Mathieu Perreault
La Presse
Depuis une dizaine d’années, une variation sur le thème des voies réservées au covoiturage a vu le jour aux États-Unis. Il s’agit de permettre aux automobilistes en solo d’y circuler, moyennant un péage. Pour les voitures avec au moins un passager, la voie reste gratuite. Cette approche de plus en plus populaire suscite toutefois la controverse.
28 décembre 2013 à 17 h 46
Faudrait surtout pas donner un avantage à ceux qui ont de l’argent, imaginez la révolte !
Signaler ce commentaire
29 décembre 2013 à 04 h 36
On pourrait aussi réserver la plus belle moitié des trottoirs aux gens en moyens, les autres se contentant du reste, évidemment moins bien entretenu en hiver.
Signaler ce commentaire
29 décembre 2013 à 22 h 28
Ce n’est pas une très bonne comparaison. Le trottoir est là avant tout pour des raisons de sécurité, en plus d’être attenant à toutes les propriétés le long de la voie publique, donc plutôt inévitable pour y accéder. Ce n’est vraiment pas le cas pour une voie d’autoroute.
Signaler ce commentaire
29 décembre 2013 à 22 h 45
Tout comme les autoroutes et ponts à péage, l’argent récolté couvre bien souvent l’entretien ou même la construction même de la voie, selon le tarif, la propriété publique ou privée, etc.
Évidemment, ça dépend du contexte. Si on retire une voie existante pour la réserver aux payeurs, c’est plutôt injuste pour l’ensemble de la population qui a déjà payée indirectement celle-ci.
Mais si c’est quelque chose qu’on ajoute, ou encore une voie sous-utilisée (car réservée aux autobus par exemple et pas encore pleinement utilisée) alors pourquoi pas? ça revient à faire payer l’infrastructure par ceux qui l’utilisent réellement, sans rien enlever aux autres. On peut même, avec les moyens technologiques actuels, ajuster le tarif d’entrée sur la voie de minute en minute en fonction de la densité de circulation, question d’assurer une bonne fluidité (surtout si elle est déjà « réservée » aux autobus par exemple).
Notons aussi que ça libère les autres voies non-payantes, ce qui avantage aussi les autres. Ce n’est toutefois pas (au cas ou quelqu’un tenterait la compairaison) comme le système de santé où l’argument de « le recours aux service privés par certains libère le système public pour les autres » n’est pas toujours valide, notamment dans les cas où la congestion dépend d’une ressource limitée, comme des médecins de famille.
Signaler ce commentaire