages

Voir aussi : Message d'intérêt public, Québec La cité.


23 commentaires

  1. Louis M.

    9 décembre 2013 à 18 h 36

    Je suis bien content de voir 10 M dans le réseau cyclable qui a pris beaucoup de retard dans son développement. Il suffit de voir ce qui avait été planifié en 2007! Reste à voir si les résultats seront au rendez-vous. Avec l’attitude habituelle de la division des transports, je reste encore à convaincre.

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  2. Martin Otis Utilisateur de Québec Urbain

    9 décembre 2013 à 23 h 18

    donc on construit la nouvelle centrale dans le stationnement de l’ancienne et on détruit l’ancienne ou on déménage tout ce beau monde le temps de la démolition et la construction ? Pour ma part, je trouve que c’est mieux de garder la centrale à cet endroit c’est central et près de plusieurs axes routiers pour une intervention rapide

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  3. Léonce Naud

    10 décembre 2013 à 07 h 21

    Re: réaménagement de la base de plein-air ($ 21 millions).

    Le maire Labeaume, incapable de développer le projet que lui-même considérait le plus emballant au bassin Louise, se rabat sur un site en tous points inférieur situé au milieu de nulle part, un ancien « pit de sable » où l’on engloutira $20 millions de dollars des taxes des contribuables.

    L’aveu d’impuissance du maire face au Port : http://www.gensdebaignade.org/documents/Regis_Labeaume_declare_son_amour_du_projet_de_plage_au_bassin_Louise.pdf

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    • denisb

      10 décembre 2013 à 11 h 54

      Le site de la base de plein air est un très beau site mais sous exploité. Une cure de jeunesse et des ajouts seront bienvenues.
      Ce n’est pas parce que ce n’est pas votre secteur que c’est au milieu de nulle part.
      La population de l’ouest de la ville est importante

      Je ne voit de toute façon pas de rapport entre le projet du bassin Louise et celui de la Base de plein-air

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      • christian

        10 décembre 2013 à 12 h 33

        Ça va prendre une voie réservée sur Duplessis pour que les gens aillent se baigner avec le transport en commun! ;)

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      • Léonce Naud

        10 décembre 2013 à 13 h 15

        @ denisb – Il est exact qu’il n’y a que peu ou pas du tout de rapport entre le projet de réaménagement de la base de plein-air et celui du bassin Louise, surtout que les vocations respectives des deux projets s’annonçent comme devant être assez différentes.

        Cependant, c’est M. Labeaume lui-même qui a dit en 2008 à propos du site du bassin Louise que « si on n’est pas capables, il faut en trouver une autre ailleurs. » (Dernier paragraphe du document cliquable).

        Compte tenu de sa localisation et de son envergure, le projet de réaménagement du bassin Louise ne pourra être réalisé un jour que par un État et non par une Administration municipale.

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      • denisb

        10 décembre 2013 à 13 h 59

        M. Naud
        Je vous acorde toutefois que le montant de 21 millions me semble un gros montant

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  4. Simon Bastien

    10 décembre 2013 à 14 h 07

    Rien pour aménager le boul. Laurier? C’est prévu pour quand?

    De toute façon, d’un PTI à l’autre, y’a bien des choses qui sont reportées et qui prennent du temps à se faire. Allez voir celui de 2012 à 2014 pour le constater (http://www.ville.quebec.qc.ca/apropos/profil_financier/docs/pti_2012_13_14.pdf).Ce qui s’y trouvait déjà : mise en place d’un centre de valorisation des matières organiques, mise en oeuvre des écoquartiers, construction d’un complexe sportif et communautaire dans le secteur d’Estimauville, construction de deux palestres de gymnastique, prolongement de la promenade Samuel-de-Champlain. Ce document est ajusté à chaque année.

    Et puis, la réfection du boul. Pierre-Bertrand (au nord) doit bien être prévu depuis au moins quatre ans.

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  5. Carl Utilisateur de Québec Urbain

    10 décembre 2013 à 18 h 13

    La chose que je trouve curieuse, à titre de joueur de rugby, c’est la prolifération des surfaces synthétiques. Labeaume dit que les ‘jeunes trouvent ça poche’ (ou quelque chose du genre) de jouer au soccer sur une surface naturelle. Est-ce vrai? Parce que prendre une dérape sur une surface synthétique, même de haute qualité, ça brûle, (quel est la traduction française de ‘rugburn’ :-D ?) En plus, au fil des chaudes journées ensoleillées de l’été, le substrat sous-jacent accumule la chaleur et ça devient insupportable de jouer sur une surface de cette nature.

    Quelqu’un peut me dire ce que ‘les jeunes’ pensent vraiment?

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    • Louis M.

      10 décembre 2013 à 19 h 22

      C’est effectivement un non sens d’investir dans autant de terrain synthétique, d’un point de vue économique, écologique, de santé public (îlot de chaleur), et même sanitaire (saviez-vous que rien ne se décompose dans le caoutchouc, pas même tout ce qui peut tomber sur cette surface lors de la pratique de sports?) …

      D’ailleurs, avant que quelqu’un pose la question, c’est même entreprise qui récolte tous les contrats au Québec…

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      • jeand Utilisateur de Québec Urbain

        10 décembre 2013 à 20 h 59

        La raison est multiple d’après ce que j’en sais:
        1) temps d’utilisation maximum, pas de détérioration
        2)terrain avec super drainage, encore le temps d’utilisation, un terrain de soccer devient rapidement un champs de bouette. Combien de fois les parties à mon fils sont annulées pour la pluie pour épargner le terrain
        3)moins de blessures
        4)entretien minime, une bonne surface est bonne pour 20 ans minimum si bien contrôlée (sert au sport et rien d’autre)

        Je ne suis pas un expert, en gros ce sont les raisons que le père Boulé m’avait donné a/s de l’installation au SSF

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      • BF Luc

        10 décembre 2013 à 22 h 39

        « D’ailleurs, avant que quelqu’un pose la question, c’est même entreprise qui récolte tous les contrats au Québec…  » (Louis M.)

        Un reportage de l’émisson « Enquête » a d’ailleurs été consacré à ce sujet:

        Reportage du jeudi 18 novembre 2010

        La concurrence au tapis

        En juin dernier, une équipe d’Enquête dévoilait des pratiques tendant à restreindre la concurrence dans le marché des gazons synthétiques pour les terrains de sport. Mais ce n’est pas tout.

        En 2006, un généreux programme de subventions a été mis en place pour favoriser la pratique des sports par l’amélioration des infrastructures, notamment l’installation de gazons synthétiques pour les terrains de soccer et de football.

        Mais pourquoi de petites municipalités, des cégeps et autres institutions modestes se sont-ils dotés de tapis dignes des plus grandes équipes européennes de première division ou de la Ligue nationale de football?

        Pourquoi certains ont-ils payé jusqu’à 40 % de plus pour le même tapis qu’ailleurs au Canada ou aux États-Unis? Pourquoi des municipalités et des cégeps ont-ils investi deux fois plus pour leur nouvelle surface que l’Université Laval, dont le programme de football fait l’envie d’un océan à l’autre?

        Les contribuables québécois ont perdu des sommes considérables dans ce processus.

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      • Carl Utilisateur de Québec Urbain

        11 décembre 2013 à 02 h 49

        jeand:

        La raison est multiple d’après ce que j’en sais:
        1) temps d’utilisation maximum, pas de détérioration
        2)terrain avec super drainage, encore le temps d’utilisation, un terrain de soccer devient rapidement un champs de bouette. Combien de fois les parties à mon fils sont annulées pour la pluie pour épargner le terrain
        3)moins de blessures
        4)entretien minime, une bonne surface est bonne pour 20 ans minimum si bien contrôlée (sert au sport et rien d’autre)

        Je ne suis pas un expert, en gros ce sont les raisons que le père Boulé m’avait donné a/s de l’installation au SSF

        Effectivement, ce sont toutes de bonnes raisons – la seule que je questionnerais serait la #3. D’après moi, ce sont des blessures différentes (par exemple, on ne peut pas trébucher dans une petite dépression lorsqu’on court sur une surface synthétique), mais qu’il y en ait moins…?

        Pour ce qui est des pratiques d’achats publics… rien ne me surprendrait (et c’est effectivement désolant si c’est ce qui se produit).

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      • christian

        12 décembre 2013 à 22 h 30

        Je trouve personnellement comme un non-sens de trouver des bibittes aux surfaces synthétiques, et même de voir ça comme une catastrophe « écologique, de santé public, sanitaire »…

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  6. J M Utilisateur de Québec Urbain

    10 décembre 2013 à 20 h 44

    méduse… ça me semble sur le poumon artificiel.

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